L' histoire de France interdite : pourquoi ne sommes-nous plus fiers de notre histoire ? Dimitri Casali

Résumé

Aucun autre pays au monde ne sacrifie autant sa propre histoire, au nom de la repentance, du politiquement correct. L’Histoire, qui est l’ADN de la culture française, est menacée par ses trois plus grands détracteurs : -L’Éducation nationale, dans une fuite en avant multiculturaliste qui enterre avec de nouveaux programmes nos principaux héros et la chronologie naturelle, veut faire des élèves des « citoyens du monde » avant d’en faire des citoyens français aimant leur pays. -Les groupes communautaires, qui instrumentalisent l’Histoire à leur profit, d’où la multiplication des lois mémorielles… -Les élites intellectuelles et médiatiques, qui s’érigent en ayatollah de la pensée unique. Premier étonnement, il n'y a plus aucune chronologie : en 1ère, on étudie la crise de 1929, puis la guerre de 1914. En 3ème, les attentats du 11 septembre précédent le Front populaire de 1936. Seconde surprise, des événements fondamentaux sont évacués, tel le 6 juin 1944. La discréditation de notre passé entretient cette détestation de soi qui sommeille en chaque Français. Il nous manque cette fierté que l’on sent chez les Américains, les Chinois, les Britanniques, les Espagnols et qui est manifeste dans leurs manuels comme dans leur admiration pour leur héritage. Plus qu’un coup de gueule, ce livre est une déclaration d’amour à l’Histoire de France. Non, notre héritage n’est pas honteux, il est source de fierté et nous aidera à reprendre confiance en nous. Les entretiens avec Robert Badinter, Emmanuel Le Roy Ladurie et Malika Sorel viennent conforter son analyse.

Auteur  :
Casali, Dimitri
Éditeur :
J.-C. Lattès,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Note :
En appendice, entretiens avec Robert Badinter, Malika Sorel et Emmanuel Le Roy Ladurie
Mots-clés :
Nom commun :
Culpabilité collective -- France -- 1990- | Identité collective -- France -- 1990- | Histoire -- Étude et enseignement -- France -- 1990-
Nom géographique :
France -- Historiographie
Description du livre original :
1 vol. (286 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm
ISBN :
9782709636971.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • INTRODUCTION
    • L’histoire de France, vecteur d’intégration
    • Renoncer à tous ceux qui ont bâti la France ?
    • Une véritable déconstruction nationale
    • L’histoire sous pression communautaire
    • L’Histoire, vecteur de citoyenneté
  • I UNE HISTOIRE SOUS TIRS CROISÉS
    • Le rejet de tout récit national
    • La trahison des élites
      • « La République des technocrates » (Michel Winock)
      • Déstructurer l’enseignement
      • Une Histoire en miettes
      • La fin de la chronologie
      • Des élèves « citoyens du monde »
      • Des médias liquidateurs de l’Histoire
    • Le lobby mémoriel frappe encore !
      • Pourquoi la France se déteste-t-elle ?
      • L’Histoire ne se moralise pas
      • Une histoire instrumentalisée à des fins mémorielles
      • La loi Taubira et le crime de pensée
      • Il n’appartient pas aux parlementaires de dire l’Histoire
    • Le double héritage de la France
    • Louis XIV, « grand criminel de l’Histoire »
      • L’ignoble Code noir…
      • Des « biens meubles », voire des « objets »
      • Sécurité des maîtres et survie de l’esclave
    • Napoléon = Hitler
      • Napoléon esclavagiste
      • La France, seul État au monde…
    • Être ou devenir français ?
    • Les grands symboles de la France à la trappe !
      • La Marseillaise : hymne national ?
      • Le « sang impur » des Volontaires de 1792 !
      • De Strasbourg au monde entier
      • Le drapeau en France et à l’étranger
      • Trois couleurs pour la France
      • 6 mai 2012 : une image vaut mille mots
      • Le drapeau britannique accepté et récupéré par tous !
