Booster l'intelligence collective : la stratégie agile de transformation durable des organisations Olivier d'Herbemont

Résumé

Pour lui permettre de survivre dans un univers en soudaine mutation, l’entreprenant s’est donné pour mission de transformer son organisation. Cet entreprenant courageux est le héros de ce livre : il n’a pas seulement l’idée d’un avenir meilleur, il a surtout l’intention de le construire. Là, les choses se corsent, car il a en face de lui une organisation intelligente, organisée hiérarchiquement qui peut se mobiliser en sa faveur, ou au contraire lui mettre des bâtons dans les roues. Le présent ouvrage lui propose une méthode opérationnelle pour booster l’intelligence de son organisation et sauter ainsi l’obstacle qui paraissait insurmontable. Ce livre révèle une « magie » : l’architecture collaborative des organisations (ACO). Elle s’appuie sur les acquis des sciences politiques et des méthodes d’architecture de systèmes. Illustrant son propos par de nombreux cas réels, expliqués grâce à l’architecture collaborative des organisations, Olivier d’Herbemont nous fait découvrir une voie nouvelle dans cette quête du graal que constitue la transformation des organisations. « Un livre qui fera date parce qu’il touche un des sujets les plus centraux des organisations » Alain Bloch, (CNAM, HEC Paris School of Management) Olivier d’Herbemont est consultant. Spécialisé dans la conduite de projets complexes, il préside l’Agence de Transformation des Organisations, BelleAventure.

Auteur  :
Herbemont, Olivier d'
Éditeur :
A. Colin,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Note :
Bibliogr. p. 349-352. Index
Mots-clés :
Nom commun :
Efficacité de l'organisation | Apprentissage organisationnel | Groupes de travail
Description du livre original :
1 vol. (364 p.) : ill., graph. ; 24 cm
ISBN :
9782200277406.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Sommaire
  • Préface de Alain Bloch
  • Préface de Daniel Krob
    • La complexité des projets
    • Adopter une approche systémique
    • L’organisation est un système
    • Les dynamiques d’évolution des systèmes organisationnels – Transformation
    • L’approche d’Olivier d’Herbemont – Collaboration
    • Conclusion
  • À propos de l’auteur
  • Introduction
    • Pourquoi
    • Quoi
    • Comment
    • Ce livre
  • 1 Regarder différemment la situation en adoptant le paradigme de l’intelligence collective
    • Passer d’un point de vue centré individu à un point de vue centré organisation distributeur de signes de reconnaissance
      • Le but d’un individu est d’être reconnuen tant que membre d’une organisation de référence
        • L’organisation structure la collaboration entre membrespar la déclinaison du but collectif en rôles, c’est-à-dire en buts individuels
        • Les individus adoptent les comportements définispar leurs rôles dans l’organisation
      • Comment fonctionnent les systèmes de signes de reconnaissance
        • L’organisation détermine le mode de collaboration entre acteurs
      • Conséquences pour l’entreprenant
    • Passer de « pousser une idée »à « intéresser un système intelligent »
      • L’organisation est un système dynamique
      • L’intelligence, c’est la capacité de s’adapter aux événementstout en progressant vers son but
      • Un système intelligent réduit la complexité de son environnement en focalisant l’attention sur les informations pertinentes pour son but
      • La génération d’erreurs systématiques permet de découvrir l’inconnu
      • Conséquences pour l’entreprenant
    • Passer d’un point de vue « émotion débordement » à un point de vue « émotion moteur du comportement »
      • Les émotions sont le moteur de l’intelligence individuelle et collective
      • Les actes que nous accomplissons définissent ce que nous croyons
      • L’intelligence d’une technologie organisationnelleréside dans sa capacité à « faire émotion »
        • Une technologie organisationnelle,c’est une procédure de controverse
        • Enflammer les débats – puis le faire converger, ce n’est pas facile
    • Conséquences pour l’entreprenant :utiliser la force des autres
  • 2 Adapter sa stratégie de transformation à la nature intelligente des organisations
    • Les stratégies inadaptées pour réussir une transformation
      • La stratégie samouraï : trop dure
      • La stratégie participative : trop molle
      • La stratégie arche de Noé : astucieux mais inutile
      • La stratégie machiavélique : invalide par son principe même
    • Les stratégies d’émulation : faire changer d’objectif à l’organisation
      • Il faut distinguer deux états du système organisationnel : les changements et les transformations
      • Les transformations sont en fait des changements de type II
      • Comment faire « toujours plus de la même chose »
      • Comment changer effectivement de cadre
      • S’inspirer du modèle d’action de Propp
      • Le cadre architectural d’un récit selon Propp
    • Faire de son idée une aventure pour les autres
      • 1. Proposer une quête à l’organisation plutôt que de pousser une idée
      • 2. Distribuer les rôles de façonà mettre les actants en position de héros de cette quête
        • Faire légitimer la quête par le plus petit hiérarchique commun
        • Désigner les actants comme héros de la quête
        • Présenter les experts comme des magiciens
        • Ne pas oublier les garants
      • 3. Structurer la démarche de transformation en épisodesqui mettent sous tension l’organisation en positionnant des attracteurs
