Je n'ai jamais quitté l'école : entretiens avec Rodolphe Fouano Daniel Mesguich

Résumé

Entretiens. "Figure iconoclaste et romantique de la scène théâtrale, Daniel Mesguisch dérange et séduit. Le passeur incandescent, l’interrogateur passionné des textes n’a jamais cherché le juste milieu. Il lui préfère l’audace, le mouvement perpétuel, qu’illustre parfaitement son parcours « d’homme pressé » et d’agitateur d’idées. De son entrée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 1970, à vingt ans à peine, à sa mise en scène du Château de Kafka, qui le révèle à lui-même, il a construit un univers où l’on croise aussi bien Vitez ou Debauche que Sartre ou Derrida. Il va vite s’imposer comme l’un des grands noms de l’avant-garde, comédien, penseur et metteur en scène, en un temps où le théâtre est au cœur des débats philosophiques et sociétaux. Aujourd’hui à la tête du Conservatoire, il continue de bouleverser règles et codes, soucieux d’une exigence intellectuelle et artistique, mais aussi fidèle au meilleur des traditions. C’est cette vision idéaliste et ambitieuse qu’il dévoile à Rodolphe Fouano, au fil d’une conversation où il évoque sa formation, ses maîtres, ses combats et ses admirations. Mais aussi sa soif d’apprendre, toujours et encore, se révélant un homme de pensée et d’engagement humaniste." (l'éditeur)

Auteur  :
Mesguich, Daniel (1952-....)
Co-auteur :
Fouano, Rodolphe
Éditeur :
Paris, Albin Michel,
Langue :
français.
Pays :
France.
Mots-clés :
Nom de personne :
Mesguich Daniel 1952-.... -- Entretiens
Description du livre original :
1 vol. (195 p.-[8] p. de pl.) : ill., couv. ill. en coul. ; 23 cm
ISBN :
9782226189981.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Avant-propos
  • 1 Alger-Marseille
    • R.F : « Qui suis-je ? » s’interroge André Breton à l’incipit de Nadja. Comment un acteur, dont la vie est par définition faite de strates, de rôles, aborde-t-il la question de l’identité ?
    • L’acteur ne cesse de jouer à être un autre. C’est bien cela ?
    • Pourquoi vouloir toujours ainsi « échapper » ?
    • Vous rappelez là votre approche de la question quand vous étiez adolescent. Or, on le sait, « on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans ». Mais aujourd’hui ?
    • Lors de la réédition de L’éternel éphémère, en 2006, vous n’avez pas souhaité apporter de modifications au texte, expliquant qu’il témoignait d’un travail théâtral dans lequel vous étiez encore engagé et que le « mettre à jour » vous aurait conduit à le réécrire entièrement. Et d’inviter alors le lecteur à le considérer comme « un moment, une étape, une pierre d’achèvement sur un chemin inachevé ». C’était il y a deux ans. Où en êtes-vous ? Qu’en est-il de la notion de « progrès » dans une carrière, si ce n’est dans une vie ?
    • Distinguez-vous clairement les étapes de ce cheminement ?
    • Hamlet fut pour vous une révélation.
    • Nous parlons ici du passé. Que vous reste-t-il à parcourir, de votre point de vue ?
    • Comment définiriez-vous votre activité ?
    • C’est, tout de même, une vision assez romantique de l’artiste…
    • Vous avez rarement parlé de votre enfance en Algérie. Quel enfant étiez-vous ?
    • Quels souvenirs gardez-vous de l’école ?
    • Vous avez donc découvert la philosophie seul, sans entrer en terminale. Quelles furent alors vos premières lectures ?
    • Vous évoquiez tout à l’heure des relations harmonieuses avec vos parents. Sartre dit qu’il faut se faire « bâtard ». N’y a-t-il pas là une contradiction ?
    • Dans quelle mesure votre milieu familial explique-t-il votre amour du théâtre ?
    • Quand êtes-vous allé au théâtre pour la première fois ?
