Normativité et déconstruction : digression dans les "Leçons sur l'éthique" de 1920 Husserl présenté, traduit et annoté par Marie-Hélène Desmeules et Julien Farges

Résumé

Au cours du semestre d'été 1920, Husserl consacre plusieurs heures de ses Leçons sur l'éthique à une "Digression" destinée à clarifier le concept de normativité et le statut des sciences normatives. Les analyses qu'il y développe conduisent non seulement à préciser le statut de l'éthique ou le rapport entre vérité et valeur, mais aussi à revenir sur le sens de la distinction entre les sciences de la nature et les sciences de l'esprit grâce à la méthode de déconstruction, qui trouve là sa première définition explicite. Tout en comblant certaines lacunes de ses grands exposés programmatiques, cette Digression témoigne de l'originalité du traitement que Husserl réserve à des thématiques devenues omniprésentes dans la philosophie contemporaine.

Auteur :
Husserl, Edmund (1859-1938)
Editeur scientifique :
Desmeules, Marie-Hélène ; Farges, Julien
Éditeur :
Paris, Vrin,
Collection :
Bibliothèque des textes philosophiques
Genre :
Essai
Langue :
français.
Note :
En appendice, choix de textesGlossaire. Index
Mots-clés :
Nom commun :
Norme (morale)
Description du livre original :
1 vol. (201 p.) ; 18 cm
ISBN :
9782711629237.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • PRÉSENTATION
    • I. La thématisation de la normativité (§ 1 à 7 et § 13)
      • Normativité et structure de l’intentionnalité
      • L’extension progressive des considérations normatives de Husserl
      • Éthique et normativité
    • II. La méthode de la déconstruction (§ 8 à 12)
      • Déconstruction et phénoménologie génétique
      • Déconstruction et monde de l’expérience pure
      • Déconstruction et fondation phénoménologique des sciences
  • Note des traducteurs
    • Nature et esprit. Sciences d’objets et sciences normatives. Sciences de la nature et sciences de l’esprit
      • <§ 1. La question de la différence entre les concepts relatifs à des objets et les concepts de l’ordre de la raison. L’imbrication de l’ego, de l’acte de l’ego, du sens et de l’objectité. La différence entre l’objet effectif et l’objet présumé>
      • <§ 2. L’autonomie de la science du sens par rapport à la science des actes. Le sens idéal n’est pas une idée générique des actes>
      • <§ 3. La différence entre la recherche portant sur le sens pur qui est objective et celle qui est normative>
      • <§ 4. La normation [Normierung] des actes et l’idée d’une science idéale de la raison elle-même>
      • <§ 5. Propositions déterminantes et objets originaires, primitifs, de la détermination dans les sphères de la connaissance, de l’évaluation et du vouloir>
      • <§ 6> Récapitulation et complément immédiat < : le réfléchissement de toutes les effectuations de sens de l’ordre de l’affectivité et de la volonté dans la connaissance théorique>
      • <§ 7. La subordination réciproque des sciences normatives principielles. La question des types de normes auxquelles peuvent être soumis les domaines scientifiques délimitables au sein du monde ambiant>
      • | <§ 8. L’obtention d’un premier concept de l’expérience pure et de ses objets par la déconstruction des couches de savoir>
      • <§ 9. La méthode de la déconstruction et le monde déconstruit de l’expérience pure comme couche abstractive inférieure du monde ambiant donné concrètement>
      • <§ 10. La science de la nature et la psychologie comme sciences issues d’une expérience pure. L’absurde naturalisation psychologique de l’ego>
      • <§ 11. L’impossibilité de penser un monde sans liaison causale entre charnellité et subjectivité. La question de la portée de la psychophysique. La psychologie naturaliste par opposition à la psychologie phénoménologique>
      • <§ 12. Les sciences de l’esprit comme sciences des objectivités spirituelles et des sujets spirituels qui les produisent. La genèse spirituelle sous la forme d’un devenir historique>
      • <§ 13. Les sciences normatives de l’esprit et leur idée ultime, critique>
        • <a) La différence entre les sciences de l’ esprit normatives et celles qui sont non-normatives>
        • <b) L’équivocité du mot « évaluer »>
        • <c) Les évaluations dans les sciences de l’esprit singulières et dans l’éthique. L’idée pratique d’un meilleur monde possible et d’une meilleure humanité possible>
    • Appendice XIV (AU § 3)
    • Appendice XV (AU § 6)
    • Appendice XVI (AU § 7)
    • Appendice XVII (AU § 8)
    • | Appendice XVIII (AU § 8 et à l’appendice XVII)
    • Appendice XIX (AU § 9)
    • Appendice XX (AU § 11)
    • Appendice XXI (AU § 12)
    • | Appendice LIV (AU § 12)
    • | Appendice XXII (AU § 13 b)
  • GLOSSAIRE

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