Le traître et le néant Gérard Davet, Fabrice Lhomme

Résumé

Dix ans après Sarko m'a tuer.Cinq ans après « Un président ne devrait pas dire ça... » Voici le nouveau livre politique de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, grands reporters au journal Le Monde. Après Sarkozy et Hollande, ils ont enquêté sur Emmanuel Macron. Plus de cent dix témoins de premier plan parlent, à visage découvert, crûment.Ils confient aussi leurs documents.Les auteurs racontent le pouvoir solitaire d'un homme suprêmement habile, éperdu de lui-même. Ils révèlent les dessous de la conquête de l'Élysée, puis l'exercice de la toute-puissance, et la vaine quête d'une idéologie.La trahison a enfanté le néant.

Auteur  :
Davet, Gérard, Auteur du texte
Contributeur  :
Lhomme, Fabrice, Auteur du texte
Éditeur :
Paris, Fayard,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (628 p.) ; 24 cm
ISBN :
9782213705309.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Table des matières
  • Préface
    LOOKING FOR MACRON
  • Prologue
    • « Les Français ne l’aiment pas.
      Il ne les connaît pas, il ne leur ressemble pas. »
    • « On n’a jamais vu sous la Ve République un gouvernement aussi faible. »
    • « Il peut raconter ce qu’il veut,
      sa culture philosophique est “gentille”. »
  • I Le traître
    • Chapitre 1 L’ascension
      • « Il a un talent de séduction sur les personnes
        de pouvoir plus âgées que lui
        qui est sans équivalent dans le monde ! »
      • « Il était très bon pour la mise en lumière
        des rapports auxquels il avait contribué,
        c’est un talent. »
      • « Il y a quand même quelqu’un qui a créé Macron ! Attali, quel que soit l’événement mondial,
        c’est lui. »
    • Jacques Attali
      Le guide
      • « J’ai dit à Emmanuel :
        “Hollande ne veut pas de vous. Partez !” »
      • « Ne me mettez pas en situation
        de dire du mal de lui. »
    • Chapitre 2 La fortune
      • « Il avait un CV assez vide, et il doublait
        tout le monde par la file de droite. »
      • « Ce type est un enfoiré, il joue contre nous. »
      • « Le message qu’ils me font passer,
        c’est : “Il faut que Macron soit
        secrétaire général de l’Élysée.” »
    • Alain Minc
      Le mentor
      • « Il a fait carrière avec les vieux.
        Après, il n’aime que lui… »
      • « J’aurais signé le certificat de décès,
        car il est mort ! »
      • « Il est entouré de zombies ! »
    • Chapitre 3 Le double jeu
      • « Je l’ai toujours trouvé hyper fake,
        il y avait un truc qui sonnait faux. »
      • « Je veux gagner de l’argent pour être riche
        avant d’entrer en politique. »
      • « Il racontait des trucs super intimes
        sur Hollande, c’était moche. »
      • « Quand je vais revenir, je vais tout péter ! »
    • Stanislas Guerini
      Le soutier
      • « Comment on fait une formation politique
        en mettant l’adhérent vraiment au cœur du truc ? »
      • « Emmanuel, c’est un boulimique, et il n’a pas d’enfant, il dort quatre heures par nuit. »
      • « Le regard de Macron sur le fond du quinquennat de Hollande est parfois dur. »
    • Chapitre 4 L’argent trouble
      • « Montebourg s’était très vraisemblablement
        fait doubler par Macron en 2014. »
      • « Le deal General Electric, c’est Macron qui le fait, il était secrétaire général adjoint. »
      • « Je trouve que c’est un mélange des genres extrêmement malheureux, pour le moins. »
      • « Des gens qui ont bénéficié grâce à Macron d’honoraires considérables et qui ont mobilisé
        leurs réseaux pour donner de l’argent. »
      • « Après réflexion, le parquet de Paris
        ne souhaite pas communiquer sur ce(s) dossier(s). »
    • Matthieu Pigasse
      L’adversaire
      • « Il est pour moi le produit le plus pur de l’élitisme français, au sens du microcosme parisien. »
      • « Tu fais une erreur tragique, vous confiez
        des responsabilités importantes à quelqu’un
        qui n’est pas de notre camp. »
      • « Avec les médias, il a une relation ambivalente de séduction/menace. »