    • Votre père était boucher…
    • Et votre mère ?
    • Vous viviez avec vos parents très modestement.
    • Le jeune sartrien s’est rapidement émancipé du milieu familial.
    • Avez-vous été élevé dans le respect de dogmes religieux ?
    • Nous avons parlé d’étapes. Celle du conservatoire de Marseille a été déterminante. Et elle est pourtant apparue « par hasard », comme aurait dit Diderot dans Jacques le Fataliste. Apparemment sans rapport avec l’éveil de votre conscience politique…
    • Vous êtes formel : vous n’aviez pas, jusqu’à cet instant, le projet de faire du théâtre ?
    • Vous suivez alors le cours d’Irène Lamberton.
    • Vous n’aviez alors qu’une connaissance livresque du théâtre et comme expérience la seule pratique scolaire de la récitation. Vous souvenez-vous d’avoir ressenti un choc en montant sur un plateau ?
    • Combien de temps avez-vous suivi cet enseignement ?
    • Vous demandiez-vous quand même ce que vous alliez devenir ?
    • Vos parents, eux, devaient se poser la question.
    • Votre vie prend alors la forme d’une douce bohème…
    • Puis vous montez à Paris…
    • Vous avez été aussi l’élève de Tony Jacquot…
    • Comment avez-vous vécu votre échec initial au concours d’entrée du Conservatoire ?
  • 2 Vitez ou la « recouture »
    • Vitez a donc dû batailler pour que vous soyez reçu.
    • Arrivant de Marseille, vous connaissiez mal le monde du théâtre. Que représentait alors Vitez dans votre esprit ?
    • Paraphrasant Boileau, on pourrait analyser ce tournant dans votre formation en lançant : « Enfin Vitez vint… » Pourtant, il n’était pas encore devenu Vitez. Son rayonnement était assez confidentiel.
    • Si Vitez a eu un rôle si déterminant dans votre vie, c’est qu’il vous a permis d’établir un lien entre les deux côtés de vous-même, si l’on ose cette allusion proustienne…
    • Il vous fascine, littéralement.
    • Comment se passait un cours ordinaire ? Mais peut-être étaient-ils tous extraordinaires ?
    • Cette capacité de préparation en une fraction de seconde n’est-elle pas aussi servie par une forme de travail inconscient qui, lui, s’inscrit dans la durée ?
    • On comprend d’autant mieux votre analyse telle que vous la formulez aujourd’hui. Mais l’expérience que vous racontez est celle d’un tout jeune homme…
    • Quelle approche politique le jeune militant que vous étiez avait-il d’Antoine Vitez ?
    • Votre défiance à propos du travail était dans l’air du temps. Alliez-vous continuer à cultiver cette fainéantise en art de vie, ou vous êtes-vous quelque peu mis au travail ?
    • Dirigez-vous de la salle ou du plateau ?
    • Pour autant, il y a parfois le sentiment d’une adéquation…
    • Une dialectique ?
    • De la notion de déplacement, de transformation, sont issues votre vision du théâtre, mais aussi votre conception de l’enseignement…
    • Dans ses cours, Vitez savait-il où il allait ?
    • Parlant de Vitez, vous semblez faire un peu votre autoportrait !
    • Comment Vitez organisait-il son cours ?
    • Comment considérait-il les élèves ?
    • Parlait-il beaucoup des spectacles alors à l’affiche ?
    • Lui arrivait-il en revanche de relever des propositions intéressantes et d’attirer l’attention de ses élèves ?
    • Aimait-il vos spectacles ?
    • Avez-vous le souvenir précis de noms d’auteurs que Vitez vous a révélés quand vous étiez son élève ?
    • Revenons à la période où vous étiez son élève.
    • Vitez vous mettait en garde contre l’intransigeance…
  • 3 Debauche ou le magicien forain
    • Pierre Debauche a été, après Antoine Vitez, votre second maître au Conservatoire. Comment définir la complémentarité de leur enseignement ?
    • À quelle nécessité intérieure correspondent ces digressions chez un professeur, ou chez un metteur en scène ?
