Saint Augustin : splendeur et misère de l'homme Marcel Neusch

Résumé

Si les différents chapitres de ce livre traitent chacun d'un aspect particulier de la pensée d'Augustin, ils sont regroupés en fonction de l'axiome : Noverim me, noverim Te ! " Me connaître, Te connaître ! " La pensée d'Augustin se déploie entre ces deux pôles inséparables, l'homme et Dieu. Les neuf premières études sont placées sous le signe du visage de Dieu ; les neuf suivantes s'attachent à considérer l'homme dans sa condition temporelle. L'ensemble témoigne de la logique d'une vie devant Dieu, logique que fait ressortir le titre de l'ouvrage : Splendeur et misère de l'homme. Dans chacune de ces pages, Augustin se révèle comme un inlassable chercheur de vérité, avant comme après sa conversion : " Seigneur mon Dieu, mon unique espérance, exauce-moi de peur que, par lassitude, je ne veuille plus te chercher, mais fais que toujours je cherche ardemment ta face (Ps 104, 4). Ô toi, donne-moi la force de te chercher, toi qui m'as fait te trouver et qui m'as donné l'espoir de te trouver de plus en plus. " Augustin entraîne son lecteur dans cette recherche. S'il est passé pour un maître dans la théologie occidentale, c'est bien malgré lui. Car nous n'avons qu'un seul maître, le Maître intérieur, et nous sommes tous à son école. Augustin accepte tout au plus le rôle de pédagogue. Mais dans ce rôle, il est indépassable.