    • Chapitre 5 Le dépucelage
      • « Macron ? Pourquoi tu as mis Macron ? »
      • « Ils me prennent pour une quiche ! »
      • « Macron est né d’une frustration,
        et de la bêtise de Manuel Valls. »
    • Julien Dray
      Le précepteur
      • « Il a un entourage jeune qui n’a connu
        que des succès, qui a un regard très méprisant. »
      • « Tu me mets dans la merde,
        pourquoi tu te barres ? »
    • Chapitre 6 La drôle de guerre
      • « Il attire plus la lumière que toi,
        tu es un peu jaloux… »
      • « Fillon était tellement grillé que, pour eux,
        il ne restait plus que Macron. »
      • « Macron m’a foutu le bordel
        dans le gouvernement. »
      • « T’es un connard, tu m’emmerdes, Valls ! »
      • « C’est dégueulasse de l’avoir traitée comme ça. »
    • Manuel Valls
      Le rival
      • « Nous, on sait qu’il est en train
        de recueillir des fonds ! »
      • « J’ai demandé plusieurs fois
        sa tête à Hollande, oui. »
      • « Il m’a fait les poches, mais c’est comme ça… »
    • Chapitre 7 La conjuration
      • « Réfléchissez à quelque chose
        qui nous permette de peser très fortement
        sur l’élection présidentielle de 2017. »
      • « Cette élection mérite mieux que ça, le retour de Sarko, Hollande et tout, c’est pas possible. »
      • « C’est là qu’on a trouvé le nom En Marche !, autour d’une bouteille de rhum. »
      • « C’est pas possible que ça s’appelle En Marche ! Ça rappelle la Grande Marche sur Rome
        de Mussolini ! »
      • « C’était discret, volontairement,
        pour que Hollande ne l’apprenne pas. »
      • « L’espèce de dévoilement de la candidature
        reste, de mon point de vue, ultra-ambiguë.
        Ils avancent masqués. »
    • Christophe Castaner
      Le groupie
      • « Je vais voir un techno et je découvre quelqu’un qui a le goût de la politique. »
      • « On savait qu’il était fliqué par l’étage voisin ! Sapin, il comptait tout, les repas, les dépenses… »
      • « Nous, en gros, on a un seul objectif,
        c’est l’empêchement de Hollande. »
    • Chapitre 8 La liquidation
      • « Elle avait les cendres de Michel Rocard
        dans sa voiture. »
      • « DSK est assassin sur Macron. Il lui en veut beaucoup d’avoir flingué la gauche. »
      • « Macron n’est pas un continuateur,
        c’est un récupérateur. »
    • Philippe de Villiers
      Le camelot
      • « Il envoie un message à la droite conservatrice, souverainiste, pour pas cher. »
      • « Quand vous n’avez pas de de convictions,
        vous pouvez passer une soirée avec de Villiers… »
      • « Édouard Philippe, il ne va pas
        m’emmerder longtemps. »
      • « Il saute sur tout ce qui bouge,
        c’est un chien fou. »
      • « Nous sommes une vieille famille de chevaliers français. Et donc, là, vous venez de m’insulter. »
    • Chapitre 9 L’assassinat
      • « Tu vas te faire défoncer la gueule si tu fais ça, avec le label Rothschild. »
      • « Il y a un coup à jouer. Il n’y a personne, Hollande est quand même très affaibli. »
      • « Tu me compares à Macron ?
        Je n’ai plus rien à faire ici ! »
      • « Macron, il a eu Hollande à l’affection,
        et c’est ça qui est terrible. Hollande l’aimait. »
    • François Hollande
      Le pigeon
      • « Tu ne vas pas régler le problème grec
        avec Varoufakis, laisse faire Sapin ! »
      • « Il faut que tu partes !
        Dis-le-nous franchement ! »
      • « Macron ne trouvera personne
        pour se faire trouer la peau à sa place. »
    • Chapitre 10 La rumeur
      • « La rumeur gay, concernant Macron,
        c’est Villin. »
      • « Il n’a rien à faire chez les socialistes,
        c’est juste un collabo. »
      • « Macron n’apprend pas le pays dans la presse,
        leur vision ne lui apporte rien. »
    • « Mimi » Marchand
      L’entremetteuse
      • « Et je sais d’office que ce mec n’est pas homosexuel, j’ai trop l’habitude. »
      • « Ce couple n’a pas d’amis. C’est des gens
        qui se sont construits tous les deux.