    • Comme le « bluff » avec Vitez ?
    • Leurs personnalités étaient également très différentes…
    • Vitez, on l’a vu, était alors très minoritaire au sein du Conservatoire. Les deux compères étaient-ils aussi complices pour faire bloc ?
    • Auquel des deux ressemblez-vous le plus ?
    • Trois mamelles, en quelque sorte…
    • Il y a eu d’autres influences depuis…
    • Retournons encore un peu, si vous le voulez bien, dans la classe d’Antoine Vitez. Vous étiez déjà un « révolutionnaire ». Il fut pour vous continuation autant que rupture… Qu’est-ce qui vous étonnait en lui ?
    • Vous étiez très jeune et pourtant déjà plein d’expérience…
    • En prison ? Vous voulez dire au poste ?
    • Alliez-vous beaucoup au théâtre ?
    • Vous alliez quand même au cinéma ?
    • Vitez et Debauche ont été vos maîtres de théâtre. Mais quels sont les cinéastes qui ont compté dans votre formation ?
    • Et dans les autres disciplines ?
    • Vous avez cependant connu d’autres pédagogues encore, comme François Florent.
    • Vous avez commencé à jouer très tôt…
    • Votre vie d’alors est bercée par les cours du Conservatoire vécu comme une université libre, vos premiers pas d’acteur et la douce bohème…
    • Aviez-vous de l’ambition ?
    • C’est ce que vous avez réalisé en 2007 avec Boulevard du boulevard du boulevard, un « spectacle dont l’humour soit la loi en même temps que la transgression »…
    • Vous avez expliqué déjà à quel point la notion de métier vous a longtemps été étrangère. À l’âge de vingt ans, aviez-vous cependant conscience des orientations que connaîtrait votre vie ?
    • Entrer dans la carrière, comme on dit, était plus facile aussi…
  • 4 D’une école l’autre
    • Votre adaptation du Château de Kafka a constitué un tournant majeur. Pourquoi fut-ce si important ?
    • Mais vous souffriez que l’on vous considère comme un metteur en scène plus que comme un acteur…
    • D’où l’idée de lancer votre propre cours ?
    • Vous aviez le sentiment d’avoir tant de choses à dire ?
    • Et vous vous lancez dans l’aventure comme on prononce une déclaration de guerre…
    • Quel était votre objectif ?
    • Où le dispensiez-vous ?
    • Et vous prêchiez contre vos ennemis…
    • Vous et vos camarades estimiez alors être vraiment les révolutionnaires du théâtre français ?
    • Si des jeunes gens de vingt ans ouvraient aujourd’hui un cours, ne souririez-vous pas ?
    • Pourquoi gêniez-vous ?
  • 5 Contamination
    • Dans quelles circonstances Jean-Pierre Miquel, en 1983, vous a-t-il proposé de devenir professeur au Conservatoire ?
    • Nommé le plus jeune professeur de l’histoire du Conservatoire, vous en êtes devenu depuis quelques années le doyen. Comment votre enseignement a-t-il évolué en vingt-cinq ans ? En commençant nos entretiens, vous m’avez confié que vous estimiez enseigner mieux aujourd’hui que lorsque vous avez commencé.
    • Avez-vous un regard critique sur le professeur que vous avez été ?
    • En 2001, vous avez décliné l’offre du ministère de la Culture de succéder à Marcel Bozonnet à la direction du Conservatoire. Pourquoi avoir cherché à obtenir, et obtenu, en 2007 ce que vous aviez refusé six ans plus tôt ?
    • Et vous n’avez pas craint que les obligations administratives submergent l’artiste ? Car les raisons de vos réticences en 2001 n’ont pourtant pas disparu en 2007…
    • Une autre raison peut-être ne doit pas être écartée. Si vous avez volontairement cessé de diriger le Centre dramatique national de Lille en 1998, vous espériez aussi, au milieu des années 2000, qu’un nouvel établissement vous fût confié. En postulant à la direction du Conservatoire à l’été 2007, vous en avez fait le deuil…
    • Selon le communiqué du ministère de la Culture, Christine Albanel a retenu votre projet qui « remet l’interprétation au cœur de l’enseignement », avec la « mission de rendre une identité forte à l’établissement ». On en conclut que ce n’était pas le cas ?
