Poincaré Georges Valance

Résumé

Qui était vraiment Raymond Poincaré que l'on a injustement stigmatisé comme " l'Homme qui rit dans les cimetières " ? Un personnage bien différent de celui que suggère ce cruel sobriquet qui sous-entend qu'il fut responsable de la première guerre mondiale. En réalité, Poincaré a sauvé la France à plusieurs reprises ; notamment en ayant eu le courage politique d'appeler au pouvoir en 1917 Clemenceau malgré leur rivalité personnelle. Plus encore, ce chef d'Etat méconnu qui fut aussi appelé " Poincaré la confiance " restera le dernier homme d'Etat de la République parlementaire. C'est lui, avec " le Franc Poincaré " qui a donné à la France des années de stabilité monétaire et d'équilibre budgétaire. C'est ce lorrain, travailleur et visionnaire, qui a créé, ce qu'on oublie souvent, les " Assurances Sociales ", l'ancêtre de la Sécurité Sociale ! C'est encore le champion de " l'union sacrée " durant la Grande Guerre puis de " l'union nationale " à la fin des années vingt, qui donnera à la Troisième République ses dernières années de stabilité avant la dépression économique et politique des années trente. C'est enfin un modèle pour tous les hommes politiques qui rêvent de revenir au pouvoir après l'avoir quitté : plusieurs fois ministre, président du Conseil puis président de la République durant la Grande Guerre, Poincaré, le " recours ", sera rappelé à deux reprises à la tête du gouvernement. Académicien français, docteur en droit et licencié es lettres, cousin germain et ami intime du mathématicien-physicien Henri Poincaré, il est le témoin d'une époque où les hommes politiques rivalisaient de culture et pas seulement d'ambition. Il était juste et nécessaire de rendre enfin à ce grand homme d'Etat, par cette biographie riche et passionnante, ce qui lui était dû.