        Ils se suffisent totalement à eux-mêmes. »
      • « On va se prendre des seaux de merde
        sur la gueule. »
      • « Benalla, je l’ai vu pleurer ; je partais en vacances, et je lui ai donné les clés de la maison. »
  • II Le néant
    • Chapitre 11 Le « nouveau monde »
      • « C’est comme s’il avait cligné des yeux
        en même temps que les miens, respiré mon air et été oxygéné par ma pensée. »
      • « Je ne veux pas te mettre dans la merde. »
      • « Il n’y avait personne ayant vécu,
        juste des promotions de crânes d’œuf. »
    • François Baroin
      L’élu
      • « Le “en même temps”, c’est vraiment
        “tout et son contraire”. »
      • « Comment on peut faire confiance à un type
        qui trahit la confiance de celui qui l’a fait ? »
      • « Il fait un discours interminable, les mecs se barrent parce qu’ils ont des trains à prendre. »
      • « C’est un être attaché par rien, à rien ni personne, un être lesté par aucune contrainte. »
    • Chapitre 12 L’imposture
      • « Au fond, il n’est proche de personne,
        il est proche de lui-même. »
      • « Les “premiers de cordée”, c’est une idéologie absolument insupportable, à l’encontre
        de la gauche. C’est un politicard, Macron. »
      • « Macron restera comme le président des riches
        et le président des villes. »
    • Aurélien Pradié
      L’imprécateur
      • « Vous venez au contact : avec des centaines
        de CRS, ce n’est pas très compliqué. »
      • « C’est une imposture, et c’est une imposture coupable, parce qu’elle est méprisante. »
      • « Bernard Arnault appelle son ami Emmanuel en disant : “J’ai besoin qu’on me rende un service” ? »
    • Chapitre 13 L’impéritie
      • « Griveaux a fait quand même pas mal d’erreurs, comme Sibeth Ndiaye en a commis. »
      • « Castaner, c’est un gâchis humain,
        personnel, politique. »
      • « On n’aime pas faire des erreurs,
        on est de bons élèves. »
    • Nathalie Loiseau
      La gaffeuse
      • « Comment il va, le petit frisé ? »
      • « Vous n’y êtes pas du tout,
        vous allez entrer au gouvernement ! »
      • « Françoise Nyssen, elle en a pris plein la gueule. »
      • « S’ils commencent à me faire chier,
        je vais partir… »
    • Chapitre 14 La toute-puissance
      • « Vous n’en avez rien à foutre des gens ! »
      • « Patrick, vous allez le virer ? »
      • « Au fond, il aura eu une année,
        jusqu’à l’affaire Benalla, et puis à partir de là
        ça a commencé à partir en vrille. »
      • « Il a éliminé toute l’équipe, autour de lui,
        qui l’a porté au pouvoir. »
    • Pierre Person
      Le « dépité »
      • « Je pense qu’il m’a pris pour un dingue,
        qui était toujours dans ses basques. »
      • « On était absolument arrogants,
        on considérait que l’Assemblée
        était une chambre d’enregistrement. »
      • « C’était une erreur absolue de posture. »
    • Chapitre 15 L’avatar
      • « Macron, au fond, c’est le président
        du non-lieu. »
      • « La nation France n’est pas seulement
        un cocktail de Notre-Dame et de start-up. »
      • « Le plus probable, c’est que le macronisme,
        c’est l’action et l’opportunisme. »
    • Stéphane Bern
      Le bouffon
      • « Même Alexis Corbière est aujourd’hui obligé
        de reconnaître que je fais du bon boulot. »
      • « Ah, ça, ils ont la cuisse ferme, mais pour le reste, le cerveau n’est pas plein. »
    • Chapitre 16 L’incompréhension
      • « On ne peut pas vraiment faire bien de la politique si on n’aime pas sincèrement les autres. »
      • « C’est une bagnole conduite sur un terrain glissant, avec du brouillard, et il a des lanternes. »
      • « Macron, c’est un con, et on vient te le dire. »
    • François Patriat
      Le talisman
      • « Moi, j’ai un pois chiche,
