Maurin des Maures Jean Aicard
Résumé
Comme Alphonse Daudet ou Paul Arène, Jean Aicard chante la Provence en narrant des histoires merveilleuses et drôles, pittoresques et savoureuses. Frère cadet de Tartarin de Tarascon, dont les Aventures prodigieuses parurent en 1872, Maurin est le «prince des braconniers, duc des maires, empereur des gendarmes, roi des Maures». Grand chasseur devant l'Éternel, grand coureur de filles, l'histoire de ce don Juan des bois est surtout prétexte à anecdotes, histoires de chasse et galéjades dans une langue colorée, relevée de provençalismes.
- Auteur :
- Aicard, Jean
- Éditeur :
- ebooks
- Genre :
- Roman
- Langue :
- français.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- CHAPITRE PREMIER
Lequel débute comme un proverbe de Monsieur Alfred de Musset et où le lecteur apprendra que les Provençaux sont les seuls à savoir rire d’eux-mêmes avec un esprit particulier qu’ils nomment la galégeade. - CHAPITRE II
Où l’on verra la silhouette d’un nommé Parlo-Soulet, ou Parle-Seul, qui inventa le monologue, et le bon tour que jouèrent aux gendarmes Maurin des Maures et son muet associé. - CHAPITRE III
Dialogue d’un préfet et d’un secrétaire archiviste, par où l’on verra qu’en Provence la chasse à la casquette n’enrichit pas les chapeliers. - CHAPITRE IV
Grâce aux renseignements de Monsieur Désiré Cabissol, policier par amour du pittoresque, plus d’un lecteur trouvera amusant le présent chapitre. - CHAPITRE V
Où l’on verra comment Monsieur Désiré Cabissol et Monsieur Désorty, préfet, continuèrent, inter pocula, leur conversation amusante et comment le premier de ces deux personnages fut conduit à narrer au second l’histoire du Marchand de larmes, sans pour cela oublier l’illustre Maurin, Roi des Maures. - CHAPITRE VI
Maurin, prince des braconniers, duc des maires, empereur des gendarmes, Roi des Maures, fait la police de son royaume. - CHAPITRE VII
Pour quels motifs Pastouré prend la résolution de graisser ses bottes. - CHAPITRE VIII
Où l’on verra comment les habitants des Maures auraient pu devenir tous aveugles - et l’opinion de Parlo-soulet sur son ami Maurin, flambeau des chasseurs. - CHAPITRE IX
On ne peut pas à la fois casser des cailloux sur la route et bien garder sa fille. - CHAPITRE X
Cent mille têtes humaines ne valent pas une tête de poulet. - CHAPITRE XI
Un sauvage entrevoit que la science n’est pas la justice, mais qu’un grain de justice peut germer dans le fumier des civilisations. - CHAPITRE XII
Monsieur le préfet a la parole. Parlo-soulet l’interrompt. - CHAPITRE XIII
M. Cabissol explique le rôle du chapeau haut de forme considéré dans ses rapports avec le jeu de boules et, à propos de la pluie et du beau temps, répète le sermon aimable que fit un bon curé pour la fête de Sant-Estròpi. - CHAPITRE XIV
À Corse entier, Corsoise et demie. - CHAPITRE XV
Où l’on verra le don Juan des bois courir deux gibiers à la fois, non pas deux lièvres, mais un sanglier et une jolie fille. - CHAPITRE XVI
Où l’on verra les motifs qui peuvent empêcher un braconnier d’accepter à dîner chez un préfet et ceux qui font de la préfecture du Var la meilleure de France. - CHAPITRE XVII
Comment Monsieur Labarterie fut conduit par Maurin à la chasse aux merles, et comment Monsieur Cabissol fut entraîné à conter, lui aussi, une galégeade. - CHAPITRE XVIII
Le purgatoire de frère Pancrace. - CHAPITRE XIX
Où apparaît pour le grand ennui de Maurin, et la plus grande satisfaction de la gendarmerie nationale, un nouveau personnage noir comme un diable. - CHAPITRE XX
Le gendarme Sandri établit l’orthographe du mot pennes. - CHAPITRE XXI
D’où il appert qu’un pardessus d’été est le vêtement ridicule par excellence, et où l’on verra comment le don Juan des bois, pour conquérir une femme du Var, s’assura la complicité d’une aigle des Alpes. - CHAPITRE XXII
Méfiez-vous d’un cantonnier qui a pour amis un renard femelle, quinze perdreaux et une belette. - CHAPITRE XXIII
Entre un conditionnel et un présent, entre "je m’en flatterais" et "je m’en flatte", il n’y a pas, pour un bon gendarme, l’épaisseur d’un poil de barbe. - CHAPITRE XXIV
Mes bons amis, quand on la tient, il faut plumer la poulette. - CHAPITRE XXV
