Hortense et Marie - Une si longue amitié Charles François Dupêchez

Résumé

C'est en ces termes affectueux que la comtesse d'Agoult témoigne du lien puissant qui l'unit à son amie Hortense Allart. Rien ne prédestinait pourtant ces deux femmes, si différentes, à s'apprécier. Personnalité mondaine et cultivée, ayant fui une famille conservatrice pour vivre en plein jour sa passion interdite avec Franz Liszt, Marie est aussi impitoyable dans ses critiques qu'acerbe dans ses formules. C'est tout le contraire de l'enthousiaste Hortense, une bourgeoise espiègle au caractère trempé, qui a mené sa vie amoureuse en bravant toutes les conventions. Pourtant, les deux femmes sont immédiatement conquises l'une par l'autre. Petit à petit, elles entreprennent de s'apprivoiser avec autant de respect que de sincérité. Du ciel de Florence au hameau d'Herblay, de Sainte-Beuve à George Sand, de la monarchie de Juillet au Second Empire, leur correspondance couvre trente-cinq années d'une indéfectible amitié. Aventures sentimentales, mariage et ruptures, enfants, condition des femmes de lettres, débats politiques... Leurs échanges à coeur ouvert surprennent par leur franchise et leur modernité. Au milieu d'un siècle qui passe pour compassé, un surprenant vent de fraîcheur !

Auteur :
Dupêchez, Charles François
Éditeur :
Paris, Flammarion,
Genre :
Biographie
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (311 p.)
ISBN :
9782081423978.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • 1 Une rencontre imprévue à Florence
    • « Le matin, des tableaux, des statues… »
    • « Son esprit est comme sa coiffure,
      il aurait besoin du peigne. »
    • « L'Italie, ce mot magique. »
    • « Le premier amant du monde. »
    • « C'est l'intérêt de l'homme que la femme soit forte et honnête. »
    • « La nuit, le mystère… »
    • « Le pire est de rester fille. »
    • « L'amour, l'amour, toujours l'amour. »
  • 2 Les prémices d'une amitié
    • « Rome est sale, puant, plein de puces. »
    • « Elle est sincèrement sincère (la plus rare qualité chez nous autres femmes). »
    • « J'ai été charmée d'apprendre
      que vous savez aussi faire des garçons. »
    • « Chez les grandes dames comme nous,
      l'honneur repousse comme les cheveux. »
  • 3 Le temps de l'épreuve
    • « Una scena pathetica. »
    • « Moi, je m'enchante de vos succès
      de Don Juan. »
  • 4 La confiance instaurée
    • Mme d'Agoult (Daniel Stern) est arrivée depuis au talent.
    • « J'aime Herblay, ma pauvreté, la frugalité. »
    • « Que parlez-vous de vous compromettre ? »
    • « J'aime assez le mari, je déteste le mariage. »
    • « Pourquoi une femme ne pourrait‑elle pas aimer comme vous autres ? »
    • « Je veux bien être votre maîtresse,
      mais non pas une de vos maîtresses »
    • « Moi je suis pour un pardon infini,
      il n'y a de beau que ce qui dure. »
  • 5 Le havre d'Herblay
    • « Vous êtes pour moi une rose sans épines. »
    • « Le rapport de la race noire à la race blanche
      est le même que celui de la femme à l'homme. »
    • « Je lirai les romans que vous me recommandez. »
    • « Cette vie du monde, qui m'arrive à ma porte, attriste et trouble. »
  • 6 Nélida, ou les adieux à Liszt
    • « Je n'ai pas fait de livre contre Liszt. »
    • « Une imagination haute et un grand talent. »
    • « Pourquoi voyez-vous donc peu de monde ?
      Est-ce la mode ? »
    • « Pourquoi avez-vous laissé, triomphante Marie,
      votre gendre attaquer cette messe ? »
  • 7 De la difficulté d'élever des garçons
    • « Depuis que je vous ai écrit, un grand bonheur m'a été donné. »
    • « Il ne connaît que deux choses : la beauté
      et la toilette. »
    • « Il n'est point bon enfant comme moi.
      Il est mordant comme son père. »
    • « La mort de la jeunesse est riante
      et pleine de grâce. »
    • « Il m'est aussi étranger
      que l'héritier présomptif du céleste Empire. »
    • « Je ne suis bon que pour deux choses :
      la musique et les pensées religieuses. »
    • « J'ai planté deux cerisiers et trois pommiers. »
    • « Trois femmes si diversement belles, intelligentes et aimantes. »
  • 8 Deux mordues de politique
    • « La politique est la science du possible. »
    • « On a beaucoup exagéré le nombre
      et le malaise des ouvriers. »
    • « Nous aurions certainement une révolution ici
      s'il y avait quelqu'un pour la faire. »
    • « Les hommes de talent et la société éclairée doivent conduire le monde. »
    • « Les dames socialistes confondent l'égalité avec l'identité. »
    • « Remettez donc des Rois ! »
    • « Votre livre attaque ce que j'estime. »
    • « Il m'inspira une passion combattue
      et brillante. »
    • « Quel roi ! »
  • 9 Nomades malgré elles
    • « Biarritz est un des plus beaux sites qu'il m'ait été donné de voir. »
    • « Soixante amis intimes. »
    • « Je voulais toujours décider mon fils à acheter quelque ferme. »
    • « Ce pays est bien plus joli ;
      je l'ai choisi entre beaucoup d'autres comme
      un dernier amant. »
  • 10 En aimable compagnie
    • « Elle a la plus haute idée de vos mœurs
      et de votre délicatesse. »
    • « Je ne me suis jamais inquiétée de l'effet
      que je produirais en disant ma pensée. »
    • « Que pensera Mme Sand de son portrait ? »
    • « La Reine, comme je la connais, blâmera mes relations avec vous. »
    • « Ce que vous dites de Mme Sand est charmant et plein de goût. »
    • « Elle écrit des lettres de portière. »
  • 11 Des talents inégaux
    • « Je ne répondrais jamais à votre amabilité par une maladresse. »
    • « Votre livre plaît beaucoup à tous ceux de mes amis qui goûtent les choses singulières. »
    • « C'est un peu grandiose de forme et faible
      de fond. »
    • « Ce Dante m'a reportée à l'Italie, à vous,
      au temps passé, à ces beaux lieux. »
  • 12 Écrire sa vie :
    le temps des Mémoires
    • « Trop bénisseuse. »
    • « Je pencherais un peu pour une confession grave,
      peu étendue, dégagée du détail. »
    • « Je ne l'ai jamais entendue se louer elle-même
      ni même se rendre justice. »
    • « Tout est curieux dans ce livre. »
  • 13 Les dernières années
    • « Vous faites de l'ironie, je suppose, […] quand vous attendez la république. »
    • « J'aime toujours l'infini. »
    • « Une troupe de petits saints […] ont gâté
      la morale de l'Évangile. »
    • « Croyons, espérons ce que nous pourrons,
      comme nous pourrons. »
    • « Je ne me laisserai pas abattre par un malheur de cet ordre. »
    • « Inclinant sa tête toujours noble et belle,
      comme un lion blessé. »
    • « Elle s'installait pour de longues heures
      à l'ombre du petit bois de pins qui lui rappelaient l'Italie. »
  • Annexe
    • Lettre d'Hortense Allart à Marie d'Agoult
  • Sources
    • Archives :
      • Marie d'Agoult
      • Hortense Allart
    • Sources imprimées :
      • Marie d'Agoult 
      • Hortense Allart
  • Remerciements

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