Le nom de Dieu est miséricorde Suivi de Misericordiae Vultus - Bulle d'indiction du jubilé extraordinaire de la Miséricorde (Broché) Pape François Pape François

Résumé

Dans le premier livre signé de sa main, le Pape François dialogue de façon simple, intime et personnelle avec chaque femme et chaque homme de la planète. A travers son expérience personnelle de prêtre, il aborde la question de la Miséricorde, thème central de son enseignement et de son témoignage. Il explique pourquoi l’Année sainte extraordinaire qui lui tient tant à coeur devrait parler à toutes les âmes à l’intérieur de l’Eglise mais aussi au-dehors qui recherchent un sens à la vie, un chemin de paix et de la réconciliation, une guérison des blessures physiques et spirituelles. Ce texte est la synthèse de son enseignement et de son pontificat.

Auteur :
Pape François
Éditeur :
Paris, Robert Laffont,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (170 p.)
ISBN :
9782221192146.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Au lecteur
    Le regard de François
    • I Temps de miséricorde
        • Saint-Père, pouvez-vous nous dire comment est né votre désir de convoquer un jubilé de la Miséricorde ? D’où vous est venue cette inspiration ?
        • Dès juillet 2013, quelques mois après le début de votre pontificat, en rentrant de Rio de Janeiro où avait été célébrée la Journée mondiale de la jeunesse, vous avez dit que « notre temps est celui de la miséricorde ».
        • Qu’est-ce que la miséricorde, pour vous ?
        • Quelle place tient la miséricorde dans votre cœur, dans votre vie et dans votre histoire personnelle, et quelle signification lui attribuez-vous ? Vous souvenez-vous de la première expérience que vous en avez fait, quand vous étiez enfant ?
        • Quand vous pensez à des prêtres miséricordieux, que vous avez connus et dont vous vous êtes inspiré, quels sont ceux qui vous viennent à l’esprit ?
        • À votre avis, pourquoi l’humanité d’aujourd’hui, et notre époque, ont-elles autant besoin de miséricorde ?
        • Ces phénomènes auxquels vous faites allusion, comme le recours aux mages et aux voyantes, ont toujours existé, dans l’histoire de l’humanité.
    • II Le don de la confession
        • Pourquoi est-il important de se confesser ? Vous avez été le premier pape à le faire publiquement, durant les liturgies pénitentielles du carême, en l’église Saint-Pierre… Mais ne suffirait-il pas, au fond, de demander pardon face à soi-même, de se débrouiller tout seul avec Dieu ?
        • Que pouvez-vous dire de votre expérience de confesseur ? Je vous le demande parce qu’il semble qu’elle ait profondément marqué votre vie. Durant la première messe que vous avez célébrée devant les fidèles après votre élection, dans la paroisse Sainte-Anne, le 17 mars 2013, vous avez parlé de cet homme qui disait : « Vous savez mon père, j’ai fait des choses terribles… » Et vous lui aviez répondu : « Va voir Jésus, Lui, Il pardonne et Il oublie tout. » Dans la même homélie, vous avez rappelé que Dieu ne Se lasse jamais de pardonner. Peu après, au moment de l’Angélus, vous avez évoqué une autre anecdote, celle de la vieille dame qui vous avait dit, en se confessant : « Sans la miséricorde de Dieu, le monde n’existerait pas. »
        • Une fois, vous avez affirmé que le confessionnal ne devait pas être un « pressing ». Qu’est-ce que cela signifie ? Que vouliez-vous dire ?
        • Je cite un autre de vos exemples. Dire que le confessionnal ne doit pas être une « chambre de torture », qu’est-ce que cela signifie ?
        • Jorge Maria Bergoglio a-t-il été un confesseur sévère ou indulgent ?
    • III Chercher le moindre
      rai de lumière
        • Que faut-il pour obtenir la miséricorde ? Une certaine prédisposition est-elle nécessaire ?
        • Comment fait-on pour se reconnaître pécheur ? Que diriez-vous à quelqu’un qui n’a pas l’impression de l’être ?
        • Don Luigi Giussani citait toujours cet exemple tiré du roman de Bruce Marshall Un sou par homme. Le héros du livre, l’abbé Gaston, doit confesser un jeune soldat allemand que les résistants français ont condamné à mort. Le soldat avoue sa passion pour les femmes, ainsi que les nombreuses aventures qu’il a eues. L’abbé lui explique qu’il doit se repentir afin d’obtenir le pardon et l’absolution. Le jeune homme lui répond : « Comment voulez-vous que je me repente ? Cela me plaisait, et si j’en avais l’occasion, je le referais, même maintenant. Comment voulez-vous que je me repente ? » L’abbé Gaston, qui veut absoudre ce pénitent frappé par le destin, et désormais à deux doigts de la mort, a alors un éclair de génie, et demande : « Mais toi, tu regrettes de ne pas le regretter ? » Et le jeune homme de rétorquer, spontanément : « Oui, je regrette de ne pas le regretter. » En d’autres termes, je suis désolé de ne pas me repentir. C’est le rai de lumière qui permet l’absolution.
