Grands boulevards : roman Tonie Behar

Résumé

Suite à une rupture sentimentale, Doria, ravissante comédienne de 28 ans, toujours en attente d’un rôle mais sans cesse débordée, s’installe chez son père Max, amateur de poker et de femmes, irrésistible mais léger comme la fumée de ses cigares, locataire dans un immeuble des grands boulevards. C’est là, au 19 bis boulevard Montmartre, entre la Madeleine et la Bastille, près du Grand Rex, de l’Olympia, des théâtres et des bars, que tout se joue. La Banque Générale, propriétaire de l’immeuble, a décidé de le vendre à la découpe. Tous les locataires risquent l’expulsion. De Karim, sympathique patron du Broadway Boulevards, à Manuela, qui vend des sex-toys dans sa boutique nichée au fond de la cour, en passant par Sacha Bellamy, le beau gosse du 5e, Mira, la gardienne mélomane, ou Léo Klein, le mystérieux designer… une poignée de locataires atypiques vont s’unir contre la puissante Banque Générale. Avec sa cour carrée et ses appartements qui se font face, escalier A contre escalier B, l’immeuble se transforme en théâtre. On s’espionne d’une fenêtre à l’autre, on se fait la guerre et l’amour, on se cache dans les placards et on se met en scène sur la page Facebook de l’immeuble, dans l’espoir de faire plier la Banque…

Auteur  :
Behar, Tonie (1965-....)
Éditeur :
J.-C. Lattès,
Genre :
Roman
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (404 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm
ISBN :
9782709643948.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Novembre
    • 1 Derrière la porte, B.B. King susurrait
      Sweet Sixteen et les jetons cliquetaient
    • 2 Ce mélange de compassion
      et de moquerie qu’on réserve
      aux maris cocus
    • 3 Un séducteur toxique ?
      Arrête, tu me fais rêver…
    • 4 Rendre les femmes surhumainement belles
      ou terriblement humaines
    • 5 Le prélude de La Traviata
      s’éleva dans l’air du soir
    • 6 Une fois ses gants Mapa enfilés,
      il s’y employait avec une espèce de plaisir
      masochiste
    • 7 Un type tordu, tu veux dire…
      dans ton genre ?
    • 8 Elle était chez Max,
      mais elle se sentait aussi chez elle
    • 9 Son cerveau fit défiler
      un catalogue familier d’images érotiques
    • 10 Je suis une femme
      qui remarque ce genre de choses
    • 11 Il faut avouer que tu n’es pas
      très demandée non plus…
    • 12 Un regard d’où suintait
      le plus grand des mépris
  • Décembre
    • 13 Tendant ses mains gelées vers l’âtre
      comme une héroïne du XIXe siècle
    • 14 Un peu comme si la Nana de Zola
      était allée passer ses vacances à Marrakech
    • 15 Ce sentiment délicieux
      de retrouver les draps encore tièdes
    • 16 Regarder passer les filles,
      ça fait passer le temps
    • 17 Un Louis XIV quasi nu et très musclé,
      qui la laissa rêveuse
    • 18 Chacun se concentra sur ses pensées
      et, ce faisant, le bol de pistaches se vida
    • 19 La nuit traînait encore sur le boulevard
    • 20 Doria crépitait,
      effervescente comme une vitamine C
  • Janvier
    • 21 Un regard bleu, propre et sans mystère
    • 22 Il y a un truc encore pire que de sentir
      le vieux bouc, c’est de puer le jeune fauve
    • 23 La prochaine saison sans cesse reportée
      d’une série qu’on adorait
    • 24 Deux hommes et une femme,
      dégageant une forte aura administrative
    • 25 Ça te va bien de jouer les pasionarias
      de l’immobilier
    • 26 L’opéra n’était plus que le fantôme
      de lui-même
    • 27 L’important, c’est de bien jouer
      avec les cartes que la vie nous distribue
    • 28 Ce Sigmund, je l’attraperais bien
      par la peau des couilles
    • 29 Dans la peau d’une femme d’affaires dure
      en affaires
    • 30 Un message privé sur Twitter
    • 31 Un tee-shirt avec une tête de mort devant
      et sans soutien-gorge dedans
    • 32 Des gamins amoureux qui faisaient
      des bêtises aussi légères qu’eux
  • Février
    • 33 Si toi non plus, tu n’aimerais pas
      qu’on te chasse de chez toi
    • 34 Max est peut-être vieux
      mais ce n’est pas une personne âgée !
    • 35 De jeunes joueurs en sweat à capuche venus
      se frotter aux pointures sexagénaires
    • 36 Érotique et addictif, le patchouli était
      une senteur de mauvaise réputation
    • 37 Quand je te vois, tout s’accélère
      et ralentit à la fois
    • 38 Des filles à franges et des garçons
      à mèches s’entassaient sur les poufs en skaï
    • 39 Les miettes d’un festin pourtant
      de plus en plus énorme
    • 40 Après tout, c’était sa première affaire
      policière
  • Mars
    • 41 Définitivement faible face à ses yeux
      de velours et ses lèvres de miel
    • 42 Elvis peut baiser le cul de Chuck Berry
      et de Little Richard
    • 44 Je veux mettre du rêve dans le réel.
      On en a bien besoin, non ?
    • 45 Les abdos triomphants
      du footballeur portugais
    • 46 La ville lumière brilla
      de tous ses becs de gaz
    • 47 Paris est tout petit
      pour les gens de la nuit
    • 48 Décidément, ton avenir est aussi bien
      tracé que ta raie
  • Avril
    • 49 En matière d’imagination,
      Doria avait un don
    • 50 Et ses yeux souriaient tant
      qu’on y voyait danser des feux follets
    • 51 Le sous-marin, la mafia marocaine,
      des menottes roses
    • 52 Cet ado tout vibrant d’hormones,
      jamais rassasié, jamais fatigué
    • 53 Dans un chagrin d’amour,
      c’est le premier sourire qui compte
    • 54 Ça n’a rien à voir avec toi,
      mais puisque tu me le demandes, oui
    • 55 Des ondes de stress puissamment
      communicatives
    • 56 Une actrice en quête de rôle,
      au passé complètement décomposé
    • 57 Ce ton de la nuit, teinté d’ironie
      et d’affection factice
    • 58 Il est encore temps d’en faire un mensch
    • 59 Une de ces photos mythiques
      que sa mère avait brûlées
    • 60 Mille morceaux qui éclaboussèrent
      le parquet comme des gouttes de sang
    • 61 L’homme dont on rêve toutes
      mais qu’on est sûres de ne jamais garder
    • 62 Un baiser, vite
  • Mai
    • 63 Son œil vif qui flasha Max comme un radar
    • 64 Tu as eu des chagrins d’amour, toi ?
    • 65 Tu dois être bonne en soubrette
    • 66 Notre petit coin des grands boulevards
      était baptisé « le clitoris de Paris »
    • 67 Broadway Boulevard, restau-kebab-
      lounge-bar à chicha
    • 68 Le vent léger qui s’invitait par la fenêtre
      racontait des histoires de printemps
    • 69 Des bijoux technologiques qui peuvent
      tous nous transformer en James Bond
    • 70 Leurs pailles aspirant bruyamment
      les dernières gouttes
      au fond des verres vides
    • 71 Évaluer. Décider. Rien d’autre.
    • 72 Les hommes n’ont pas été créés
      pour consoler les femmes
    • 73 Vieillir dignement,
      ce n’est pas pour les mauviettes
  • Six mois plus tard…
  • Remerciements

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