Biologie de l'homosexualité : on naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être Jacques Balthazart

Résumé

Contrairement à ce que soutiennent des théories encore trop répandues, généralement on ne devient pas et on ne choisit pas d'être homosexuel : on naît homosexuel. L'origine de l'homosexualité est davantage à chercher dans la biologie des individus que dans l'attitude de leurs parents ou dans des décisions conscientes des sujets concernés. En tant que biologiste spécialisé en neuroendocrinologie du comportement, je suis en profond désaccord avec les thèses défendues dans de nombreux ouvrages publiés en langue française qui expliquent l'homosexualité presqu'exclusivement par des théories psychanalytiques post-freudiennes en complet désaccord avec la psychologie ou la biologie moderne.

Auteur :
Balthazart, Jacques (1949-....)
Éditeur :
Wavre, Mardaga,
Collection :
Psy
Genre :
Essai
Langue :
français.
Note :
Bibliogr. p. 279-294
Mots-clés :
Nom commun :
Homosexualité -- Aspect endocrinien | Neurobiologie | Physiologie humaine
Description du livre original :
1 vol. (299 p.) : ill. ; 22 cm
ISBN :
9782804700379.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Préface
  • Chapitre 1. Introduction
    • 1.1 Pourquoi ce livre ?
      • 1.1.1 Thèse principale développée dans cet ouvrage
      • 1.1.2 Conséquences sociales
    • 1.2 Les quatre dimensions de la sexualité humaine
    • 1.3 Faut-il parler d’orientation ou de préférence sexuelle ?
    • 1.4. Homosexualité masculine et féminine : homo- et bisexualité
    • En résumé
  • Chapitre 2. Sexualité et orientation sexuelle : des bases biologiques ?
    • 2.1 Rien n’est acquis, rien n’est inné, tout est interaction
    • 2.2 Le contraste entre cultures latine et anglo-saxonne
    • 2.3 De l’unicité de la vie
    • 2.4 Ces neurones qui nous gouvernent : monisme versus dualisme
    • 2.5 L’éducation n’est pas à même de déterminer l’orientation et l’identité sexuelle : le cas de John/Joan et le changement de paradigme
    • En résumé
  • Chapitre 3. Notions de biochimie, génétique et endocrinologie
    • Notes importantes
    • 3.1 Introduction à la neurobiologie : ce drôle de cerveau
    • 3.2 Quelques notions de biochimie
      • 3.2.1 Les protéines
      • 3.2.2 l’ADN
    • 3.3. ... Et de génétique
    • 3.4 Le déterminisme du sexe
    • 3.5 Mécanismes d’action des stéroïdes sexuels
  • Chapitre 4. Le contrôle hormonal du comportement sexuel
    • Note
    • 4.1 L’endocrinologie du comportement
      • 4.1.1 Quelles sont les hormones impliquées dans le contrôle du comportement sexuel ?
      • 4.1.2 Sites de fixation et d’action des stéroïdes sexuels dans le cerveau
      • 4.1.3 Mécanismes cellulaires d’action des hormones stéroïdes
    • 4.1.4 Métabolisme intracellulaire des stéroïdes
      • 4.1.5 Hormones et motivation sexuelle
    • 4.2 Différences entre sexes et effets organisateurs des stéroïdes pendant le développement
    • 4.3 Les noyaux sexuellement dimorphiques de l’aire préoptique (et autres structures nerveuses différenciées)
    • En résumé
  • Chapitre 5. Déterminisme biologique de l’orientation sexuelle chez l’animal
    • 5.1 L’orientation sexuelle chez l’animal est contrôlée par l’hypothalamus
    • 5.2 ... Et déterminée par le milieu hormonal embryonnaire
    • 5.3 Différenciation sexuelle de l’aire préoptique et orientation sexuelle chez le rat
    • 5.4 Des moutons homosexuels !
    • 5.5 en conclusion (... partielle)
    • EN RÉSUMÉ
  • Chapitre 6. Les différences entre sexes dans l’espèce humaine
    • 6.1 Hommes et femmes ne sont pas identiques
    • 6.2 Biologie ou éducation ?
    • 6.3 Les différences sexuelles du comportement : amplitude variable et origine difficile à cerner
    • 6.4 L’orientation et l’identité sexuelles sont les caractéristiques comportementales les plus différenciées
    • En résumé
  • Chapitre 7. Les effets des stéroïdes sexuels chez l’Homme : effets organisateurs
    • 7.1. L’étude des effets des stéroïdes sexuels chez l’homme : nature de l’évidence expérimentale. Corrélation n’est pas causalité
    • 7.2 Le déterminisme du sexe chez l’homme
    • 7.3 Effets organisateurs des stéroïdes sur la morphologie et le comportement chez l’homme
      • 7.3.1 Morphologie
      • 7.3.2 Conséquences morphologiques des anomalies endocrines chez l’embryon humain
        • a) L’insensibilité aux androgènes des embryons masculins
        • b) La déficience en 5α-réductase chez le jeune garçon
        • c) L’hyperplasie congénitale des surrénales chez l’embryon féminin
