Maintenant la finitude : Peut-on penser l'absolu ? Michel Bitbol

Résumé

Le philosophe se penche sur les débats autour du matérialisme spéculatif qui agitent les milieux intellectuels des deux côtés de l'Atlantique et semblent dessiner un renouveau de la pensée continentale.

Auteur :
Bitbol, Michel
Éditeur :
Paris, Flammarion,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (518 p.)
ISBN :
9782081452091.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Introduction
  • I Révolution copernicienne
    ou contre-révolution ptolémaïque ?
    • Une métaphysique réflexive
    • Le paradigme transcendantal
    • La narration scientifique, révolte implicite
      contre la réflexivité transcendantale
    • Le réalisme scientifique, révolte explicite
      contre la réflexivité transcendantale
    • La brisure romantique du cadre de la finitude
    • Sur le sens de la révolution astronomique de Copernic
    • Relativité et finitude dans le geste de Copernic
    • La finitude, entre image copernicienne
      et principe génératif kantien
    • Signes internes de finitude, et mathématiques
      d’un sujet fini
    • La blessure narcissique redoublée du matérialiste spéculatif
    • Les mathématiques, index d’absolu ?
    • Dieu, la preuve ontologique, et l’auto-dépassement du sujet
    • Retrouver le monde extérieur
      par l’auto-dépassement du sujet
    • La chose en soi : une non-chose proche de soi
    • La chose en soi comme limite et comme fonction du connaître
    • Remonter vers la chose qu’il y a en soi
    • La réaction romantique contre les sciences objectives : le cas de Goethe
    • Le matérialisme spéculatif, une synthèse baroque des révoltes scientifique et romantique
    • Le matérialisme spéculatif ou l’oubli de l’être-situé
  • II L’argument-maître au présent
    de son énonciation
    • Une logique de la réception
    • Le dialogue et l’argument élenctique
    • Première parade contre l’argument élenctique matérialiste : suspendre le discours sur l’absolu
    • Deuxième parade contre l’argument élenctique matérialiste : l’argument méta-élenctique
    • Analogie avec un débat en philosophie de l’esprit : conscience et transparence cognitive
    • À qui revient le dernier mot, entre les arguments élenctique et méta-élenctique ?
    • Contradiction pensée et contradiction vécue
    • Une stratégie méta-élenctique
      contre l’argument-maître
    • Contradiction performative
      et contradiction pragmatique
    • Au-delà de la contradiction pragmatique : la contradiction existentielle
    • Comment montrer au matérialiste spéculatif sa propre contradiction existentielle ?
    • L’absolu de la mort au présent de l’indicatif
    • Le pouvoir-être-autre au présent de l’indicatif
    • « Je » en sa nécessité absolue
  • III Autour de la stupéfaction d’être
    • Sous les thèses, les actes de pensée
    • L’impact instantané de l’argument élenctique et la question « pourquoi y a‑t‑il quelque chose plutôt que rien ? »
    • La raison de tout ce qui est, au point d’épuisement de la raison
    • Une invitation à habiter la question exhaustive
    • Qu’est-ce qu’être ? Les horizons de la différence
    • L’être et les langues (1) : entre croissance et persistance
    • L’être et les langues (2) : l’éclosion de la présence
    • L’être reconduit à l’apparaître
    • Parménide, l’être-maintenant et l’étant total
    • « Pourquoi y a‑t‑il quelque chose plutôt que rien ? » : quand on participe de la chose
    • « Plutôt que rien » : la patience de se livrer
      à la question
    • Retour à la source unique de l’existence
      et du désir d’élucider
    • L’être, l’expérience de rien et les bords du temps
    • Le présent, sanctuaire de certitude
    • Le réel en deçà du réalisme : un signe de finitude
    • L’être et le rien dans le questionnement
  • IV Sur la nature des lois
    • Que serait‑on dans le chaos ?
    • Poussée d’être, poussée ordonnatrice
    • Faut‑il qu’un ordre légal existe indépendamment
      de nous ?
    • La neutralité de l’agir et le geste de légaliser
    • Une épistémologie néo-pragmatiste
    • La nécessité des lois et la pluralité des mondes
    • Une nécessité à visage humain
