Les passions de l'âme René Descartes

Résumé

Selon Descartes, on fait déjà une erreur qui est de ne pas assez distinguer les désirs qui dépendent de nous et ceux qui n'en dépendent pas. Pour lui, il faut se contenter de ceux qui dépendent de nous car ils nous sont utiles et sont donc source de satisfaction.

Auteur  :
Descartes, René
Éditeur :
princeps
Genre :
Essai
Langue :
français.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Art. 1. Que ce qui est passion au regard d’un sujet est toujours action à quelque autre égard.
  • Art. 2. Que pour connaître les passions de l’âme il faut distinguer ses fonctions d’avec celles du corps.
  • Art. 3. Quelle règle on doit suivre pour cet effet.
  • Art. 4. Que la chaleur et le mouvement des membres procèdent du corps, et les pensées de l’âme.
  • Art. 5. Que c’est erreur de croire que l’âme donne le mouvement et la chaleur au corps.
  • Art. 6. Quelle différence il y a entre un corps vivant et un corps mort.
  • Art. 7. Brève explication des parties du corps, et de quelques-unes de ses fonctions.
  • Art. 8. Quel est le principe de toutes ces fonctions.
  • Art. 9. Comment se fait le mouvement du coeur.
  • Art. 10. Comment les esprits animaux sont produits dans le cerveau.
  • Art. 11. Comment se font les mouvements des muscles.
  • Art. 12. Comment les objets de dehors agissent contre les organes des sens.
  • Art. 13. Que cette action des objets de dehors peut conduire diversement les esprits dans les muscles.
  • Art. 14. Que la diversité qui est entre les esprits peut aussi diversifier leur cours.
  • Art. 15. Quelles sont les causes de leur diversité.
  • Art. 16. Comment tous les membres peuvent être mus par les objets des sens et par les esprits sans l’aide de l’âme.
  • Art. 17. Quelles sont les fonctions de l’âme.
  • Art. 18. De la volonté.
  • Art. 19. De la perception.
  • Art. 20. Des imaginations et autres pensées qui sont formées par l’âme.
  • Art. 21. Des imaginations qui n’ont pour cause que le corps.
  • Art. 22. De la différence qui est entre les autres perceptions.
  • Art. 23. Des perceptions que nous rapportons aux objets qui sont hors de nous.
  • Art. 24. Des perceptions que nous rapportons à notre corps.
  • Art. 25. Des perceptions que nous rapportons à notre âme.
  • Art. 26. Que les imaginations qui ne dépendent que du mouvement fortuit des esprits, peuvent être d’aussi véritables passions que les perceptions qui dépendent des nerfs.
  • Art. 27. La définition des passions de l’âme.
  • Art. 28. Explication de la première partie de cette définition.
  • Art. 29. Explication de son autre partie.
  • Art. 30. Que l’âme est unie à toutes les parties du corps conjointement.
  • Art. 31. Qu’il y a une petite glande dans le cerveau en laquelle l’âme exerce ses fonctions plus particulièrement que dans les autres parties.
  • Art. 32. Comment on connaît que cette glande est le principal siège de l’âme.
  • Art. 33. Que le siège des passions n’est pas dans le coeur.
  • Art. 34. Comment l’âme et le corps agissent l’un contre l’autre.
  • Art. 35. Exemple de la façon que les impressions des objets s’unissent en la glande qui est au milieu du cerveau.
  • Art. 36. Exemple de la façon que les passions sont excitées en l’âme.
  • Art. 37. Comment il paraît qu’elles sont toutes causées par quelque mouvement des esprits.
  • Art. 38. Exemple des mouvements du corps qui accompagnent les passions et ne dépendent point de l’âme.
  • Art. 39. Comment une même cause peut exciter diverses passions en divers hommes.
  • Art. 40. Quel est le principal effet des passions.
  • Art. 41. Quel est le pouvoir de l’âme au regard du corps.