    • Que le Conservatoire ait été en crise est une chose. Mais ne faut-il pas repenser l’enseignement de l’art dramatique en tenant compte de l’émergence de nouvelles structures, notamment en régions ? Le Conservatoire n’est plus dans une position hégémonique. L’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre à Lyon, l’école du Théâtre national de Strasbourg, celle du Théâtre national de Bretagne à Rennes, l’École régionale d’acteurs à Cannes proposent des formations concurrentes…
    • Quelle est cette tradition ?
    • Comment résumer votre projet, tel que Christine Albanel l’a retenu ?
    • Le Conservatoire n’a cessé, au cours de son histoire, de renouveler son enseignement par l’arrivée de professeurs qui ont apporté un éclairage nouveau, une esthétique propre. C’est vrai de Sarah Bernhardt, de Louis Jouvet, de Vitez… Quels nouveaux maîtres souhaitez-vous nommer au Conservatoire ?
    • Et pour les disciplines nouvelles ?
    • Quelles difficultés rencontrez-vous à réformer le Conservatoire ?
    • Serez-vous suivi par le ministère dans votre volonté de rupture ?
    • Et à l’intérieur même du Conservatoire ?
    • Cette attitude n’est-elle pas emblématique d’une génération ?
    • Vous avez l’habitude de rencontrer l’incompréhension, mais cette fois vous y semblez plus sensible.
    • Vous ne regrettez rien ?
    • Quels sont les rapports que vous entretenez avec la Comédie-Française ?
  • 6 Rapport mouvant
    • Vous assurez ne pas savoir ce qu’est le théâtre. Comment peut-on devenir acteur dans ces conditions ? L’interprète, le metteur en scène, le professeur que vous êtes a dû dépasser cet écueil. Et c’est maintenant en tant que directeur du Conservatoire qu’il vous faut aborder cette question. Dans quelle direction se diriger quand on ne sait pas où l’on va ?
    • En dirigeant, en enseignant, vous ne cessez de vous chercher vous-même…
    • Phasmes illustre d’autant mieux ce mécanisme psychologique que le spectacle est composé d’une suite de textes dont certains vous sont depuis longtemps familiers. Je pense, par exemple, au « Mauvais Vitrier » de Baudelaire que vous aviez travaillé adolescent…
    • Vous avez joué au cinéma sous la direction de grands réalisateurs, Girod, Truffaut, Costa-Gavras, Boisset, Robbe-Grillet, James Ivory…, aux côtés de Romy Schneider, Yves Montand, Jean-Louis Trintignant, Catherine Deneuve, Jean Yanne, Laurent Terzieff… Ces expériences d’acteur ont-elles transformé votre manière d’enseigner l’art dramatique ?
    • Le théâtre serait-il à vos yeux un art supérieur au cinéma ?
    • Le temps a donné une cohérence aux récurrentes références littéraires et philosophiques qui composent votre univers. Connaissez-vous le sentiment de satisfaction ou vous sentez-vous condamné à l’imperfection ?
    • Vos cours sont le cadre privilégié de cette perpétuelle quête…
    • Qu’est-ce que vous creusez ?
    • Y a-t-il d’autres sillons que vous creusez dans vos mises en scène, d’autres lignes caractéristiques de votre théâtre ?
    • Vos élèves comprennent-ils cette démarche ?
    • Le contexte politique n’est guère favorable à votre conception de l’enseignement…
    • Comment définiriez-vous le Conservatoire ? Comme une académie platonicienne ?
    • Le terme de « Conservatoire » ne vous gêne pas ?
