Voyage au centre de Paris : roman Alexandre Lacroix

Résumé

Le récit s'ouvre au Jardin du Luxembourg. Le narrateur s'adresse à une femme, qu'on devine aimée, et qu'il s'apprête à rejoindre : il lui raconte l'histoire des mythiques chaises du Luco, lui parle de La Nausée de Sartre dont il a situé l'action ici, fait un détour par la Fontaine Médicis… Puis, il poursuit « en sa compagnie » un étonnant voyage au centre de Paris, qui donne lieu à une exploration sentimentale et documentée de la ville. À chaque rue traversée sont convoqués des anecdotes méconnues, des auteurs oubliés et célèbres ou des souvenirs personnels, quand le narrateur visitait la nuit les catacombes, escaladait les toits de Paris ou rencontrait à la bibliothèque la femme qu'il rejoint aujourd'hui… Alexandre Lacroix réussit le tour de force de signer un récit aussi érudit qu'accessible. Il nous transmet sa passion de Paris, nous initie à sa connaissance époustouflante de la ville et nous « promène », en compagnie de son personnage, dans cette ville tant aimée. Ce récit s'adresse aussi bien aux curieux, amateurs d'histoires insolites, aux littéraires, sensibles à la vie des écrivains ou encore à ceux qui aiment les histoires de rencontres.

Auteur  :
Lacroix, Alexandre (1975-....)
Éditeur :
Flammarion,
Genre :
Récit
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (374 p.) : carte ; 21 cm
ISBN :
9782081290303.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Jardin du Luxembourg :
    d’une effrayante et obscène nudité
  • Fontaine Médicis :
    que l’eau penche
  • Place Edmond-Rostand :
    les métaphysiques de bistrot perdues
    dans tous les coins du monde
  • Rue Soufflot :
    répandez les effrayantes ailes de la mort
  • 11, rue Toullier :
    une infection parisienne non surmontée
  • Place de la Sorbonne :
    quel genre de plaisir oblique et minuscule
  • Rue des Écoles :
    Salut Montaigne
  • Square de Cluny :
    comme une bulle de savon
    sur une pelote d’aiguilles
  • Un peu plus bas, rue Saint-Jacques :
    plus dentelée qu’une mâchoire de requin
  • À l’intérieur de l’église Saint-Séverin :
    onze mille vierges
  • 4 bis, rue Saint-Séverin :
    une inconnue au bataillon
  • 22, rue Xavier-Privas :
    le grenier des maléfices
  • Place Saint-Michel :
    cette crasse spéciale qui s’entasse
    au creux du nombril
  • 15, place Saint-André-des-Arts :
    Aime, Travaille et Souffre
  • 27, rue Saint-André-des-Arts :
    il vous manque une plume, et vous vous envolez
  • Rue Gît-le-Cœur :
    la langue a le pouvoir de changer
    queux en cœur
  • Quai des Grands-Augustins :
    la capitale du XXIe siècle
  • Rue de Nevers :
    plus d’étrons que de pavés
  • Pont-Neuf :
    je suis ici à l’M veineux de la Seine
  • Au square du Vert-Galant :
    c’est ce qu’on appelle se transplanter, pensai-je
  • Quai du Louvre :
    de trop courtes apothéoses
  • Quai du Louvre, un peu plus loin :
    les vagues déchaînées
    de la catastrophe en cours
  • Pont du Carrousel :
    voici un chien, enfermé dans ce sac
  • Carrousel du Louvre :
    le sommeil est plein de miracles
  • Universal Resto :
    une sorte d’abondance neutre,
    ou de chaos aseptisé
  • Rue de Rohan :
    une modernité shootée à l’air pur
  • 157, rue Saint-Honoré :
    j’ai demandé de l’aide aux icebergs,
    aux baleines, au soleil
  • Place Colette :
    le Doigt du marié
  • Jardin du Palais-Royal :
    je ne compte que les heures tranquilles
  • Galerie Vivienne :
    Serge Plantureux, Libraire
  • Place des Victoires :
    le lapin aux pommes de terre
    que cuisinait ma grand-mère
  • Rue Étienne-Marcel :
    les prairies de zinc
  • Angle rue Étienne-Marcel, rue du Louvre :
    le cachet de la poste faisant foi
  • Rue Tiquetonne :
    entièrement rénové
    dans un esprit contemporain
  • Rue Montorgueil :
    sec, fondant, crémeux, veiné, compact
  • 13, rue Marie-Stuart :
    la nostalgie
    de toutes les secondes précédentes
  • Angle rue Marie-Stuart, place Goldoni :
    soixante-dix villes du monde entier
  • Passage du Grand-Cerf :
    ses organes, sa fonction et sa vie
  • Passage du Bourg-l’Abbé :
    peluche pour l’œil
  • Angle rue de Turbigo, boulevard Sébastopol :
    trop souvent le même visage
    dans le même cadre
  • 65, boulevard Sébastopol :
    merveilles incertaines
  • 10, rue aux Ours :
    fulgurantes et blanches comme des éclairs
  • Rue Michel-le-Comte :
    nervosité universelle
  • 62, rue des Archives :
    le grand veneur du Reich
  • Square du Temple :
    un fantôme est en train
    de se faire couler un bain
  • Rue Eugène-Spüller :
    des yeux dans une forêt obscure
  • 7, rue Charles-François-Dupuis :
    trouver le souffle
  • Itinéraire

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