  • Art. 42. Comment on trouve en sa mémoire les choses dont on veut se souvenir.
  • Art. 43. Comment l’âme peut imaginer, être attentive et mouvoir le corps.
  • Art. 44. Que chaque volonté est naturellement jointe à quelque mouvement de la glande ; mais que, par industrie ou par habitude, on la peut joindre à d’autres.
  • Art. 45. Quel est le pouvoir de l’âme au regard de ses passions.
  • Art. 46. Quelle est la raison qui empêche que l’âme ne puisse entièrement disposer de ses passions.
  • Art. 47. En quoi consistent les combats qu’on a coutume d’imaginer entre la partie inférieure et la supérieure de l’âme.
  • Art. 48. En quoi on connaît la force ou la faiblesse des âmes, et quel est le mal des plus faibles.
  • Art. 49. Que la force de l’âme ne suffit pas sans la connaissance de la vérité.
  • Art. 50. Qu’il n’y a point d’âme si faible qu’elle ne puisse, étant bien conduite, acquérir un pouvoir absolu sur ses passions.
  • Art. 51. Quelles sont les premières causes des passions.
  • Art. 52. Quel est leur usage, et comment on les peut dénombrer.
  • Art. 53. L’admiration.
  • Art. 54. L’estime et le mépris, la générosité ou l’orgueil, et l’humilité ou la bassesse.
  • Art. 55. La vénération et le dédain.
  • Art. 56. L’amour et la haine.
  • Art. 57. Le désir.
  • Art. 58. L’espérance, la crainte, la jalousie, la sécurité et le désespoir.
  • Art. 59. L’irrésolution, le courage, la hardiesse, l’émulation, la lâcheté et l’épouvante.
  • Art. 60. Le remords.
  • Art. 61. La joie et la tristesse.
  • Art. 62. La moquerie, l’envie, la pitié.
  • Art. 63. La satisfaction de soi-même et le repentir.
  • Art. 64. La faveur et la reconnaissance.
  • Art. 65. L’indignation et la colère.
  • Art. 66. La gloire et la honte.
  • Art. 67. Le dégoût, le regret et l’allégresse.
  • Art. 68. Pourquoi ce dénombrement des passions est différent de celui qui est communément reçu.
  • Art. 69. Qu’il n’y a que six passions primitives.
  • Art. 70. De l’admiration ; sa définition et sa cause.
  • Art. 71. Qu’il n’arrive aucun changement dans le coeur ni dans le sang en cette passion.
  • Art. 72. En quoi consiste la force de l’admiration.
  • Art. 73. Ce que c’est que l’étonnement.
  • Art. 74. A quoi servent toutes les passions, et à quoi elles nuisent.
  • Art. 75. A quoi sert particulièrement l’admiration.
  • Art. 76. En quoi elle peut nuire, et comment on peut suppléer à son défaut et corriger son excès.
  • Art. 77. Que ce ne sont ni les plus stupides ni les plus habiles qui sont le plus portés à l’admiration.
  • Art. 78. Que son excès peut passer en habitude lorsque l’on manque de le corriger.
  • Art. 79. Les définitions de l’amour et de la haine.
  • Art. 80. Ce que c’est que se joindre ou se séparer de volonté.
  • Art. 81. De la distinction qu’on a coutume de faire entre l’amour de concupiscence et de bienveillance.
  • Art. 82. Comment des passions fort différentes conviennent en ce qu’elles participent de l’amour.
  • Art. 83. De la différence qui est entre la simple affection, l’amitié et la dévotion.
  • Art. 84. Qu’il n’y a pas tant d’espèces de haine que d’amour.
  • Art. 85. De l’agrément et de l’horreur.
  • Art. 86. La définition du désir.
  • Art. 87. Que c’est une passion qui n’a point de contraire.
  • Art. 88. Quelles sont ses diverses espèces.
  • Art. 89. Quel est le désir qui naît de l’horreur.
