Avec Foucault après Foucault : disséquer la société de contrôle Olivier Razac avant-propos d'Alain Brossat

Résumé

Dans cet essai, Olivier Razac s'interroge sur le destin des sociétés de contrôle dans le monde contemporain. Sa recherche, inspirée par les travaux de Michel Foucault, mais aussi de Gilles Deleuze et Félix Guattari, s'attache à des objets triviaux (le bracelet électronique, le G.P.S, les zoos humains de naguère, telle émission de téléréalité...) pour en faire de véritables objets de pensée. Il montre que les sociétés de contrôle contrastent avec les topographies disciplinaires en ce sens qu'elles excluent tout " dehors " et manifestent, de ce fait même, une aptitude sans précédent à réaménager et apprivoiser tout ce qui tend à résister à leurs dispositifs ou à s'opposer à leurs finalités. Pour autant, l'auteur ne prône pas une soumission aux conditions des pouvoirs mobiles et plastiques d'aujourd'hui. Simplement, pour lui, toute action critique ou toute perspective de résistance suppose une appréhension lucide des nouvelles formes de " gouvernementalité " fondées sur le contrôle bien davantage que sur l'interdiction et la répression. Un livre écrit avec Foucault et les penseurs de l'archipel des pouvoirs - mais après eux aussi et, à ce titre, résolument novateur.

Auteur :
Razac, Olivier (1973-....)
Préfacier :
Brossat, Alain (1946-....)
Éditeur :
Paris, l'Harmattan,
Collection :
Esthétiques
Genre :
Essai
Langue :
français.
Mots-clés :
Nom de personne :
Foucault Michel 1926-1984 -- Critique et interprétation
Nom commun :
Contrôle social
Description du livre original :
1 vol. (168 p.) ; 22 cm
ISBN :
9782296056305.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Avant-propos
  • Foucault
    • Qu’est-ce qu’un dispositif?
      • I.
      • II
    • La «gouvernementalité »
    • Foucault et les passions
      • D'où viennent les passions ?
      • Que signifie connaître une passion ?
      • La passion est-elle une forme de connaissance ?
      • Y a-t-il des bonnes et des mauvaises passions ?
      • De quels genres de soins une passion peut-elle être l’objet ?
  • Surveillance
    • The Global Positioning System
    • La musique des délimitations de l’espace
    • Les aveux du gène
      • Les révélations du gène
      • Une autre économie de l’aveu
      • Aveux biologiques et identité
  • Enfermement
    • La dégradation ou le sens de la peine
      • La prison ? Humaine, trop humaine...
      • L’enfermement, la peine et la dégradation sociale
    • Disparition des subversifs et brutalité furtive du pouvoir
      • La disparition des corps est aussi celle de la brutalité exercée sur ces corps
      • La résistance de ceux qui restent, le « corps témoin »
      • Du répressif au libéral
      • La passivité permet un pouvoir furtif.
      • Le contrôle des possibles est une brutalité du pouvoir
  • Probation
    • La société de contrôle et la violence de l’intérêt
      • Un dispositif de contrôle : Le milieu ouvert
      • La société de contrôle
      • Combattre son propre intérêt
    • La contractualisation de la peine
      • Un contrat valide ?
      • Un contrat à la Hobbes ?
      • Une contractualisation efficace ?
      • Contractualisation et tutélarisation : Une contradiction ?
    • Surveillance, enfermement, probation
  • Ethique et esthétique de l’existence
    • « Peut-on vivre sans penser ? »
      • La vie du corps sans organes
      • L’ascèse du corps sans organes
    • Les mises en scène de soi, esthétique et éthique de l’existence
      • Les mises en scène de soi. La téléréalité
      • Esthétique et éthique, le travail de soi sur soi. Foucault
      • Ethique et immanence. Les stoïciens
    • Téléréalité et biopolitique

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