    • Tester l’architecture narrative de son idée
      • Constituer un corpus
      • Analyser le corpus
    • Conséquence pour l’entreprenant :faire de son idée un objet de désir
  • 3 Faire de son idée un objet de désir collectif
    • Caractériser un désir collectif en utilisantle modèle de l’architecture système
      • Les quatre points de vue qui permettent de caractériser un système
      • Les exigences décrivent les tensions entre les quatre points de vue
        • Élicitation des exigences, objectifs et mesure
      • Regarder l’organisation dans le prisme du modèle système
        • Le modèle système permet d’interpréter une idée
        • Appartenir au-dedans de l’organisation,c’est se soumettre à ses exigences
        • Les exigences descendantes garantissent la cohérence
        • Les exigences remontantes garantissent l’adhésion des membres à l’organisation
        • Ce qu’il faut retenir du chapitre
    • Comprendre comment le désir collectif s’exprime et se partage jusqu’au plus profond du terrain de l’organisation
      • Structure 1. L’organisation a un désir qui fait raison d’être :une stratégie de survie collective définissantun dehors désirable et une réponse adaptée
        • La différence entre acteur et consommateur, c’est le but commun
        • La raison d’être de l’organisationest d’offrir un futur pérenne à ses membres
        • Le but de l’organisation se présente comme une niche écologique :des menaces maîtrisables, des opportunités abordables
        • La solution doit être pérenne donc le système de gouvernance est aussi important que la solution elle-même
        • La preuve : quand une organisation s’effondre, les comportements se corrompent
        • La stratégie doit respecter le passé des actants
        • La solution doit être solidaire
        • Ce qu’il faut retenir du chapitre
      • Structure 2. Le désir de l’organisation se transmet à ses membres par des processus stables qui leur donnent un rôle
        • Les activités des membres sont organiséespar des processus qui structurent leur collaboration
        • L’organisation optimise en permanence ses processuspour s’adapter aux circonstances court terme, moyen terme et long terme
        • Les processus commerciaux adaptent la raison d’être de l’organisation aux circonstances court terme
        • Les processus de production adaptent la raison d’être de l’organisation aux circonstances moyen terme
        • Les processus de conception adaptent la raison d’être de l’organisation aux circonstances long terme
        • Cycle de vie de l’organisation
        • L’optimisation par la répartition des rôles, le RCI
        • L’optimisation par le partage de la stratégie :la maturité collective
        • Les processus synchroniques s’adaptent en permanencegrâce à des processus diachroniques
        • Ce qu’il faut retenir du chapitre
      • Structure 3. L’organisation se structure hiérarchiquementen organes qui sont eux-mêmes des organisations
        • Une organisation semble être dirigée par une ligne hiérarchique d’acteurs dirigeant d’autres acteurs
        • En réalité, elle apparaît comme un réseau hiérarchique d’unités de taille restreinte
        • Cette subdivision en unités restreintes semble le résultat d’un choix, celui d’un dirigeant
        • En réalité, la division en unités restreintes s’impose à l’organisateur et à ses semblables
        • Les unités s’auto-organisent, dans une logique de bricolage organisationnel, on parlera de fonctionnement tribal
        • La structuration en tribus est un phénomène émergeantde la taille de l’organisation
        • La « coopétition » des tribus est organisée par les processus synchroniques
        • La hiérarchie apparaît comme le système de conception permanentde la stratégie de l’organisation
        • Chaque niveau système organise son activité en processus de haut niveauqui s’imposent à ses organes et se déclinent en processus bas niveauxqui s’imposent aux niveaux hiérarchiques inférieurs
        • La hiérarchie assure la cohérence de l’ensemblepar la maîtrise des signes de reconnaissance de l’organisation
        • Le quadrillage du terrain permet d’identifier les équipes de terrain,celles qui opèrent effectivement les processus synchroniques
      • Structure 4. La tribu constitue la brique de base de l’organisation
        • Les acteurs ont une capacité cognitive limitée qui détermine la taille de l’unité de travail opérationnelle
        • L’organisation, vue par les acteurs comprend trois mondes :la tribu, le territoire, la grande organisation
      • Structure 5. Les organes non humains de l’organisation
      • Traduire son idée dans les structures du désir collectif
    • Tester la capacité de son idée à émuler les acteurs de terrain
      • Exigence 1. L’idée doit exprimer une cible organisationnelle, pas seulement des acteurs
      • Exigence 2. Un nouveau besoin urgent du dehorsdoit justifier le changement de stratégie de cette organisation
      • Exigence 3. L’idée proposée doit apparaître comme une solution nouvelle pour faire face à ces nouveaux besoins
      • Exigence 4. La solution doit s’exprimer sous la forme d’exigences de transformations nouvelles sur les processus maîtres de cette organisation
      • Exigence 5. Les exigences sur les processus maîtresdoivent se décliner en exigences de transformation sur les organes de cette organisation et singulièrement sur les équipes de terrain