        • d) Les traitements de grossesses à risque par le DES ou les progestagènes
      • 7.3.3 Différenciation sexuelle comportementale
      • 7.3.4 Différenciation sexuelle du cerveau
    • En résumé
  • Chapitre 8. Les effets des stéroïdes sexuels chez l’Homme : effets activateurs
    • 8.1 Morphologie et physiologie
    • 8.2 Comportement
      • 8.2.1 Argument évolutif
      • 8.2.2 Les corrélations temporelles et individuelles
      • 8.2.3 L’analyse et le traitement de cas cliniques
    • En résumé
  • Chapitre 9. Arguments suggérant une indépendance de l’homosexualité vis-à-vis du milieu éducatif
    • 9.1 Effet des expériences sexuelles précoces
    • 9.2 Théories psychanalytiques
      • 9.3 Théories basées sur l’apprentissage dérivées du « behaviorisme »
    • 9.4 Théories basées sur le « constructivisme social»
    • En résumé
  • Chapitre 10. Différences sexuelles suggérant que l’homosexualité est au moins en partie un phénomène endocrinien
    • 10.1 Les hormones sont « normales » chez les homosexuels adultes : pas de différence au niveau activateur
    • 10.2 Corrélats morphologiques, physiologiques et comportementaux de l’homosexualité suggérant un déterminisme hormonal prénatal
      • 10.2.1 Différences cognitives et comportementales non directement liées au sexe
        • a) Tests pour lesquels les hommes sont en moyenne meilleurs que les femmes
          • Les tâches visuo-spatiales
          • Agressivité
        • b) Tests pour lesquels les femmes sont en moyenne meilleures que les hommes
          • Mémorisation de la localisation d’objets
          • Fluence verbale
        • c) Caractéristique qui n’est pas normalement différenciée
          • Latéralisation manuelle
      • 10.2.2 Différences morphologiques périphériques
        • a) La taille du pénis
        • b) Le rapport des longueurs de l’index et de l’annulaire
        • c) Différences affectant la taille de divers os longs
        • 10.2.3 Différences physiologiques
        • a) Emissions oto-acoustiques (EOA)
        • b) Potentiels acoustiques évoqués et réponse d’alarme (« startle response »)
        • c) Rétroaction positive en réponse à l’œstradiol
        • d) Activation cérébrale en réaction aux phéromones putatives
      • 10.2.4 Différences dans la structure du cerveau
        • a) Le noyau suprachiasmatique
        • b) La commissure antérieure
        • c) Le corps calleux
        • d) Le SDN POA
          • Interprétation
    • 10.3 Problèmes et interprétation générale
    • En résumé
  • Chapitre 11. Arguments épidémiologiques suggérant une contribution hormonale au développement de l’homosexualité
    • 11.1 effets du stress prénatal
    • 11.2 Analyse des femmes atteintes d’hyperplasie surrénalienne
    • 11.3 Traitement de mères gestantes par le «DES»
    • 11.4 Déficience en 5α-réductase
    • 11.5 L’exstrophie cloacale
    • 11.6 Autres modifications accidentelles du milieu hormonal embryonnaire
    • En conclusion
    • En résumé
  • Chapitre 12. Arguments suggérant un mécanisme génétique ou immunologique à la base de l’homosexualité
    • 12.1 LA CONCORDANCE D’ORIENTATION SEXUELLE ENTRE JUMEAUX UNI- ET BIVITELLINS
    • 12.2 La transmission par voie maternelle et la région xq28 du chromosome x
    • 12.3 la recherche - à ce jour infructueuse - des gènes candidats
    • 12.4 L’effet des frères plus âgés
    • 12.5 Signification évolutive de l’homosexualité
    • En résumé
  • Chapitre 13. L’identité sexuelle et ses perturbations éventuelles (transsexualité)
    • 13.1 Perturbations endocrines prénatales et identité sexuelle
    • 13.2 Le cerveau transsexuel
    • 13.3 Interprétation
    • En résumé
  • Chapitre 14. Conclusions générales
    • 14.1 Que nous apprend la neurobiologie contemporaine ?
      • Chez l’animal :
      • Chez l’Homme :
    • 14.2 Les limitations de la théorie prénatale de l’homosexualité
      • 14.2.1 Les limites des résultats
      • 14.2.2 Les limites méthodologiques
    • 14.3 Le dénigrement systématique de cette approche biologique est non justifié
    • 14.4 Il n’existe pas d’explication psychanalytique, psychologique ou sociologique de l’homosexualité
    • 14.5 que retenir de tout cela ?
    • 14.6 Quelles conséquences en tirer ?
      • 14.6.1 Que faire des intersexes ?
      • 14.6.2 Comprendre ne veut pas dire intervenir : le risque eugénique
      • 14.6.3 L’attitude de la société envers les homosexuels doit (encore) changer
  • Références bibliographiques

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