Et la lumière fut Jacques Lusseyran préface de Jacqueline Pardon

Coup de cœur

On entend parfois dire qu’il n’est évident pour personne de trouver sa place dans la société. Une formule légère pour satisfaire à cette idée que nous sommes tous égaux et que nos difficultés se valent ? Par bien des aspects, nous ne sommes pas égaux. C’est la vie. « Et la lumière fut », l’autobiographie de Jacques Lusseyran, est, certainement par pudeur, un récit idéalisé qui cache, pour peu qu’on y prête attention, les profondes blessures d’un homme qui exprime sa dignité d’être humain, et ce, depuis l’enfance. Jacques Lusseyran formule positivement ce qui lui est arrivé. Mais nous pouvons lire entre les lignes. Sa scolarité, il a pu la faire, mais soumise au bon vouloir des enseignants. Avec une administration toujours susceptible de l’éjecter, et qui finira d’ailleurs par le frapper au moment où ça fait le plus mal. Combien il est rude de n’être jamais légitime à vivre dans la société. On comprend mieux dès lors sa méticulosité à parler de son univers intérieur. Et on apprécie la vision qu’il développe au travers des épreuves de la vie, même si on devine les tensions et les contradictions qui l’ont tourmentées. Une histoire qui inspire et fait espérer qu’il est bon de promouvoir des valeurs de solidarité et d’attention à la variété de la condition d’être humain. Une histoire qui donne du courage. Une histoire qui diffuse une chaleur dans tout le corps. Une histoire où donner et recevoir, c’est faire grandir la vie. (Pierre)

Résumé

"En 1940, la France capitule. En 1941, Jacques Lusseyran, alors qu’il est aveugle et n’a pas 18 ans, entre en résistance en rejoignant le mouvement Défense de la France. Le 20 juillet 1943, il est arrêté par la Gestapo, interrogé pendant des jours interminables et enfermé à Fresnes. Il sera déporté en 1944 à Buchenwald. Comment un aveugle peut-il survivre à cet enfer ? Grâce à la protection d’un groupe de Russes et à sa connaissance de l’allemand qui lui permettra d’informer les autres déportés des agissements des S.S. Après un an et demi d’horreur, il est libéré et revient en France où il poursuivra ses études en affirmant ses aspirations littéraires balayées par la guerre. Jacques Lusseyran deviendra un brillant conférencier et enseignera la littérature française dans différentes universités américaines. En 1971, il meurt dans un accident de voiture, il a alors 47 ans. Cette autobiographie est un exceptionnel exemple d’amour de la vie, de courage et de liberté intérieure face à l’adversité." (l'éditeur)

Auteur  :
Lusseyran, Jacques (1924-1971)
Contributeur  :
Pardon, Jacqueline
Éditeur :
Paris, Félin (éditions du),
Collection :
Résistance
Langue :
français.
Pays :
France.
Note :
Précédemment publié en 2 vol. par Regard et lectures, 1995
Mots-clés :
Nom de personne :
Lusseyran Jacques 1924-1971 -- Biographies
Nom commun :
Guerre mondiale (1939-1945) -- Mouvements de résistance -- France -- Récits personnels français
Description du livre original :
1 vol. (284 p.) ; 24 cm
ISBN :
2866456106.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • PRÉFACE de JACQUELINE PARDON
  • PREMIÈRE PARTIE : L'eau claire de l'enfance
    • 1
    • 2
    • 3
    • 4
    • 5
    • 6
    • 8
    • 10
  • DEUXIÈME PARTIE : Mon pays, ma guerre
    • 1
    • 2
    • 3
    • 4
    • 5
    • 6
    • 7
    • 8
    • 9
    • 10
    • 11
  • ÉPILOGUE

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