      • La France qu’il faut « niquer »
      • Cinéma, télé, timbre-poste et billets de banque
    • La haine de l’histoire militaire et de l’armée française
  • II L’HISTOIRE DE FRANCE
    VECTEUR DE CITOYENNETÉ
    • La France a été édifiée par nos grands hommes
      • La République française n’a-t-elle plus besoin de grands hommes ?
      • Comment enseigner l’Histoire
    • L’Antiquité gréco-latine en danger
    • Effacer la mémoire des rois trop chrétiens
      • Une Histoire agressée
    • Plus aucun père fondateur
  • III LES FIERTÉS NATIONALES
    EN EUROPE ET AILLEURS
    DANS LE MONDE
    • Une France championne du monde du pessimisme
      • Les jeunes Français parmi les plus angoissés
    • Le Royaume-Uni
      • Des Anglais fiers d’être anglais
      • Les Anglais ignorent la repentance
      • God save the Queen
      • Résister à Hitler…
      • L’anglais, langue universelle
      • L’échec de la doctrine du multiculturalisme anglais
    • Les Chinois très fiers de leur pays
      • Regard sur la France
      • 5 000 ans d’histoire intégratrice
      • Chine et repentance ?
    • L’Allemagne
      • Des Allemands heureux
      • Pas de terrorisme intellectuel des médias
    • L’Espagne s’affranchit du manichéisme
      • Un système éducatif en mutation
      • Un esprit de repentance qui n’existe pas
    • La récente fierté italienne
  • IV NOS PÈRES FONDATEURS OUBLIÉS
    • Les grands oubliés de l’Histoire
    • Pourquoi Clovis est supprimé
      • L’héritage du « premier » des rois de France
    • Charles Martel : accusé, levez-vous ?
      • Pourquoi censurer Charles Martel
    • Saint Louis : le meilleur des rois de France liquidé
      • Un passif bien trop lourd
      • La vertu et la justice
      • Le Croisé devient un saint
    • Charles V le Sage assassiné !
      • Charles V sort la France du chaos
      • Un sentiment national naissant
    • Jeanne d’Arc, trop suspecte…
      • Dans l’imaginaire culturel du monde entier
      • Jeanne dans les manuels
      • Mystique ou sorcière
      • L’éveil du sentiment patriotique
    • François Ier, moins enseigné qu’un roi africain
      • François Ier, le français d’abord
      • Un roi trop guerrier
      • Une histoire-bataille honnie
      • L’esprit de la Renaissance
    • Henri IV : assassiné une seconde fois
      • L’inventeur de la laïcité
      • L’édit de Nantes
      • Une popularité indestructible
    • Richelieu pas fréquentable
      • Le cardinal de Richelieu restaure l’autorité royale
    • Louis XIV : détesté ou criminalisé
      • « Louis XIV, premier des dictateurs ! »
      • Un nouveau concept : la haine de soi
      • Louis XIV contre le Monomotapa
      • Une monarchie pas si absolue que ça…
      • Louis XIV, un exemple ? Et pourquoi pas ?
      • « J’ai trop aimé la guerre ! »
    • Les Lumières de Voltaire interdites en 2005
    • Napoléon : procès à charge
      • Napoléon « optionnel » dans les programmes
      • Napoléon assis sur un pot !
      • Napoléon ? Connais pas !
