Nous l'avons tant aimée : 1998-2018 : la Coupe du monde racontée par ceux qui l'ont gagnée Denis Chaumier
Résumé
Vingt ans après, le récit détaillé de la victoire de l'équipe de France de football à la Coupe du monde 98 par ceux qui étaient sur le terrain, complété par le regard de ceux qui les ont accompagnés, du réalisateur des Yeux dans les Bleus à Sepp Blatter en passant par Lionel Jospin.
- Auteur :
- Chaumier, Denis
- Éditeur :
- Paris, Hugo doc, 2017
- Genre :
- Récit
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (310 p.)
- ISBN :
- 9782755636093.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Avant-propos
- 1. Paroles de capitaine
- Didier Deschamps
- « Entre Clairefontaine et le Stade de France, c’était comme une procession »
- « C’est notre victoire, c’est aussi la victoire de la France »
- « Le football symbolise la diversité et la mixité qui ont toujours représenté sa force »
- « Tout a été excessif dans le positif comme dans le négatif »
- « C’est la vie qui a changé, c’est la société qui a changé »
- « L’évolution du jeu ? Haute intensité et répétition des efforts »
- « Des PME se créent autour des joueurs »
- « La légitimité n’est pas synonyme de crédibilité »
- « On doit vivre avec son temps, c’est ce que je fais »
- « Avec le pouvoir économique, vous pouvez faire ce que vous voulez »
- « Il y a clairement un avant et un après Knysna »
- « La fracture sociale a pris une telle ampleur... »
- « Les pays émergents veulent profiter de cette passion nouvelle »
- Didier Deschamps
- 2. Les sept marches
- Les sept marches
- France - Afrique du sud : 3-0
- La veille
- Le match
- Le geste
- Le lendemain
- France - Arabie saoudite : 4-0
- La veille
- Le match
- Le geste
- Le lendemain
- France - Danemark : 2-1
- La veille
- Le match
- Le geste
- Le lendemain
- France - Paraguay : 1-0 (a.p.)
- La veille
- Le match
- Le geste
- Le lendemain
- France - Italie : 0-0 (4-3 t.a.b.)
- La veille
- Le match
- Le geste
- Le lendemain
- France-Croatie : 2-1
- La veille
- Le match
- Le geste
- Le lendemain
- France - Brésil : 3-0
- La veille
- Le match
- Le geste
- Le lendemain
- Le jour de gloire
- Blanc seul sous les arbres
- La sieste record de Lebœuf
- Les craintes de Jacquet
- L'énigme Ronaldo
- Les larmes de Zidane
- Barthez s'éclipse à l'anglaise
- C'est l'histoire d'un tournoi...
- 3. Confidences de champions
- Confidences DE champions
- Emmanuel Petit
- « Avec Fabien, on a fumé une clope au calme, l’un en face de l’autre »
- « Depuis vingt ans, l’amour perdure »
- « La France black-blanc-beur est partie en fumée »
- « J’ai peur que la haine gagne les cœurs »
- « Les gouvernances ont travesti la notion de méritocratie »
- « Ce n'est que du copinage et de l'entre-soi ! »
- « Je dis des choses que les gens n'ont pas envie d'entendre »
- Robert Pires
- « Aimé Jacquet a été notre bouclier »
- « Je voulais figurer sur toutes les photos »
- « On était les Beatles en tournée ! »
- « Knysna fut la conséquence de la politique du vide »
- « Quand on me parle de Cristiano Ronaldo ou de Messi, je réponds Iniesta ! »
- Bixente Lizarazu
- « L’impression d’être imbattables »
- « Celui qui ne doute pas ne réfléchit pas »
- « Ce qui se racontait sur les sportifs m'a longtemps agacé »
- « Trop souvent l'accessoire et le futile prennent les devants »
- « Attention, les arbres ne montent pas jusqu'au ciel »
- Claude Simonet
- « Le témoignage du père de Christophe Robert % avait une valeur incontestable » 0
- « J'ai payé les primes grâce à l'argent d'une compagnie d'assurance »
- « J'ai sorti une pile de billets, que j'ai distribués... »
- « Des valises ont dû s'échanger la veille du vote »
- « J'ai cru que Jacques Chirac allait me gifler »
- 4. Plus vite, plus haut, plus fort
- Plus vite, plus haut, plus fort
- Gérard Houllier
- « Le football est devenu friand de statistiques »
- « Le grand changement, c’est l’intensité du jeu »