  • Art. 90. Quel est celui qui naît de l’agrément.
  • Art. 91. La définition de la joie.
  • Art. 92. La définition de la tristesse.
  • Art. 93. Quelles sont les causes de ces deux passions.
  • Art. 94. Comment ces passions sont excitées par des biens et des maux qui ne regardent que le corps, et en quoi consistent le chatouillement et la douleur.
  • Art. 95. Comment elles peuvent aussi être excitées par des biens et des maux que l’âme ne remarque point, encore qu’ils lui appartiennent ; comme sont le plaisir qu’on prend à se hasarder ou à se souvenir du mal passé.
  • Art. 96. Quels sont les mouvements du sang et des esprits qui causent les cinq passions précédentes.
  • Art. 97. Les principales expériences qui servent à connaître ces mouvements en l’amour.
  • Art. 98. En la haine.
  • Art. 99. En la joie.
  • Art. 100. En la tristesse.
  • Art. 101. Au désir.
  • Art. 102. Le mouvement du sang et des esprits en l’amour.
  • Art. 103. En la haine.
  • Art. 104. En la joie.
  • Art. 105. En la tristesse.
  • Art. 106. Au désir.
  • Art. 107. Quelle est la cause de ces mouvements en l’amour.
  • Art. 108. En la haine
  • Art. 109. En la joie.
  • Art. 110. En la tristesse.
  • Art. 111. Au désir.
  • Art. 112. Quels sont les signes extérieurs de ces passions.
  • Art. 113. Des actions des yeux et du visage.
  • Art. 114. Des changements de couleur.
  • Art. 115. Comment la joie fait rougir.
  • Art. 116. Comment la tristesse fait pâlir.
  • Art. 117. Comment on rougit souvent étant triste.
  • Art. 118. Des tremblements.
  • Art. 119. De la langueur.
  • Art. 120. Comment elle est causée par l’amour et par le désir.
  • Art. 121. Qu’elle peut aussi être causée par d’autres passions.
  • Art. 122. De la pâmoison.
  • Art. 123. Pourquoi on ne pâme point de tristesse.
  • Art. 124. Du ris.
  • Art. 125. Pourquoi il n’accompagne point les plus grandes joies.
  • Art. 126. Quelles sont ses principales causes.
  • Art. 127. Quelle est sa cause en l’indignation.
  • Art. 128. De l’origine des larmes.
  • Art. 129. De la façon que les vapeurs se changent en eau.
  • Art. 130. Comment ce qui fait de la douleur à l’oeil l’excite à pleurer.
  • Art. 131. Comment on pleure de tristesse.
  • Art. 132. Des gémissements qui accompagnent les larmes.
  • Art. 133. Pourquoi les enfants et les vieillards pleurent aisément.
  • Art. 134. Pourquoi quelques enfants pâlissent au lieu de pleurer.
  • Art. 135. Des soupirs.
  • Art. 136. D’où viennent les effets des passions qui sont particulières à certains hommes.
  • Art. 137. De l’usage des cinq passions ici expliquées, en tant qu’elles se rapportent au corps.
  • Art. 138. De leurs défauts, et des moyens de les corriger.
  • Art. 139. De l’usage des mêmes passions, en tant qu’elles appartiennent à l’âme, et premièrement de l’amour.
  • Art. 140. De la haine.
  • Art. 141. Du désir, de la joie et de la tristesse.
  • Art. 142. De la joie et de l’amour, comparées avec la tristesse et la haine.
  • Art. 143. Des mêmes passions, en tant qu’elles se rapportent au désir.
  • Art. 144. Des désirs dont l’événement ne dépend que de nous.
  • Art. 145. De ceux qui ne dépendent que des autres causes, et ce que c’est que la fortune.
  • Art. 146. De ceux qui dépendent de nous et d’autrui.
  • Art. 147. Des émotions intérieures de l’âme.
  • Art. 148. Que l’exercice de la vertu est un souverain remède contre les passions.