Si l’on ne mangeait de cerises que celles qui vous appartiennent, beaucoup de gens ne sauraient pas quel goût a le fruit des cerisiers. - CHAPITRE XXVI
Où le Roi des Maures met entre lui et la loi non seulement une lourde table, mais l’honneur même de la Corse, patrie du grand Empereur. - CHAPITRE XXVII
Où l’on verra le Roi des Maures sacré non pas à Reims mais à Draguignan ; et d’une conversation de haute portée entre un policier amateur et un savant inconnu. - CHAPITRE XXVIII
La voix du peuple nomme Maurin général et Pastouré colonel. - CHAPITRE XXIX
Comment Pastouré, ayant tiré un lapin sans le rouler, rendit Dieu en personne responsable de sa maladresse. - CHAPITRE XXX
Comment les fêtes publiques des Plantouriens furent troublées, le beau jour de la Saint-Martin, et comment un heureux miracle termina cette lamentable aventure. - CHAPITRE XXXI
Comme quoi Maurin et Parlo-soulet doivent être comparés, par les gens qui s’y connaissent, aux plus grandes figures de l’histoire et de la légende, et où l’on se convaincra que Monsieur Cabissol a pénétré tous les dessous de l’âme populaire, en lui entendant raconter Le bon conseil de maître Magaud, histoire à laquelle Maurin riposta par une autre non moins amusante : La chasse aux canards. - CHAPITRE XXXII
Où Maurin des Maures, par la façon dont il pense à se faire connaître de son bâtard Césariot, prouve bien qu’il n’est pas un héros de roman-feuilleton. - CHAPITRE XXXIII
De la rencontre qu’eurent pour la première fois Maurin des Maures et son fils Césariot sous un arbre qui est célèbre dans le Var sous le nom de Pin Berthaud, et comment le don Juan des bois se révéla père de famille à la romaine et à la provençale. - CHAPITRE XXXIV
D’une conversation qu’eut Antonia avec son père et de celle qu’elle eut deux jours plus tard avec deux dévotes. - CHAPITRE XXXV
Comme quoi les belles filles faisaient quelquefois encore, au XIX ième siècle, sur les rivages provençaux, la rencontre d’un prince maure. - CHAPITRE XXXVI
Il n’y a pas de bon mariage morganatique auquel ne préside au moins un ermite. - CHAPITRE XXXVII
Où l’on verra que les habitants d’une bourgade prédestinée appelée Gonfaron ou Gonfleron, en Provence, ont inventé la montgolfière, à la forme près. - CHAPITRE XXXVIII
En quels termes le don Juan des bois refusa mariage à la belle Corsoise avec une sincérité digne d’estime. - CHAPITRE XXXIX
Comme quoi, grâce à l’ingéniosité de Maurin, les Gonfaronnais virent enfin voler un âne et comment le Roi des Maures connut, à l’instar de tous les vrais héros, son heure d’impopularité. - CHAPITRE XL
De la mémorable conversation qu’eurent ensemble Maurin des Maures et son ami Caboufigue, ex-roi des nègres, berger de crocodiles, conservateur radical et candidat à la députation. - CHAPITRE XLI
Comment un gentilhomme de l’Ancien Régime contracta très naturellement un traité d’alliance avec le populaire Roi des Maures. - CHAPITRE XLII
Où l’on verra l’importance que le gouvernement de la République française accorde au Roi des Maures, lequel n’en devient pas plus fier. - CHAPITRE XLIII
Où l’on verra comment, sans l’aide de Maurin lui-même, jamais gendarme n’eût arrêté Maurin, et comment Parlo-soulet répondit à cette monstrueuse arrestation par l’incongruité la plus monstrueuse et la plus sonore qui fût dans ses moyens. - CHAPITRE XLIV
Où le Roi des Maures est un instant comparé, pour sa finesse de diplomate, au roi Louis XI. - CHAPITRE XLV
- Et de quoi riez-vous ainsi, Rosette, belle fille ? - CHAPITRE XLVI
Comment et pourquoi, non sans regret, Maurin fit à un gendarme un cadeau princier, ce qui l’amena à conter à ses amis La lièvre de juin. - CHAPITRE XLVII
Qu’il ne faut pas lire, parce qu’on y relate la profonde et ennuyeuse conversation qu’eurent ensemble, - en présence de Maurin des Maures et de Parlo-soulet, - Monsieur Rinal et Monsieur Cabissol, lequel se décida, pour en finir, à conter deux galéjades. - CHAPITRE XLVIII
La merveilleuse histoire des Canards du Labrador. - CHAPITRE XLIX
Où l’on verra l’histoire jolie de la Poule verte, comment l’horrible Grondard dénoua le roman de Tonia et du Roi des Maures, et avec quel désintéressement admirable Pastouré refusa une haute position.
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