- « La préparation foncière classique n'existe plus »
- « Avant, on marchait, aujourd'hui, on avance à la vitesse grand V »
- « Zidane sait valoriser les egos de ses joueurs »
- « Dans une période de crise, donner du plaisir au public, c'est le minimum »
- « Pour les jeunes, le monde est un village »
- Franck Signorino
- « Désormais, tous les gamins de 14-15 ans ont déjà un contrat avec un équipementier »
- « Le contrat pro est plus devenu une exigence qu'un mérite »
- « Le rapport à l'autorité a complètement changé, les joueurs la supportent de moins en moins »
- « Ce n'est pas ce mélange "black-blanc-beur” qui a été à l'origine de la victoire de la France »
- « En France, dans le vestiaire, l’approche est beaucoup plus communautariste »
- Fréderic Dobraje
- « Mon programme était organisé avec des cartes routières sur les genoux »
- « Ce qu’a fait Zidane est révélateur d’un certain état d’esprit »
- « Certains se sont dit : bon, je vais “prendre un joueur” pour gagner ma vie »
- « Les malversations concernent malheureusement toujours des agents »
- « Je peux tout comprendre mais il y a des limites à respecter et des valeurs à préserver »
- « Il n'existe pas de meilleur support que le football pour les sponsors et les médias »
- 5. Fils de pub, enfants de com'
- Fils de pub, enfants de com'
- Stéphane Meunier
- « C'est tellement une idée dingue que personne ne va y penser ! »
- « Jacquet voulait qu'il reste une trace, comme un souvenir... »
- « J'ai tout de suite vu que je n'avais pas affaire à des gens “faciles” »
- « La France black-blanc-beur a montré que le vivre ensemble était souhaitable et possible »
- « Je rêve qu'il y ait un Les Yeux dans les Bleus version 2.0 »
- Philippe Tournon
- « En 2010, je me suis retrouvé sur une autre planète »
- « Il a fallu que je calme Aimé, parfois... »
- « Le monde médiatique ne s'embarrasse d'aucune nuance »
- « Franchement, qui aurait pu anticiper une affaire comme la sextape ? »
- « Aimé a presque été canonisé de son vivant grâce aux Yeux dans les Bleus »
- Jérôme Revon
- « À l'époque, il y avait deux formes d'écriture : celle de TF1 et celle de Canal+ »
- « Biétry était fou de rage »
- « Bientôt deux caméras au lieu de quinze ! »
- « Neymar apporte de nouveaux codes que la télévision amplifie »
- Frank Tapiro
- « Le bashing est une partie intégrante de notre histoire »
- « Tout le monde s'est totalement trompé sur Jacquet »
- « Même le jeu est donc devenu un outil de com' ! »
- « Tout le monde n’a pas l’aisance géniale d’un Kylian Mbappé »
- « Un publicitaire préférera toujours un Cantona à un Zidane »
- 6. Un marché dérégulé
- Un marché dérégulé
- Marie-George Buffet
- « Dans la lutte contre le dopage, 1998 a représenté un tournant »
- « Vingt ans après, les quartiers nord de Marseille n’ont pas changé »
- « France-Algérie m’a fait réaliser à quel point le football était une matière explosive »
- « Les politiques sont dans une surenchère permanente »
- Jérôme Champagne
- La porte ouverte au gigantisme, avec un avantage aux plus riches
- Le football est devenu un instrument d’affirmation de la puissance des États
- La recherche de la victoire doit s'accompagner de l'égalité des chances entre tous les compétiteurs
- Le football, reflet du monde
- Philippe Seguin
- « Le sport subit les conséquences d’une mondialisation brutale »
- « Le sport est un des éléments constitutifs du génie national »
- « L’Union Européenne n’a cessé de soumettre l’activité sportive aux principes sacrés de la libre concurrence »
- « À la fuite en avant annoncée, il faut opposer la nécessité d’un retour aux sources »
- « Il faut s'efforcer de limiter les folies financières de certains clubs »
- « Le sport amateur est le lieu par excellence du dévouement, de la formation, de l’éducation »
- « Que l'Europe soit fidèle à sa vocation, ni exclusivement marchande, ni exclusivement juridique »
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