French corruption Gérard Davet, Fabrice Lhomme

Résumé

Ils ont menti. Ils mentent encore. Depuis des décennies, ils trompent les juges, manipulent les médias, trahissent les électeurs. Une seule drogue : le pouvoir. Et l'argent qui va avec. Ils forment un clan, une poignée d'hommes shootés à la politique, à l'affut d'un siège, d'une élection. Cette bande, c'est celle de l'ex-RPR, de Patrick Balkany à Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy à Charles Pasqua. Un homme les a beaucoup fréquentés, aidés parfois. Il en a payé le prix, bon soldat, parfait exécutant des basses oeuvres dans les Hauts-de-Seine, le bastion, le Fort Knox du mouvement gaulliste. Il connaît leurs secrets les plus inavouables. Cet homme de l'ombre, c'est Didier Schuller, l'ancien conseiller général de Clichy-la-Garenne. Longtemps il s'est tu, lui aussi a dupé les juges. Mais aujourd'hui, il parle. Voici ses confessions, explosives. Il a fallu cinq ans aux auteurs pour recueillir ses déclarations, puis les conforter par des investigations poussées, en France, en Suisse, en République dominicaine ou au Liechtenstein. Et mettre des noms sur la French corruption.

Auteur :
Davet, Gérard
Auteur :
Lhomme, Fabrice
Éditeur :
Paris, Stock,
Genre :
Témoignage
Langue :
français.
Mots-clés :
Nom de personne :
Schuller Didier 1947-.... -- Biographies
Nom commun :
Corruption politique -- France -- 1970-.... -- Enquêtes | Droite (science politique) -- France -- 1970-.... -- Enquêtes
Description du livre original :
1 vol. (305 p.) ; 22 cm
ISBN :
9782234075405.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Table
  • PRÉFACE
  • Prologue
  • I « Dans l’administration,
    les gens qui arrivent en retard croisent
    ceux qui partent en avance ! »
  • II « Il venait aux réunions du cabinet
    ministériel avec sa Rolls. »
  • III « J’allais chercher du fric pour le SAC
    à Matignon. »
  • IV « Pour déjeuner avec Edgar Faure,
    il fallait débourser 30 000 francs ! »
  • V « 1 million et demi en liquide
    pour le ministre. »
  • VI « Les élus étaient achetés
    par les grandes surfaces. »
  • VII « Après l’élection de Mitterrand,
    je vais planquer 9 millions
    au Luxembourg. »
  • VIII « J’ai accepté… C’était une grosse somme,
    de l’ordre de 100 000 dollars. »
  • IX « Les vieux, au niveau électoral,
    c’est le vrai vivier,
    parce qu’eux, ils votent. »
  • X « Ma mission à l’office HLM
    des Hauts-de-Seine :
    le financement du RPR. »
  • XI « À Clichy, je payais
    les conseillers municipaux adverses. »
  • XII « Les enveloppes étaient remises
    au RPR de Clichy
    par une future députée européenne. »
  • XIII « Jean-Claude Méry
    me demande d’intervenir
    auprès de Pasqua et de Sarkozy
    pour son dossier. »
  • XIV « Sarkozy a agi
    sur instruction de l’équipe corse
    pour autoriser le marché
    du chauffage des collèges. »
  • XV « À Genève, Djouhri m’assure que
    le clan Pasqua a décidé
    de me faire subir un mauvais sort. »
  • XVI « Aux Bahamas, je reçois
    du clan des Hauts-de-Seine
    six “vrais-faux” passeports. »
  • XVII « Chirac a proposé
    de verser 2 millions de dollars
    pour m’exfiltrer vers la Colombie. »
  • XVIII « En prison, Sirven me raconte
    qu’Elf a financé la campagne
    de Balladur. »
  • XIX « Jacques Chirac empile
    les grosses coupures dans son coffre-fort, à la mairie de Paris, en sifflotant
    La Marseillaise ! »
  • XX « Balkany me montrait les liasses
    qu’il devait remettre,
    via Hortefeux, à Sarkozy. »
  • XXI « C’est par cette discrète société
    au Liechtenstein que transitaient
    les sommes issues des marchés publics destinées à Balkany. »
  • XXII « C’est Nicolas Sarkozy
    qui m’a présenté Jacques Heyer. »
  • XXIII « Si la structure panaméenne Corum
    a été précédemment utilisée
    par Nicolas Sarkozy, ce que j’ignorais
    totalement, c’est encore plus fou… »
  • XXIV « J’ai payé pour les autres et jusque-là
    je ne leur ai jamais présenté l’addition. »
  • Épilogue

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