      • Exigence 6. La réussite de la nouvelle stratégie doit se matérialiser par une mesure atteignable à trois ans par l’organisation
      • Exigence 7. Le chemin doit être balisépar des objectifs intermédiaires lisibles pour l’organisation
    • La synthèse du diagnostic de la cible organisationnelle
    • Conclusion du chapitre
  • 4 Accélérer la transformationpar la stimulation de l’intelligence collective
    • Organiser le parcours de maturité de l’organisation comme une quête structurée en épisodes courts
      • Le TRL
      • Le TrRL
        • Le TrRL mesure la maturité de l’organisationcomme la résultante de la maturité de ses unités de terrain
        • Le TrRL précise le type de stimulation dont l’organisation a besoin pour progresser, niveau par niveau
      • Faire vivre chaque étape de maturité à franchir par l’organisation comme l’épisode d’une quête
    • Aiguillonner chaque épisode en utilisant les cinq leviers du désir
      • Levier 1. Accélérer ou freiner le rythme des cycles d’apprentissage collectif en posant des attracteurs
        • Le cycle de base : lancer, stimuler, reconnaître
        • Cranter par des attracteurs qui rythment la progression collectiveen valorisant les succès
        • Recommencer : le cycle en W
      • Levier 2. Organiser les rôles pour qu’ils soient en tension
        • Organiser la distribution des rôles selon la logique du cube
        • 1/Incarner chacune des exigences sur les processuspar des « porteurs d’exigence »
        • 2/Incarner le terrain comme étant les équipes qui doivent changer et singulièrement leur chef
        • 3/Installer des faciliteurs pour structurer les débats
        • 4/Avoir au moins un garant qui mesure le résultat
        • S’assurer que chacun a pris son rôle, qu’il est engagé
      • Levier 3. Mettre en scène la comitologie pour qu’elle soit engageante
        • Organiser la controverse en cercles restreints de moins de 30 personnes
        • Une comitologie tente de baliser par des réunionsun processus de controverse forcément informel
        • Pour être facteur de motivation, chaque réunion prévuedoit suivre un processus de sociogenèse
      • Levier 4. Architecturer les échanges pour qu’ils soient signifiants
        • Utiliser des investissements de forme à torturer
        • Proposer une architecture globale uniquede classement des documents : le cube
        • Faire vivre la différence entre exigences et plan d’action
      • Levier 5. Donner des signes de reconnaissance à ceux qui contribuent
        • Sociodynamique de la convergence
        • Favoriser les alliés dans la constitution des cercles de controverse
        • Orienter la controverse par les signes de reconnaissance
        • Développer l’antagonisme par la concurrence pour le collectif
    • Construire et animer un dispositif de stimulation de l’intelligence collective efficace
      • Raison d’être du dispositif de transformation : faire réussir l’organisation
      • Les processus du dispositif d’accélération :transformer en permanence des besoins en stimulations adéquates
      • La fonction de stimulation de l’équipe de direction doit l’aider à produire du sens et des signes de reconnaissance
      • La fonction de stimulation de la controverse dans l’organisation doit l’aider à produire des résultats
        • Piloter la fonction d’élucidation des exigences globales en exigences locales
        • Piloter la fonction d’aide aux recherches locales de solution
        • Piloter la fonction d’arbitrage entre les contraintes locales et les exigences globales
      • De la difficulté d’aider
        • Comment établir une relation d’aide efficace
    • Les organes du dispositif d’accélération : un système de rôles complémentaires
      • Les rôles de stimulation de l’équipe de direction
      • Les rôles de stimulation de la controverse et de l’obtention de résultats par le corps social
    • Les états du dispositif de transformation
    • Tester la capacité de son système de stimulation
      • Exigence 1. Le dirigeant doit avoir fait la demande à l’organisation, fixant un objectif collectif vital à atteindre dans les trois ans et une étape à moins de trois mois
      • Exigence 2. Les unités de terrain doivent être présentées comme les opérateurs de la transformation et les producteurs des solutions opérationnelles
      • Exigence 3. La méthode de mise en œuvre doit permettre de confronter exigences descendantes et exigences remontantes dans un lieu d’apprentissage collectif et d’adaptation locale
      • Exigence 4. La méthode de mise en œuvre doit adapter le parcours d’adoption de l’idée à la maturité de chaque unité
      • Exigence 5. Le dispositif de transformation doit être présenté comme une aide aux unités de terrain qui la demande
      • Exigence 6. La méthode de mise en œuvre doit prévoir un système de pilotage par les signes de reconnaissance des unités qui réussissent
      • Exigence 7. Des attracteurs doivent matérialiser la fin d’un épisode et le début du suivant
      • La synthèse du diagnostic du système de transformation
    • La synthèse globale pour l’entreprenant : identifier ce qui pourrait accélérer la diffusion de son idée
  • Conclusion
    Une transformation est l’occasion de développer l’intelligence de l’organisation. L’ACO est un outil au service de celui qui veut y contribuer
  • Postface
  • Annexes
  • Remerciements
  • Glossaire
  • Table des références bibliographiques
  • Table des figures
  • Table des encadrés

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