No Society : La fin de la classe moyenne occidentale Christophe Guilluy

Résumé

"There is no society" : la société, ça n'existe pas. C'est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l'ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d'en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous fait basculer dans l'a-société. Désormais, no more society. La crise de la représentation politique, l'atomisation des mouvements sociaux, la citadellisation des bourgeoisies, le marronnage des classes populaires et la communautarisation sont autant de signes de l'épuisement d'un modèle qui ne fait plus société. La vague populiste qui traverse le monde occidental n'est que la partie visible d'un soft power des classes populaires qui contraindra le monde d'en haut à rejoindre le mouvement réel de la société ou bien à disparaître.

Auteur :
Guilluy, Christophe
Éditeur :
Paris, Flammarion,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (242 p.)
ISBN :
9782081422711.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Introduction
  • Première partie Sur les ruines de la classe moyenne, le monde des périphéries a émergé
    • 1 Le monde des périphéries a émergé
      • De la France périphérique au monde des périphéries
      • Le monde des périphéries
      • Une nouvelle géographie sociale et politique
      • Le grand secret révélé
    • 2 Le temps de la sortie
      de la classe moyenne
      • De l'Ohio aux campagnes françaises
      • Le processus de disparition de l'ancienne classe moyenne est engagé
      • Dernière étape : la sortie programmée des héritiers de la classe moyenne
      • Vers une nouvelle structuration sociale
    • 3 Qui veut être un déplorable ?
      • La perte d'un statut de référent culturel
      • Qui peut avoir envie de ressembler
        à un déplorable ?
      • L'arme de la relégation culturelle
      • Phase terminale : l'ethnicisation du concept
  • Deuxième partie No Society
    • 1 Le repli d'une bourgeoisie asociale
      • Une bourgeoisie asociale
      • Vent de panique : le front des bourgeoisies
      • De l'antifascisme d'opérette au « c'est plus compliqué que ça »
      • La fuite de Varennes ou les nouvelles cités-États
    • 2 L'abandon du bien commun
      • Créer les conditions de l'impuissance des pouvoirs publics
      • Le démantèlement tranquille : l'exemple du modèle territorial
      • La fuite en avant économique
      • La fuite en avant sociétale
    • 3 Le chaos tranquille
      ou la société relative
      • La société relative
      • À qui s'adresser ? Dans quelle langue ?
      • Il était une fois la révolution
      • Parano pour tous ! De la société relative
        à la société paranoïaque
  • Troisième partie Le soft power des classes populaires
    • 1 Un « heartland » populaire
      ou l'inversion des notions
      de puissance et de pouvoir
      • Môle populaire
      • Fin de l'hégémonie culturelle du monde d'en haut
      • La posture morale du monde d'en haut a vécu
      • La résurgence des thématiques interdites : régulation économique, frontière, protectionnisme, contrôle des flux migratoires
    • 2 Ni guerre ni paix : la résistance
      au déni des cultures
      • Résistance au déni des cultures
      • Alger-Tel Aviv
      • Ni guerre ni paix
      • Le mouvement réel de la société
        dans un cadre national
    • Conclusion Aidons-les à réintégrer
      la communauté nationale !
  • À propos des cartes

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