  • Art. 149. De l’estime et du mépris.
  • Art. 150. Que ces deux passions ne sont que des espèces d’admiration.
  • Art. 151. Qu’on peut s’estimer ou mépriser soi-même.
  • Art. 152. Pour quelle cause on peut s’estimer.
  • Art. 153. En quoi consiste la générosité.
  • Art. 154. Qu’elle empêche qu’on ne méprise les autres.
  • Art. 155. En quoi consiste l’humilité vertueuse.
  • Art. 156. Quelles sont les propriétés de la générosité, et comment elle sert de remède contre tous les dérèglements des passions.
  • Art. 157. De l’orgueil.
  • Art. 158. Que ses effets sont contraires à ceux de la générosité.
  • Art. 159. De l’humilité vicieuse.
  • Art. 160. Quel est le mouvement des esprits en ces passions.
  • Art. 161. Comment la générosité peut être acquise.
  • Art. 162. De la vénération.
  • Art. 163. Du dédain.
  • Art. 164. De l’usage de ces deux passions.
  • Art. 165. De l’espérance et de la crainte.
  • Art. 166. De la sécurité et du désespoir.
  • Art. 167. De la jalousie.
  • Art. 168. En quoi cette passion peut être honnête.
  • Art. 169. En quoi elle est blâmable.
  • Art. 170. De l’irrésolution.
  • Art. 171. Du courage et de la hardiesse.
  • Art. 172. De l’émulation.
  • Art. 173. Comment la hardiesse dépend de l’espérance.
  • Art. 174. De la lâcheté et de la peur.
  • Art. 175. De l’usage de la lâcheté.
  • Art. 176. De l’usage de la peur.
  • Art. 177. Du remords.
  • Art. 178. De la moquerie.
  • Art. 179. Pourquoi les plus imparfaits ont coutume d’être les plus moqueurs.
  • Art. 180. De l’usage de la raillerie.
  • Art. 181. De l’usage du ris en la raillerie.
  • Art. 182. De l’envie.
  • Art. 183. Comment elle peut être juste ou injuste.
  • Art. 184. D’où vient que les envieux sont sujets à avoir le teint plombé.
  • Art. 185. De la pitié.
  • Art. 186. Qui sont les plus pitoyables.
  • Art. 187. Comment les plus généreux sont touchés de cette passion.
  • Art. 188. Qui sont ceux qui n’en sont point touchés.
  • Art. 189. Pourquoi cette passion excite à pleurer.
  • Art. 190. De la satisfaction de soi-même.
  • Art. 191. Du repentir.
  • Art. 192. De la faveur.
  • Art. 193. De la reconnaissance.
  • Art. 194. De l’ingratitude.
  • Art. 195. De l’indignation.
  • Art. 196. Pourquoi elle est quelquefois jointe à la pitié, et quelquefois à la moquerie.
  • Art. 197. Qu’elle est souvent accompagnée d’admiration, et n’est pas incompatible avec la joie.
  • Art. 198. De son usage.
  • Art. 199. De la colère.
  • Art. 200. Pourquoi ceux qu’elle fait rougir sont moins à craindre que ceux qu’elle fait pâlir.
  • Art. 201. Qu’il y a deux sortes de colère, et que ceux qui ont le plus de bonté sont les plus sujets à la première.
  • Art. 202. Que ce sont les âmes faibles et basses qui se laissent le plus emporter à l’autre.
  • Art. 203. Que la générosité sert de remède contre ses excès.
  • Art. 204. De la gloire.
  • Art. 205. De la honte.
  • Art. 206. De l’usage de ces deux passions.
  • Art. 207. De l’impudence.
  • Art. 208. Du dégoût.
  • Art. 209. Du regret.
  • Art. 210. De l’allégresse.
  • Art. 211. Un remède général contre les passions.
  • Art. 212. Que c’est d’elles seules que dépend tout le bien et le mal de cette vie.

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