    • Peut‑on montrer qu’une forme de loi est nécessaire ?
    • Désordre possible, ordre présumé
    • Suspendre le jugement sur un monde hors science
    • La physique quantique a-t‑elle vraiment signifié l’échec de l’épistémologie kantienne ?
    • A priori relatif et formes affaiblies de nécessité
    • Comment extraire une nature de l’histoire
    • La théorie quantique comme effort de naturalisation à partir d’un fond historique
    • L’empreinte formelle du projet de surmonter la contingence de l’histoire
    • Pourquoi les lois quantiques sont nécessairement ainsi et pas autrement
    • Une solution corrélationniste de l’énigme de l’induction
  • V Une genèse continuée du transcendantal :
    sur la contingence de la corrélation
    • La genèse occultée, mais pas niée, des formes de la pensée
    • Épigenèse ou préformation des formes
      de la pensée ?
    • L’action comme matrice des formes de la pensée
    • Une dynamique de l’être-agissant
    • Avant le clivage intérieur-extérieur
    • Philosophies de la mort ou philosophies de la vie ?
    • L’auto-consistance épistémologique en son cœur
    • Épistémologie normative, épistémologie naturalisée, théorie de la décision : une confrontation vivante
    • L’auto-consistance réaliste : représentation, cognition, et décision rationnelle
    • L’auto-consistance corrélationniste I :
      relation et énaction
    • Intermède : deux approches philosophiques de l’endo-ontologie
    • L’auto-consistance corrélationniste II :
      théorie de la décision contextuelle
    • Le corrélationnisme comme principe d’intelligibilité de la physique contemporaine
  • VI Le Big Bang vu de maintenant :
    critique de l’ancestralité
    • « Ils voient sans voir » : Einstein face au renouveau épistémologique de Bohr
    • À quoi les énoncés ancestraux sont‑ils relatifs ?
    • L’ancestralité en ce présent vivant
    • Un sens aigu de l’engagement épistémique
    • Une caricature de relativisation du passé :
      Bruno Latour et Ramsès II
    • Passé suspendu, présent vibrant :
      avoir recours au rêve lucide
    • Les énoncés ancestraux dans la tourmente des révolutions scientifiques
    • Sur l’énoncé ancestral ultime : la fragilité de l’âge de l’univers
    • La constante de Hubble comme garde-temps
    • Extrapoler les lois présentes vers des lois passées
    • Le passé pourrait‑il être balayé par l’hyper-chaos ?
    • Extrapoler les horloges présentes vers des horloges passées : l’infini ou l’indéfini de l’ancestral
    • Relativiser la forme des énoncés ancestraux sans relativisme
  • VII Les « faits » au présent
    de leur réactivation :
    un enseignement négligé
    de la théorie quantique
    • La mécanique quantique comme théorie
      de la prévision corrélationnelle
    • Clarification de quelques énigmes quantiques sur le mode corrélationnel
    • Les mesures quantiques « sans interaction » et leur corrélation à un acte expérimental présent
    • La proximité accrue du présent : expériences à choix retardé et gommes quantiques
    • La relativité des observables quantiques à la forme présente de l’appareillage
    • L’environnement quotidien est‑il le dernier refuge de l’ancestralité ?
    • Persistance de la relativité quantique
      dans un quotidien approximativement absolutisé
    • Suspendre l’énonciation de « faits » passés lève-t‑il l’énigme de la non-localité ?
    • Non-localité ou rejet radical du réalisme ?
    • Plus réel que le quotidien : sa présence
    • De l’affaiblissement du monde-de-la-vie au sol transcendantal
    • Une phénoménologie du « fait avéré »
    • Le caractère conjectural des « faits » passés,
      et la dissolution de la non-localité
    • Une explication non-ancestrale des corrélations quantiques
    • Doit‑on alors admettre que seul le présent existe ?
  • VIII D’un absolu sans objet
    • Absolu impensé, absolu éprouvé
    • Cela même est l’absolu
    • L’irraison comme signe oblique de l’inséparation
    • L’absolu à la première personne du singulier
    • La mort de la personne au singulier absolu
    • Juste une saveur de Tout : le monolithe et le sacré
  • Conclusion
  • Bibliographie
  • Index

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