Auteur :
Neusch, Marcel (1935-2015)
Éditeur :
Paris, les Éd. du Cerf,
Collection :
Épiphanie
Genre :
Biographie
Langue :
français.
Note :
Recueil de textes inédits ou extr. de diverses revues et publications, 1994-2011
Mots-clés :
Nom de personne :
Augustin saint 0354-0430 -- Critique et interprétation
Description du livre original :
1 vol. (304 p.) : couv. ill. en coul. ; 20 cm
ISBN :
9782204094825.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • INTRODUCTION
  • PREMIÈRE PARTIE. L’INSATIABLE DÉSIR DE DIEU
    • Chapitre I. De la conversion personnelle à l’engagement ecclésial. Une relecture des « Confessions » d’Augustin
      • Une enfance chrétienne. Le Christ, un nom « bu avec le lait maternel ».
      • L’étudiant à Carthage : « le nom du Christ n’était pas là ».
      • À l’école des philosophes : ils ignoraient le nom salutaire du Christ.
      • Les lettres de Paul. Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ !
      • L’engagement ecclésial au service du peuple de Dieu.
    • Chapitre II. Un chemin de vie spirituelle en sept étapes
      • Les ressorts du désir.
      • Le chemin de l’intériorité.
      • La primauté de la grâce.
      • L’attention aux signes.
      • L’exigence de discernement.
      • Le partage communautaire.
      • L’urgence apostolique.
      • En résumé.
      • Conclusion.
    • Chapitre III. Un admirable échange. Le Christ, un marchand très singulier
      • Le divin marchand au pays de notre exil.
      • La vie en échange de la mort.
      • Le divin marchand n’a pas lésiné sur le prix.
      • Le gain pour l’homme à cet échange.
      • Une balance commerciale en déséquilibre.
      • Le Christ veut que nous soyons des marchands !
      • Le plus inconcevable, nous le tenons déjà !
    • Chapitre IV. L’eucharistie. Son fondement, ses effets
      • Trois dimensions du mystère de l’eucharistie.
      • La « pietas » comme acte de culte.
      • L’eucharistie mystère de communion.
      • Conclusion.
      • Note complémentaire
    • Chapitre V. Le sacrifice véritable
      • Contestation du christianisme sacrificiel.
      • De sacrifice et d’offrande tu n’as pas voulu.
      • Le seul vrai sacrifice.
      • La dimension existentielle du sacrifice.
      • Échec des techniques philosophiques.
      • Non-pertinence des critiques philosophiques.
      • Conclusion.
    • Chapitre VI. Trois visages de la miséricorde selon saint Augustin
      • Dieu riche en miséricorde.
      • Le Christ, une miséricorde en excès.
      • L’Église, un pont de miséricorde.
      • Conclusion.
    • Chapitre VII. La passion du Seigneur
      • Un admirable échange.
      • La promesse de la gloire.
      • Réponses aux adversaires de la croix.
      • Une leçon de patience.
      • Conclusion.
    • Chapitre VIII. Christ est ressuscité
      • Pierre et Jean au tombeau.
      • Marie de Magdala.
      • Apparition aux disciples.
      • La confession de foi de Thomas.
      • Jésus fit encore beaucoup d’autres signes.
      • Conclusion.
    • Chapitre IX. « Aimons-nous autre chose que le beau ? ». La beauté selon saint Augustin
      • L’anthropologie d’Augustin.
        • À la source de l’inquiétude.
        • De la beauté sensible à la beauté de Dieu.
      • Les degrés de la beauté. Une hiérarchie à trois étages.
        • « J’aimais les beautés d’en bas ! » La beauté des corps.
        • Non la beauté de la chair, mais la beauté des mœurs.
        • Beauté de toutes les beautés. La beauté de Dieu.
      • L’esthétique d’Augustin comparée à l’esthétique moderne et contemporaine.
        • Une théologie de la beauté d’inspiration platonicienne.
        • L’écart entre l’esthétique d’Augustin et celle de nos contemporains.
  • DEUXIÈME PARTIE. L’HOMME À L’ÉPREUVE DU TEMPS
    • Chapitre X. Comment le péché est entré dans le monde. L’anthropologie d’Augustin
      • La situation médiane de l’âme entre Dieu et le monde.
      • Volonté d’être soi-même. L’irruption du péché.
      • Reviens à ton cœur ! Le chemin du retour à Dieu.
      • Conclusion.
      • Note complémentaire. L’évolution d’Augustin sur l’hérédité du péché originel.
    • Chapitre XI. Le baptême des petits enfants. Le plaidoyer d’Augustin
      • Une pratique universelle, très obscure.
      • Qui refuserait la grâce à ces petits enfants ?
      • L’Église prête aux enfants sa bouche maternelle pour les abreuver de ses mystères.
      • Les enfants morts sans baptême souffrent d’une peine la plus douce possible.
      • Une inquiétante inégalité de la grâce : Dieu serait-il injuste ?
      • Le baptême des enfants aujourd’hui : la grâce prévenante du Christ.
      • Un admirable échange : divinisation de l’homme.
    • Chapitre XII. Le défenseur de l’unité de l’Église. Le combat contre les donatistes
      • À l’origine de l’Église donatiste. Une pièce en trois actes.
        • Le temps des martyrs.
        • Une élection contestée.
        • Arbitrage de Rome.
      • Les enjeux théologiques. « Hors de l’Église catholique, on peut tout avoir, sauf le salut. »
        • Où est la véritable Église ?
        • Validité du baptême.
        • Exclusion du salut.
      • L’ambiguïté du combat politique. « Contraignez-les d’entrer. »
        • Un climat d’insécurité.
        • La conférence de Carthage, en 411.
        • Justification de la « coercitio ».
        • « Bon gré mal gré, ils sont nos frères. »
    • Chapitre XIII. Le défi de la guerre dans la pensée d’Augustin
      • Les atrocités de la guerre.
      • À la racine des guerres.
      • L’aspiration à la paix.
      • Le droit de faire la guerre « jus ad bellum ».
      • La conduite dans la guerre « jus in bello ».
      • Le chrétien face à la guerre.
      • La guerre n’est jamais une bonne solution.
      • Bibliographie.
    • Chapitre XIV. Pratiquez l’hospitalité ! Ses trois dimensions
      • L’hospitalité comme écoute. L’exemple de Jean-Baptiste.
        • Mon être est d’écouter.
        • Ma joie est pleine lorsque j’écoute.
        • La promesse d’un surcroît d’être.
        • Écouter, obéir, vivre : ces trois termes se tiennent.
      • L’hospitalité comme service. Un modèle : Marthe.
        • Une figure de la vie ici-bas.
        • La sanctification de la vie présente.
        • Deviens une source ! (« In Jo. Ev. Tr. » 32, 4.)
      • Les surprises de l’hospitalité. Les disciples d’Emmaüs.
        • L’hospitalité, lieu de guérison de l’incrédulité !
        • L’hospitalité, lieu de reconnaissance du Christ.
        • L’hospitalité, lieu d’un admirable échange !
        • Conclusion.
    • Chapitre XV. Le sens du miracle dans la pensée d’Augustin
      • L’esprit de l’homme mis en éveil.
      • Les miracles. Un appui à la foi en Dieu.
      • Conclusion.
    • Chapitre XVI. La Vierge Marie, mère du Seigneur
      • Marie, mère du Verbe.
        • La maternité de Marie atteste l’humanité du Verbe.
        • La mère du fils de Dieu.
        • Double naissance du Christ.
        • Marie a enfanté la Tête, l’Église enfante les peuples.
        • C’est par la foi que l’Église est vierge.
        • Marie, un membre suréminent de l’Église.
      • Marie modèle des vierges.
        • Marie mère toujours vierge.
        • Imitez-la autant que vous pouvez.
        • Marie, disciple du Christ.
      • Note complémentaire. L’Immaculée Conception
    • Chapitre XVII. Lecture augustinienne de l’Écriture. Comprendre, c’est interpréter
      • Lecture chrétienne de l’Écriture.
      • Le principe de l’exégèse spirituelle. « La lettre tue, mais l’Esprit vivifie ! »
      • Le triangle de l’interprétation. La fonction médiatrice de l’Écriture.
      • Conclusion.
      • Note complémentaire. Les quatre sens de l’Écriture.
        • Sens littéral ou historique.
        • Sens allégorique ou figuratif.
        • Sens moral ou tropologique.
        • Sens anagogique ou eschatologique.
      • Dispositions spirituelles d’une « bonne pratique » des Écritures.
        • L’humilité.
        • La conversion.
        • La prière.
        • L’amour.
    • Chapitre XVIII. Crainte et tremblement
      • Deux voix : un même Esprit.
      • La crainte est le remède, la charité est la pleine santé.
      • La crainte chaste, compagne de l’amour.
      • L’Occident entre inquiétude et confiance.
  • CONCLUSION. ALLÉLUIA. LE CHANT DU VOYAGEUR
    • Un chant de louange.
    • Le temps pour l’alléluia.
    • L’éternité n’est pas ennuyeuse.
  • Repères chronologiques

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