    • Comment résolvez-vous l’apparente contradiction entre théâtre populaire et théâtre élitaire ? Vous semblez plus proche de Vitez que de Vilar…
    • Pourquoi, malgré l’intérêt que vous portez à certaines écritures contemporaines, ne cessez-vous de revenir régulièrement aux classiques, et tout particulièrement à Shakespeare ?
  • 7 Choisir, un moment « fou »
    • Comment vit-on le concours du Conservatoire, lorsque l’on est examinateur ? Un professeur d’université m’a confié qu’il priait lorsqu’il corrigeait les copies d’agrégation pour ne pas être injuste. Vous sentez-vous investi d’une responsabilité ?
    • Vous ne pouvez pas oublier que Vitez a bataillé pour que vous intégriez vous-même…
    • Recherchez-vous, chez un candidat, des qualités préalablement identifiées ou attendez-vous qu’il vous surprenne ?
    • Un exercice subtil qui s’adresse en somme au devenir du candidat…
    • Il n’y a pas de candidats exceptionnels ?
    • Vous insistez sur le fait qu’il s’agit d’un concours et non d’un examen…
    • En vingt-cinq ans de professorat, vous avez formé bien des comédiens, dont certains sont aujourd’hui connus. Aviez-vous toujours détecté le potentiel dont vous parliez à l’instant ? De quelles réussites êtes-vous le plus fier ?
  • 8 Déformation
    • Les médias ont largement couvert les réformes que vous venez d’annoncer. Il y a bien longtemps que la presse ne s’était pas intéressée à ce point au Conservatoire.
    • Qu’est-ce qui vous a le plus agacé ?
    • Ambitionnez-vous de transformer le théâtre en France, ou du moins la pratique théâtrale ?
    • Vous choquez, visiblement, lorsque vous déclarez que le Conservatoire n’a pas pour mission de préparer à l’exercice d’une profession et qu’il peut s’affranchir des règles du marché.
    • Certains pourraient croire qu’il s’agit de provocation de votre part.
    • Revenons un instant sur le cas de Philippe Torreton. Il a été votre élève. Et voilà que vous le nommez professeur à son tour. C’est un mode intéressant de transmission. D’autant qu’il a annoncé que son cours ne suivrait pas de programme. Il parle d’« appétit », de « curiosité » comme seuls guides. Finalement, à travers vous, le même fil rouge semble poursuivi, de Vitez à Torreton…
    • Soucieux d’être compris si ce n’est de transmettre, les maîtres sont toujours à la recherche de l’« au moins un », comme disait Lacan. Vilar avait trouvé Gérard Philipe, qui aurait sans doute poursuivi son œuvre s’il n’était décédé avant lui. Sentez-vous une filiation symbolique comparable avec Philippe Torreton ?
  • 9 Déconstruire, infiniment
    • Voilà maintenant neuf mois que vous êtes nommé. La symbolique de la grossesse n’échappera à personne, d’autant que vous avez choisi ce « terme » pour rendre public votre programme de développement du Conservatoire. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris au cours de l’année écoulée ?
    • Avez-vous été libre de procéder à tous les changements que vous souhaitiez ?
    • L’année qui s’est écoulée vous a-t-elle changé ?
    • Le sartrisme, décidément, vous poursuit !
    • Votre nom est maintenant gravé à l’entrée du Conservatoire avec ceux de vos prédécesseurs. Maintenant que vous en êtes effectivement le directeur, en concevez-vous la même image ? Vivez-vous ce que vous aviez imaginé ?
    • Il vous apparaît en tout cas essentiel de continuer à être un artiste en activité.
    • Cela n’a pas altéré votre enthousiasme ni cette volonté sans cesse réaffirmée de « débordement », pour reprendre votre terme. Le professeur est un accoucheur d’âmes et certes il transmet. Mais il ne cesse aussi de naître lui-même.
  • Daniel Mesguich metteur en scène
    • Au théâtre
    • À l’opéra
    • Au music-hall
  • Daniel Mesguich acteur
    • Au théâtre
    • Au cinéma
    • À la télévision
  • Crédits photographiques

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