        toi, tu as un melon dans le cerveau… »
      • « Dès qu’ils voient les journalistes,
        c’est crucifix et gousses d’ail ! »
      • « Les cadeaux qu’il fait aux patrons aujourd’hui, c’est insupportable… »
    • Chapitre 17 L’insuffisance
      • « Moi, je parle mieux la poésie araméenne
        que le Guerini moyen. »
      • « Stanislas Guerini, je pense qu’il n’est pas fait pour être chef de parti. »
      • « Je sais bien qu’il n’y a pas de parti, c’est pour ça, d’ailleurs, que j’en ai quitté la direction. »
    • François Bayrou
      Le tuteur
      • « J’étais absolument déterminé à me présenter, même si je ne l’avais pas dit. »
      • « Le jour même, il passe de 17 à 24 %,
        et il n’en a plus jamais bougé. Je le savais. »
      • « Ferrand, Delevoye, tous les mecs du système
        qui voulaient des places pour eux
        et la totalité du pouvoir. »
      • « Je pense que, pour l’essentiel, ils se trompent. Leur vision du monde n’était pas la bonne. »
    • Chapitre 18 La suffisance
      • « Il a compris où l’entraînaient les forces
        des groupes qui l’entouraient. »
      • « Je pense qu’on est face à des gens qui n’ont jamais vécu à moins de 2 000 euros par mois. »
      • « Une très grande majorité des ministres
        était contre cette réforme. »
      • « La nature profonde d’Édouard Philippe,
        c’est d’être un conseiller d’État. »
    • Marlène Schiappa
      L’opportuniste
      • « Mais ça ne va pas de faire ça, on est en deuil
        de François Hollande, c’est dégueulasse… »
      • « Dès qu’on avait quelqu’un de droite,
        on le prenait et on ne le lâchait plus. »
      • « Il y a des ministres qui n’ont pas réussi
        à incarner quelque chose. »
    • Chapitre 19 La faute
      • « Et moi, quand j’étais au pouvoir,
        il y avait combien de masques ? »
      • « La gouvernance de la crise a souffert
        de défauts majeurs. »
      • « Si on racontait ces histoires aux Français…
        On ne couvrait même plus nos morts ! »
      • « Le Conseil scientifique est très désabusé.
        Il y a eu un divorce avec la science. »
      • « Les faits ont donné tort à Macron. »
      • « La première fois, c’est donc une erreur ;
        la deuxième fois, c’est une faute. »
      • « Une vision libérale et électoraliste. »
    • Christophe Lannelongue
      Le sacrifié
      • « On va crever comme des chiens… »
      • « Véran a raconté des saloperies
        sur mon compte. »
    • Chapitre 20 Le pacte
      • « Le détournement de pouvoirs auquel s’est livré sans vergogne M. Dupond-Moretti. »
      • « Sauver Nicolas Sarkozy d’une possible condamnation qui aurait mis à mal
        ce projet d’alliance politique. »
      • « Éric Dupond-Moretti nous a fait comprendre qu’il allait déposer plainte contre le PNF. »
      • « Les répercussions professionnelles
        sur ce magistrat sont réelles. »
      • « Sarkozy a été très sensible à la considération
        que Macron lui a donnée. »
    • Ulrika Delaunay-Weiss
      La cible
      • « Éliane Houlette avait des attitudes blessantes, parfois d’humiliation,
        de mépris à l’égard de collègues. »
      • « Nous sommes au cœur d’une vaste manipulation, qui n’a que pour objet de servir
        ces intérêts privés et politiques. »
    • Chapitre 21 Le néant
      • « L’opportunisme, il est consubstantiel
        à la politique, il ne faut pas se mentir. »
      • « Il n’a pas d’amis, c’est un aventurier.
        C’est Rastignac sans lien avec personne,
        sauf avec lui-même. »
      • « Le macronisme, c’est de l’ordre
        de la tactique militaire, ce n’est pas de l’ordre
        de l’idéologie politique. »
      • « Le macronisme, c’est Macron.
        Et le macronisme mourra avec Macron. »
  • Épilogue
  • Remerciements

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