Réconcilier justice et miséricorde : Une question de salut expliquée par le théâtre médiéval Agnès Millet-Taunay

Résumé

« Avec l’année jubilaire de 2016, la Miséricorde divine s’est trouvée au coeur de toutes les discussions et l’enthousiasme n’a pas manqué. En effet, qui ne se réjouirait pas d’entendre parler de cette aimable dame ? Mais pendant tout ce temps, une autre était souvent oubliée : la Justice divine... Il était pourtant une époque où l’une n’allait jamais sans l’autre. S’il est plaisant de parler de notre « avocate » Miséricorde, il est plus subtil et complexe de montrer l’étroite articulation et la belle complémentarité des deux vertus divines dans le coeur de Dieu. » C’est pourtant ce que le « Procès de Paradis » – en particulier celui écrit au XVe par Arnoul Gréban, étudié ici – a réussi en laissant résonner la voix de Justice avec laquelle la douce Miséricorde devait nécessairement s’accorder. Ainsi, sur les échafauds du théâtre médiéval, les vertus personnifiées s’opposent, après la Chute de l’homme, dans un débat à succès dont l’issue n’est autre que la Rédemption de l’humanité. Agnès Millet-Taunay, professeur de lettres, met ici à notre portée ses recherches universitaires sur un sujet riche et trop peu connu, qui nous fait gravir facilement – et en vers – de sublimes sommets de théologie. Tentons donc un plongeon dans le prétendu « obscurantisme » du Moyen Âge pour en ressortir baignés d’une édifiante lumière. »

Auteur :
Millet-Taunay, Agnès
Éditeur :
France, Éditions des Cimes,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
116 pages
ISBN :
9791091058261.
Domaine public :
Non
Téléchargement du livre au format PDF pour « Réconcilier justice et miséricorde »

Table des matières

  • Mention légale
  • À propos de ce livre numérique :
  • Quatrième de couverture.
  • Sommaire.
  • PRÉFACE.
  • INTRODUCTION.
  • PREMIÈRE PARTIE. Le Procès de Paradis : origine et succès d'un catéchisme vivant.
    • 1. Miséricorde et Justice : de l'association biblique au conflit théâtral.
      • Origine et symbolique bibliques du couple Justice-Miséricorde.
      • Naissance du Procès de Paradis : de la Bible au théâtre.
    • 2. Manifestations de l'opposition des allégories Justice et Miséricorde.
      • Opposition des symboles.
      • Opposition des voix.
    • 3. Enseignement et édification : un catéchisme à succès.
      • Les allégories du Procès attendues pas le public.
      • Les moyens d'édification du spectateur.
  • DEUXIÈME PARTIE. Le Procès de Paradis au cœur d'un système théâtral symboliste et dualiste.
    • 1. Le dispositif scénique du Mystère : une image médiévale à déchiffrer.
      • L'espace théâtral défini par les échafauds.
      • Cercle ou rectangle : l'univers théâtral structuré par le Paradis et l'Enfer.
      • Le symbolisme de l'orientation Est/Ouest, droite/gauche.
    • 2. Le Paradis et l'Enfer : opposition figurative et textuelle.
      • L'opposition figurative : typologie de ces lieux dramatiques.
      • L'opposition textuelle : la cacophonie des "procès d'enfer".
      • Une fausse dualité dénoncée par le Procès de Paradis.
  • TROISIÈME PARTIE. De l'éclatement à l'unité : l'élaboration d'une théologie de la Rédemption.
    • 1. Le procès de l'homme : victoire pour Miséricorde et satisfaction pour Justice.
      • La comparaison homme/ange en faveur de l'homme.
      • Les modalités de rachat : l'utilisation de la substitution.
    • 2. Liberté de Dieu et nécessité de satisfaire à la justice.
      • Soumission apparente du Père.
      • Désignation et volonté du Fils.
    • 3. Réconciliation externe et interne par le Fils de Dieu.
      • Le nouvel Adam, "voie" du salut.
      • La miséricorde au sein de la justice ou la grâce surabondante.
  • CONCLUSION.
  • ANNEXES. À propos de l'interdiction des Mystères, trois pistes.
    • Extrait du Théâtre en France au Moyen Âge de Gustave Cohen,
    • Extrait de l'article de Bernard Faivre
    • Extrait du Jeu de la Passion de Jean-Pierre Bordier
  • BIBLIOGRAPHIE.
  • Fin de la lecture de :

Commentaires

Laisser un commentaire sur ce livre