Astoria : le roman vrai de la première conquête de l'Ouest Washington Irving trad. de l'anglais par P.N. Grolier [i.e. Grollier] préf. de Michel Le Bris
Résumé
On oublie souvent qu'avant l'or, la vraie richesse de l'Ouest fut la forêt source d'un commerce de la fourrure qui faisait vivre tout un peuple de trappeurs (franco-canadiens pour la plupart, avec quelques pintes de sang iroquois pour faire bonne mesure), tout un peuple de négociants aussi, entre Montréal, New York, Londres et Hambourg. Parmi eux, un petit immigré de souche allemande, John Jacob Astor, eut l'idée d'étendre ce trafic au Pacifique (les Chinois de Canton étaient grands amateurs de peaux de loutre), rêva d'instaurer un Empire des Fourrures de l'autre côté des Rocheuses avec Astoria pour capitale, manqua de peu son rêve, et finit malgré cela dans la peau du premier multimillionnaire en dollars de la jeune Amérique. Bizarrement, ce téméraire à qui tout réussissait n'était fier de rien tant que de son échec d'Astoria : parce qu'il devinait que par-delà l'aventure de ces hommes qu'il avait conduits pour rien au bout du monde se dessinait le destin d'une grande nation; parce qu'il savait, surtout, que la conquête d'un monopole commercial n'est que poursuite du vent si on la compare à cette autre conquête : celle d'une terre de songe qui porte en elle toutes les promesses du futur. Et comme il n'oubliait pas le prix de la souffrance de ces gens qui avaient bravé pour lui les rapides de la Columbia, la solitude glacée des montagnes, la flèche des Indiens embusqués les vagues du Pacifique -et leurs propres démons-, il résolut, quand tout fut fini, d'ériger une stèle qui rappelât le détail de leur incroyable voyage ; et d'en confier la rédaction à l'un des plus grands écrivains de l'époque : Washington Irving. Ce dernier, fasciné par le matériau qu'on lui offrait (plusieurs milliers de pages de notes prises sur le vif), tint si bien la gageure qu'il en fit un livre que beaucoup considèrent comme son chef d'œuvre, inventant au passage, entre réalisme brutal et légende un genre promis à l'avenir que l'on sait : le western. Préface de Michel Le Bris.
- Auteur :
- Irving, Washington (1783-1859)
- Préfacier :
- Le Bris, Michel (1944-....) ; Grollier, Pierre (18..-18..)
- Éditeur :
- Paris, Phébus, 1993
- Collection :
- D'ailleurs
- Genre :
- Roman
- Langue :
- français ; d'ouvrage original, anglais.
- Pays :
- France.
- Traduction de l'ouvrage :
- Astoria or Anecdotes of an enterprise beyond the Rocky mountains
- Mots-clés :
-
- Nom de personne :
- Astor John Jacob 1763-1848
- Nom commun :
- Voyages par terre jusqu'au Pacifique | Fourrures -- Industrie et commerce -- États-Unis -- Oregon (États-Unis) -- 19e siècle
- Nom géographique :
- États-Unis (nord-ouest) -- Descriptions et voyages -- 19e siècle | Astoria (Or.)
- Description du livre original :
- 431 p. : carte, couv. ill. en coul. ; 21 cm
- ISBN :
- 2859402993.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- LE PREMIER WESTERN
- NOTE DE L'ÉDITEUR
- INTRODUCTION
- CHAPITRE PREMIER
- Chapitre II
- Chapitre III
- Chapitre IV
- Chapitre V
- Chapitre VI
- Chapitre VII
- Chapitre VIII
- Chapitre IX
- Chapitre X
- Chapitre XI
- Chapitre XII
- Chapitre XIII
- Chapitre XIV
- Chapitre XV
- Chapitre XVI
- Chapitre XVII
- Chapitre XVIII
- Chapitre XIX
- Chapitre XX
- Chapitre XXI
- Chapitre XXII
- Chapitre XXIII.
- Chapitre XXIV
- Chapitre XXV
- Chapitre XXVI
- Chapitre XXVII
- Chapitre XXVIII
- Chapitre XXIX
- Chapitre XXX
- Chapitre XXXI
- Chapitre XXXII
- Chapitre XXXIII
- Chapitre XXXIV
- Chapitre XXXV
- Chapitre XXXVI
- Chapitre XXXVII
- Chapitre XXXVIII
- Chapitre XXXIX
- Chapitre XL
- Chapitre XLI
- Chapitre XLII
- Chapitre XLIII
- Chapitre XLIV
- Chapitre XLV
- Chapitre XLVI
- Chapitre XLVII
- Chapitre XLVIII
- Chapitre XLIX
- Chapitre L
- Chapitre LI
- Chapitre LII
- Chapitre LIII
- Chapitre LIV
- Chapitre LV
- Chapitre LVI
- Chapitre LVII
- Chapitre LVIII
- Chapitre LIX
- Chapitre LX.
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