    • IV Pécheur,
      comme Simon-Pierre
        • Vous vous êtes défini plus d’une fois comme un « pécheur ». Quand vous avez rencontré des détenus à Palmasola, en Bolivie, pendant votre voyage en Amérique latine en 2015, vous avez dit : « Devant vous se trouve un homme à qui l’on a pardonné ses nombreux péchés… » Il est frappant d’entendre un pape parler ainsi de lui-même…
        • Pourquoi sommes-nous des pécheurs ?
        • Quel conseil donneriez-vous à un pénitent pour une bonne confession ?
        • Et quels conseils aimeriez-vous donner à un prêtre qui vous demanderait comment faire pour être un bon confesseur ?
    • V Trop de miséricorde ?
        • Il y a quelques années, dans une école du nord de l’Italie, un professeur de religion a expliqué à ses élèves la parabole du « fils prodigue » ; il leur a ensuite demandé de rédiger un texte libre, en réécrivant l’histoire qu’ils venaient d’entendre. Dans l’immense majorité des cas, les élèves avaient choisi la fin suivante : le père reçoit le fils prodigue, le punit sévèrement et lui impose de vivre avec les serviteurs. Cela lui apprendra à dilapider toutes les richesses familiales…
        • Comment affronter le complexe du fils aîné de la parabole ? On entend parfois dire, y compris au sein de l’Église : trop de miséricorde ! L’Église doit condamner le péché…
    • VI Pasteurs,
      non docteurs de la Loi
        • Peut-il y avoir miséricorde sans la reconnaissance de son propre péché ?
        • Que pensez-vous de ceux qui confessent toujours les mêmes péchés ?
        • Puis-je vous demander quelle est votre expérience de confesseur avec les homosexuels ? Vous êtes resté célèbre pour la phrase que vous avez prononcée lors de la conférence de presse, durant votre vol de retour de Rio de Janeiro : « Qui suis-je pour juger ? »
        • Peut-il y avoir opposition entre vérité et miséricorde, ou entre doctrine et miséricorde ?
        • Pourquoi, quand vous commentez l’Évangile dans vos homélies matinales à Sainte-Marthe, parlez-vous si souvent des « docteurs de la Loi » ? Que représentent-ils ?
        • Et qu’en est-il du risque de « contagion », du risque de se laisser contaminer ?
        • Vous avez cité à plusieurs reprises des exemples d’attitudes de fermeture : qu’est-ce qui éloigne les gens de l’Église ?
        • Dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, vous avez écrit : « Un petit pas, au milieu des grandes limites humaines, peut être plus agréable à Dieu que la vie apparemment correcte de ceux qui passent leurs jours sans affronter de grosses difficultés. » Qu’est-ce que cela signifie ?
    • VII Pécheurs, oui,
      corrompus, non
        • Dans la bulle d’indiction du jubilé de la Miséricorde, vous avez écrit : « Si Dieu s’arrêtait à la justice, Il cesserait d’être Dieu ; Il serait comme tous les hommes qui invoquent le respect de la loi. La justice seule ne suffit pas et l’expérience montre que faire uniquement appel à elle risque de l’anéantir. »
        • La miséricorde a-t-elle aussi une valeur publique ? Quel écho peut-elle avoir dans la vie sociale ?
        • Puis-je vous demander comment on peut concilier justice terrestre et miséricorde, surtout lorsque quelqu’un est coupable de fautes graves et de crimes terribles ?
        • Vous avez dit, durant une homélie à Sainte-Marthe : « Pécheurs, oui, corrompus, non ! » Quelle différence y a-t-il entre péché et corruption ?
        • Plus encore que le péché, la corruption tient une place non négligeable dans la société : il suffit de lire les journaux…
        • Vous avez dit à plusieurs reprises : « Dieu ne Se lasse jamais de pardonner, c’est nous qui nous lassons de Lui demander pardon. » Pourquoi Dieu ne Se lasse-t-Il jamais de pardonner ?
        • Comment peut-on enseigner la miséricorde aux enfants ?
    • VIII Miséricorde et compassion
        • Quelles différences et quels points communs y a-t-il entre miséricorde et compassion ?
        • Quels points communs et quelles différences existe-t-il entre la misère de Dieu et celle des hommes ?
    • IX Pour vivre le jubilé
        • Quelles sont les expériences les plus importantes qu’un croyant devrait vivre durant l’Année sainte de la Miséricorde ?
        • Les fameuses « œuvres de miséricorde » de la tradition chrétienne sont-elles encore valables en ce troisième millénaire, ou faut-il les repenser ?
  • Annexe
    Misericordiae Vultus
    Bulle d’indiction
    du jubilé extraordinaire
    de la Miséricorde
    François
    évêque de Rome
    serviteur des serviteurs de Dieu
    à ceux qui liront cette lettre
    grâce, miséricorde et paix

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