Auteur :
Valance, Georges
Éditeur :
Paris, Perrin,
Genre :
Biographie
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (490 p.)
ISBN :
9782262064181.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Avant-propos
  • PREMIÈRE PARTIE. UNE JEUNESSE FRANÇAISE (1860-1880)
    • 1. En venant de la Lorraine
      • Poincaré, Pontcarré ou Poingquarré ?
      • Le clan très politique des Gillon
    • 2. Choyé, mais pas gâté
      • « Bon-papa a tué une louve »
      • Une minutie presque maniaque
    • 3. L’enfant de Sedan
      • Les « émigrés » de Dieppe
      • « Si c’était vrai que les Prussiens vont nous tuer ? »
      • Le « mauvais air » laissé par les Prussiens
    • 4. L’obsession de l’excellence
      • L’affaire du donec  :
      • Un caractère ombrageux
      • Un « premier communiant » intéressé
      • Une éducation très soignée
    • 5. Le Quartier latin
      • La « caserne pédagogique » de Louis-le-Grand
      • Le droit, un choix par défaut ?
      • Les leçons du cousin Henri
      • L’étudiant soldat
  • DEUXIÈME PARTIE. LES « ANNÉES D’APPRENTISSAGE » (1880-1893)
    • 6. Avocat et journaliste
      • Secrétaire de la Conférence du stage
      • L’avocat court les piges
      • Les temps difficiles de la grande dépression
    • 7. Le saut dans la politique
      • Première marche : chef de cabinet
      • Deuxième marche : conseiller général
      • Troisième marche : député de Commercy
    • 8. Le « muet » de l’Assemblée
      • « Ferryste », mais indépendant
      • Les quatre crises de la République
        • 1° CRISE ÉCONOMIQUE
        • 2° CRISE SOCIALE
        • 3° CRISE MORALE
        • 4° CRISE BOULANGISTE
      • Un duel au pistolet
    • 9. « Poincaré la Rigueur » pointe son nez
      • Le « courage fiscal »
      • Panamá et la relève d’une génération
  • TROISIÈME PARTIE. « ITINÉRAIRE D’UN ENFANT GÂTÉ » (1893-1912)
    • 10. « Fils de la Louve »
      • Ministre de l’Instruction publique réformateur
      • Un laïc modéré
    • 11. Ministre des Finances draconien et conservateur
      • Un budget d’État moderne
      • Poincaré contre l’impôt sur le revenu…
      • Poincaré ministre quand commence l’affaire Dreyfus
    • 12. Un maître du barreau
      • L’avocat des écrivains
      • Poincaré, avocat d’affaires
      • « Maître Poincaré parle, il ne cause pas »
    • 13. Qui est vraiment Raymond Poincaré ?
      • Une journée rue du Commandant-Marchand
      • « Poincarogne »
      • Une haute culture
      • « Blanche hermine »
      • L’avocat de province et le Tout-Paris
      • Un « alerte ami des dames »
      • Un maître de l’« école des timides »
      • « Larme à l’œil »
    • 14. Retrait n’est pas retraite
      • Ministre in partibus
      • Le prétendu dégoût de la politique
      • Un programme de candidat au pouvoir
    • 15. Poincaré face à la « révolution dreyfusienne »
      • « Pour Zola sans être pour Dreyfus »
      • Ponce Pilate « libère sa conscience »
      • La « république conservatrice » explose en vol
      • Raymond se gauchise
      • « Plus de talent que de caractère » ?
    • 16. La décennie perdue
      • Les ressorts de la Belle Époque
      • Les piliers de la « France radicale »
      • Poincaré otage des radicaux
      • « Il court s’abstenir ! »
      • Naissance du « poincarisme »
      • Le havre du Sénat
      • Le ministre du « sphinx à tête de veau »
    • 17. Un Parisien très provincial
      • Un couple bien bourgeois
      • Le « château Poincaré »
      • Le voyage, brevet de bonne bourgeoisie
      • « Poincaré étudie les lettres comme un dossier »
      • La « fièvre verte »
  • QUATRIÈME PARTIE. L’ÉPREUVE DU POUVOIR (1912-1920)
    • 18. « La ligne de partage des temps »
      • Poincaré ne se « dérobe » plus
      • Les Français se sentent gouvernés
      • Le Maroc sous protectorat
      • La politique des « blocs »
      • « Poincaré la paix »
    • 19. La conquête de l’Élysée
      • Une « primaire » républicaine
      • Victoire !
      • Les moteurs d’une ambition
      • Un maître de la communication
    • 20. La montée aux extrêmes
      • Poincaré germanophobe
      • La « loi des trois ans » avant tout
      • Caillaux contre Poincaré
      • Is fecit cui prodest
    • 21. « Poincaré la Guerre » ?
      • Sarajevo !
      • Le voyage de Saint-Pétersbourg
      • Deux présidents sur un bateau…
      • La faute à Bismarck !
      • Le carcan de l’alliance russe
      • L’ignoble accusation
      • L’appel au roi George V
    • 22. Laborieuse union sacrée
      • La « dictature de Chantilly »
      • « Le courage de paraître lâche »
      • Une casquette de chauffeur de taxi
      • Entre les généraux, les ministres et les parlementaires
      • Ni Coty ni de Gaulle
    • 23. « Tout plutôt que Clemenceau »
      • Le président pris en faute
      • L’annus horribilis
      • Pas de paix transactionnelle
      • Le rêve furtif d’un « petit coup d’État »
    • 24. « Alors, mon vieux Raymond, on va connaître l’amour ? »
      • Le Tigre fait patte de velours
      • « Nous sommes au bas de la pente. Il faut la remonter »
      • Président « roi fainéant »
      • Contre un armistice trop hâtif…
      • … et un traité de Versailles trop laxiste
  • CINQUIÈME PARTIE. LE RECOURS (1920-1934)
    • 25. Les lois du retour
      • Remonter aussitôt sur son cheval
      • Soigner son fief électoral
      • Le cheval de bataille des réparations
      • Poincaré contre Keynes
      • L’ondoyant Briand
    • 26. Premier come-back
      • De la Belle Époque aux années folles
      • Poincaré toujours égal à lui-même
      • Une priorité absolue : les réparations
      • Rapallo et la vache du « père Poinque »
      • « L’homme qui rit dans les cimetières »
      • Le temps de la « mésentente cordiale »
    • 27. Le rêve rhénan de « Poincaruhr »
      • La « résistance passive »
      • Le rêve rhénan
      • Les Anglo-Saxons jouent l’Allemagne
    • 28. Un premier « Verdun financier »
      • Haro sur le franc !
      • Poincaré contre-attaque
    • 29. Second come-back  : le franc Poincaré
      • La « dictature financière »
      • « Le franc à quatre sous »
      • Le lâchage des radicaux
      • La dernière séance
    • 30. Requiem pour un sauveur
      • « L’âge d’or » des années Poincaré ?
      • La tentation d’un troisième come-back
      • Un vieillard diminué
      • La mort des « deux gosses »
  • CONCLUSION. République, patriotisme, laïcité
  • Chronologie
  • Remerciements

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