      • L’exposition Napoléon en Allemagne
      • Napoléon l’Européen
      • Comprendre comment pensaient nos ancêtres
      • Enseigner Napoléon
        • L’Héritier de la Révolution
        • Le créateur de la France moderne
      • Napoléon star des médias anglo-saxons
      • En France : lynchage médiatique
      • Quand Kahn cancane sur Napoléon…
      • Napoléon en héritage
  • V AUX GRANDS IMMIGRÉS
    LA PATRIE RECONNAISSANTE
    • Mazarin : un immigré Premier ministre
      • Premier ministre de la France
      • La révolte de la Fronde
      • La France première puissance
    • Gaston Monnerville : un Noir deuxième personnage de l’État
      • « Après le Rouge du Front populaire vient le Noir ! »
      • Mourir pour la patrie
    • Romain Gary, un héros français
      • Humiliation mais intégration
      • Héros de guerre et de tragédie
    • Félix Éboué, petit-fils d’esclaves
    • « Jouer le jeu » de la république
  • VI ENTRETIENS AVEC ROBERT BADINTER,
    MALIKA SOREL
    ET EMMANUEL LE ROY LADURIE
    • ENTRETIEN AVEC ROBERT BADINTER
      • 1. Pensez-vous que la culture française et l’Histoire de France soient un facteur facilitant l’intégration des populations immigrées ou aidant au « vivre ensemble » ?
      • 2. Savez-vous que Victor Hugo vient d’être supprimé des programmes d’Histoire de 4e ?
      • 3. Le Parlement ne peut légiférer sur le passé, il faut laisser cela aux historiens internationaux. Vous-même, vous avez à juste titre, plusieurs fois, rappelé que : « Les lois mémorielles, que [vous] appele[z] des lois compassionnelles, n’ont pas leur place dans l’arsenal législatif. » Pensez-vous que la loi Taubira participe à cette idée de repentance ou, pour reprendre les expressions de Pierre Nora, de « masochisme national » et de « mise en accusation de la France » qui minent peu à peu la société française ?
      • 4. Pensez-vous que si la loi mémorielle Taubira du 23 mai 2001, reconnaissant « le caractère de crime contre l’humanité pour la traite négrière atlantique », avait été déférée devant le Conseil constitutionnel, elle aurait pu être annulée ?
      • 5. Pourquoi le Conseil n’a pas été saisi ?
      • 6. Comment expliquez-vous que le combat de l’association Liberté pour l’Histoire ne soit pas plus relayé par l’intelligentsia et les grands médias français ?
      • 7. Les lois mémorielles s’appuient-elles sur « l’exemple » du Tribunal militaire international de Nuremberg contre le génocide juif créé par l’Accord de Londres du 8 août 1945, signé par la France ?
  •    
    • MALIKA SOREL
      • 1. Pour reprendre le titre de mon ouvrage l’« histoire de France interdite », quels sont d’après vous les dangers que doit affronter l’histoire de France aujourd’hui ?
      • 2. La Nation vous paraît-elle une idée dépassée ?
      • 3. Quelles sont les valeurs que l’Histoire doit transmettre aujourd’hui ?
      • 4. Que pensez-vous de l’Histoire comme vecteur d’intégration ?
      • 5. Et enfin d’après vous certains médias exercent-ils aujourd’hui un terrorisme intellectuel ?
  •    
    • EMMANUEL LE ROY LADURIE
      • 1. Pour reprendre le titre de mon ouvrage L’Histoire de France interdite, quels sont d’après vous les dangers que l’enseignement de l’histoire de France doit affronter aujourd’hui ?
      • 2. La Nation est-elle une idée dépassée ?
      • 3. Que pensez-vous des derniers programmes scolaires d’histoire (niveau collège et lycée) ?
      • 4. À ce sujet, que pensez-vous de certaines simplifications ou raccourcis historiques comme, par exemple, la phrase qui clôt la leçon sur Louis XIV dans le manuel de 5e Hachette : « Le règne de Louis XIV a appauvri la France. »
      • 5. D’après vous, certains grands médias exercent-ils aujourd’hui une forme de terrorisme intellectuel ?
      • 6. Pensez-vous que l’histoire de France est un vecteur d’intégration ?
      • 7. Quelles sont les valeurs morales que l’Histoire devrait enseigner prioritairement ?
  • CONCLUSION
    L’HISTOIRE FACILITE L’INTÉGRATION
    • Intégration et crise des valeurs
    • Réinventons l’école ultra-républicaine

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