Table des matières

• INTRODUCTION
  La philosophie n’est pas un empire
  dans un empire
  • Un peu d’indisciplinarité
  • En ligne de mire de l’enquête : ce que philosopher veut dire
  • Que va-t-il se passer dans ce livre ?
  • Remarques de méthode sur l’enquête
• PREMIÈRE PARTIE Apprendre à philosopher aujourd’hui :
  le poids d’un héritage mythologique
  • CHAPITRE 1 Situation de l’enseignement
    de la philosophie
    • La suppression de la philosophie ? Deux épisodes traumatisants et catalyseurs de la mythologisation
    • Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : la démocratisation refoulée
  • CHAPITRE 2 Fin de siècle : la possibilité d’une ouverture ?
    • 1973-2003 : L’âge des querelles et de la massification
    • L’« entre soi », ou le circuit fermé de l’institutionnalisation
    • Le recrutement des professeurs : un peu d’air frais ?
• DEUXIÈME PARTIE Qui est concerné par la philosophie ?
  Du public imaginaire au public réel
  • CHAPITRE 3 Le public (imaginaire)
    de l’humanisme abstrait
    • Les clameurs du démocratisme face à la réalité démographique
    • Un certain mépris pour le peuple
    • Critique de la prétendue « difficulté » de la philosophie
    • Fenêtre I. La philosophie « hard »
    • « La philosophie concerne l’intelligence »
    • Misères du solipsisme pédagogique
  • CHAPITRE 4 Que peut nous apprendre le refus
    d’enseigner la philosophie au deuxième sexe ?
    • Une exclusion inconséquente
    • Exemple I. Les lycées professionnels sans philosophie
  • APPENDICE I La métaphore du « couronnement »
    • La notion de « profil » pour comprendre la loi de la mythologisation
    • L’obsession du point fixe et ses dérivations scolaires : quatre premiers profils
    • Fenêtre II. Les décorations de « Générale La Philo »
    • Une haute opinion de soi : quatre autres profils
    • Fenêtre III. La « maturité » : une invention de Tweedeldee et Tweedeldum
    • Comment créer les conditions d’inefficience d’un apprentissage ?
    • Fenêtre IV. La philosophie comme carnaval
    • Neuvième et dernier profil
• TROISIÈME PARTIE À quoi joue l’enseignement
  de la philosophie ?
  Modes pédagogiques
  de l’esprit de sérieux
  • CHAPITRE 5 Quelles sont les impasses
    de l’idée de « jeu sérieux » ?
    • Délire d’importance et discours d’importance
    • Jouer avec la culture sans scrupule : premier contact avec l’hypolepse
    • La philosophie comme « jeu de langage »
    • Fenêtre V. Cet obscur objet nommé philosophie
    • Taxinomie de quelques jeux philosophiques
    • Exemple II. L’absence de tout professeur
    • Exemple II bis. Pourquoi se limiter à un corps unique ?
  • CHAPITRE 6 Comment les modes pédagogiques
    se sont-ils (elles) succédé ?
    • Première règle du jeu : la répétition d’un savoir constitué par d’autres
    • Deuxième règle du jeu : la rencontre d’un maître
    • Fenêtre VI. Le redoublement comme expérience de dédoublement
    • Troisième règle du jeu : la confrontation directe aux textes philosophiques
    • La règle zéro : un bon philosophe sait enseigner
    • Exemple III. Les élèves trichent, paraît-il, dans les devoirs-maison
• QUATRIÈME PARTIE La philosophie
  peut-elle demeurer critique
  dans l’institution scolaire ?
  • CHAPITRE 7 Comment mettre une note à la liberté ?
    • Les ressources critiques du matériau à enseigner
    • Fenêtre VII. L’évaluation » : urgence et rentabilité
    • Analyse d’un sophisme : « En notant les travaux des élèves, on ne juge pas les personnes »
    • La marchandisation de la note scolaire : même en philosophie
    • Fenêtre VIII. Avoir enfin le loisir de penser
    • Exemple IV. De l’évaluation à la sélection-élimination
  • CHAPITRE 8 D’où viennent les amours philosophiques ?
    • La canonisation pour lutter contre la « barbarie »
    • Trois propriétés du canon : sanctification, réification, totalisation
    • Le destin paradoxal des philosophes canonisés
    • Fenêtre IX. La philosophie au musée
    • Exemple V. La dommageable densité des textes philosophiques
  • APPENDICE II Qu’est-ce que la philosophie ?
    • La vulgarité de l’émancipation, ou le refus de la scission préalable
    • Croire pouvoir émanciper l’autre : un pari fou ?
    • Fenêtre X. Le complexe de Cassandre comme symptôme du délire de certitude
    • L’inconséquence : l’ennemi traqué par l’apprentissage de la philosophie
    • Hypothèses directrices pour une philosophie pratiquée
  • CONCLUSION Émancipation et institutionnalisation
  • Index
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