Le pardon Vladimir Jankélévitch

Résumé

"Le débat du pardon et de l'impardonnable n'aura jamais de fin. Insoluble est le cas de conscience qui en résulte : car si l'impératif d'amour est inconditionnel et ne souffre aucune restriction, l'obligation d'annihiler la méchanceté n'est pas moins impérieuse que le devoir d'amour ; l'amour des hommes est entre toutes les valeurs la plus sacrée, mais l'indifférence aux crimes contre l'humanité, mais l'indifférence aux attentats contre l'essence même et contre l'hominité de l'homme est entre toutes les fautes la plus sacrilège." Lorsque Vladimir Jankélévitch publie ce livre en 1967, alors que le débat sur l'imprescriptibilité des crimes nazis agite l'opinion, il soulève cette question brûlante : qu'est-ce que le pardon ? Cherchant à saisir le coeur de cette notion mal comprise, se heurtant au terrible paradoxe d'un pardon infini, sublime, et pourtant impossible, Le Pardon occupe une place centrale dans la réflexion morale d'un philosophe hanté par les problèmes de son temps.

Auteur :
Jankélévitch, Vladimir
Éditeur :
Paris, Flammarion,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (283 p.)
ISBN :
9782081473850.
Domaine public :
Non
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Table des matières

      • Le pardon
        • 1. – Temporalité, intellection, liquidation
        • 2. – L'événement, la grâce et le rapport avec l'autre. De la clémence
        • 3. – L'offense et le péché
      • Chapitre I L'usure temporelle
        • 1. – Revenir, c'est encore advenir.
          Le devenir est toujours à l'endroit
        • 2. – L'oubli
        • 3. – L'usure
        • 4. – L'intégration
        • 5. – Ni la futurition, ni l'usure,
          ni la synthèse ne remplacent le pardon
        • 6. – Le temps continu escamote
          la conversion définitive,
          le don gratuit, le rapport à autrui
        • 7. – Le temps nu n'a pas
          de signification morale
        • 8. – La temporalité ne peut nihiliser
          le fait d'avoir fait
        • 9. – Ne pas ratifier la naturalité
          de la désaffection
      • Chapitre II L'excuse : comprendre c'est pardonner
        • 1. – Il n'y a pas de volonté du mal
        • 2. – L'excuse n'est ni un événement, ni un rapport avec autrui,
          ni un don gratuit
        • 3. – L'excuse totale : comprendre,
          c'est pardonner
        • 4. – L'excuse partitive : l'ambiguïté des intentions et le coupable-innocent
        • 5. – L'indulgence : plus bêtes que méchants, plus méchants que bêtes
        • 6. – La profondeur moyenne :
          les circonstances atténuantes
        • 7. – Excuser, c'est pardonner : l'adhésion vécue
        • 8. – Excuser, c'est pardonner : l'ouverture à autrui
        • 9. – Comprendre, ce n'est qu'excuser. De l'inexcusable
        • 10. – Le bon-débarras
      • Chapitre III Le pardon fou : « acumen veniae »
        • 1. – Le pardon impur
        • 2. – La conscience du pardon
          et le discours sur le pardon
        • 3. – « Venia pura » : le pardon-limite
        • 4. – Secondarité du pardon :
          pitié, gratitude, repentir
        • 5. – L'organe-obstacle. Don et pardon
        • 6. – Parce qu'innocent,
          bien que coupable, parce que coupable.
          Le pardon gratuit
        • 7. – Ni malgré ni parce-que.
          À la fois parce-que et malgré
        • 8. – Une fin qui est un événement,
          un rapport avec le fautif, une totale
          et définitive rémission
      • L'impardonnable : plus malheureux
        que méchants, plus méchants
        que malheureux
  • Bibliographie
    • Œuvres de Vladimir Jankélévitch
    • Principales études
      sur Vladimir Jankélévitch
      • Principaux ouvrages généraux sur la philosophie de Jankélévitch
      • Principaux ouvrages spécifiques

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