La saison des fleurs de flamme Abubakar Adam Ibrahim Ibrahim Marc Amfreville (trad.)

Résumé

Dans le nord du Nigeria, Reza, un jeune dealer, entre par effraction chez Hajiya. Lorsque cette dernière le surprend, une attirance réciproque naît entre l'homme de main et la veuve musulmane de trente ans son aînée. Un roman qui soulève de nombreux tabous nationaux tels que la corruption des politiciens, le chaos provoqué par Boko Haram et la sexualité des veuves. Premier roman.

Auteur :
Adam Ibrahim, Abubakar
Traducteur :
Amfreville, Marc
Éditeur :
Paris, Editions de l'Observatoire,
Genre :
Roman
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (450 p.)
ISBN :
9791032903032.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Partie 1 La renaissance de Hajiya Binta Zubaïru
    (1956-2011, et au-delà)
    • 1 Aussi loin qu’une pierre soit lancée,
      elle finira toujours par retomber.
    • 2 Les papillons se prennent pour des oiseaux
      parce qu’ils savent voler.
    • 3 L’aigrette a toujours été blanche,
      bien avant que la mère du fabricant de savon ne soit née.
    • 4 Ne prends pas la peine de regarder l’endroit où tu es tombé, regarde plutôt celui où tu as glissé.
    • 5 Celui qui mange un grand-père ne doit pas se plaindre
      s’il vomit des cheveux gris.
    • 6 Un serpent peut changer de peau, il reste un serpent.
    • 7 Le mal entre sous la peau comme une écharde
      et se déploie comme les branches d’un chêne.
      • Jos, le 28 novembre 2008
    • 8 Les défenses d’un éléphant ne sont jamais si lourdes
      qu’il ne puisse les porter.
    • 9 Un oiseau qui s’envole pour aller se poser
      sur une fourmilière ne sait pas qu’il est encore à terre.
    • 10 C’est avant la nuit qu’il faut se mettre à chercher
      les chèvres noires.
    • 11 Une hyène ne sait pas combien elle pue.
    • 12 Un serpent donnera toujours naissance
      à une créature de forme allongée.
    • 13 Celui dont la mère se tient au fourneau
      ne risque pas de manquer de soupe dans son bol.
    • 14 On ne peut pas cacher dans un sac un animal à cornes.
    • 15 Un oiseau intelligent
      s’attrape plus facilement par le cou.
    • 16 Un hippopotame peut se rendre invisible
      dans l’eau sombre.
    • 17 Une vieille femme se sent toujours mal à l’aise
      quand on parle d’os blanchis dans un proverbe.
    • 18 Il faut plus qu’un seau de teinture
      pour changer la couleur de la mer.
  • Partie 2 La mauvaise éducation
    de Hassan « Reza » Babale
    (1986-2011, et peut-être au-delà)
    • 19 Le terrain de jeu des étalons n’est pas un endroit
      à fréquenter pour un âne boiteux.
    • 20 Un éléphant décharné pèse toujours plus lourd
      que dix grenouilles.
    • 21 Si rien ne touche les feuilles d’un palmier,
      elles ne bruissent pas.
    • 22 Seul un homme sage sait distinguer les poils gris
      sur la toison d’un mouton.
    • 23 Ce n’est pas parce qu’on voit des nuages noirs
      qu’il faut jeter l’eau de la cruche.
    • 24 Il faut être stupide pour chercher querelle à son guide.
    • 25 Si on n’avait rien su des origines du vautour,
      il aurait prétendu qu’il venait de Médine.
    • 26 Un escargot ne se vantera jamais d’avoir des cornes
      en compagnie de béliers.
    • 27 Il est malaisé de manger du danwake avec une lance.
    • 28 L’honneur, c’est comme le lait.
      Quand il a débordé, on ne peut plus le récupérer.
    • 29 La poule se fait toute petite à la cour des faucons.
    • 30 Quand l’hyène erre dans les parages et la pintade aussi,
      elles finissent un jour par se rencontrer.
    • 31 Ce n’est pas parce qu’il est doux
      qu’un hululement est moins triste.
    • 32 Quand les vautours t’encerclent, essaie de ne pas mourir.
  • Remerciements

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