Lanterne magique : chroniques littéraires de Paris occupé Léon-Paul Fargue

Résumé

En 1944, le jeune Robert Laffont, éditeur à Marseille, publiait Lanterne magique de Léon-Paul Fargue. Retour sur les chroniques de 1941-1943 du Piéton de Paris... Artaud louait sa « liberté poétique extrême », Max Jacob le saluait comme « un grand ingénieur du rêve », Claudel qualifiait son style de « jet de cocasserie splendide », Proust affirmait son « admirable talent » et Rilke le considérait comme l'un des plus grands poètes de son époque. Mais c'est Jean Paulhan qui définissait le mieux l'homme en évoquant « une sorte de tendresse humaine, une humanité humble, insistante... ». Léon-Paul Fargue était à la fois aristocrate et artisan, individualiste et humaniste, vagabond ami du confort mais farouchement anti-bourgeois ; il se trouvait aussi bien dans les cercles les plus mondains, autour de quelque princesse ou académicien, que sur le zinc d'un bar de la Villette. Les articles qu'il fit paraître dans la presse, rassemblés dans le désormais culte Piéton de Paris, l'ont consacré en 1939 comme l'amoureux attitré de la ville, le poète du macadam et l'un des maîtres de l'art de la chronique. Au plus sombre des années noires, il ne cède en rien au défaitisme. Au contraire, il en appelle à la confiance et poursuit son travail de mémorialiste de la fantaisie et du rêve. Ici, avec sa lanterne magique, il projette ses souvenirs : l'exposition universelle de 1900, les causeries chez Mallarmé, les peintres impressionnistes, Hugo le précurseur, l'actrice Réjane. Il parle de ses goûts, musique et création, raconte les fiacres des boulevards, la mode féminine, la tendresse des soirs de printemps. Mêlant réflexions littéraires, anecdotes érudites et scènes de la vie quotidienne, il s'interroge également sur l'actualité de son temps, en prenant soin de se ménager des désagréments de la censure. Grâce à la fulgurance de ses images, l'acrobatie de ses inventions, le saugrenu de ses comparaisons, Fargue nous entraîne dans une véritable fête ou la songerie intime se confond avec la vie réelle, ou les souvenirs d'amour sont le reflet doux-amer des souvenirs d'enfance.

Auteur :
Fargue, Léon-Paul (1876-1947)
Éditeur :
Paris, Seghers,
Collection :
Poésie d'abord
Genre :
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (163 p.) ; 20 cm
ISBN :
9782232124136.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Léon-Paul Fargue, Poète et piéton de Paris
  • Coquilles
  • Sensations
  • Poésie
  • Souvenirs du symbolisme
  • Notes sur la poésie
  • Dialogue
  • Piano
  • Regrets
  • Un poète d’avenir
  • La vie
  • Mélancolie
  • Un anniversaire
  • Réjane
  • Marcel Prévost, humaniste
  • Grand bourgeois, Grand artiste
  • Une histoire d’amour
  • Amateurs et collectionneurs
  • « Artisans d’art »
  • Encyclopédies
  • Se souvenir
  • Formules
  • Matinée
  • Flânerie
  • Rire et pleurer
  • L’écrivain doit-il manger ?
  • L’art et l’argent
  • Grands mots
  • L’asservissement et la détente
  • Du beau temps
  • Chorée de l’Atlas
  • Mort et transfiguration
  • Pantins
  • Bruits
  • Ombres chinoises
  • Art et sport
  • Saint-Sylvestre 1942
  • Scènes et figures parisiennes
  • Confiance
  • Il faut que les hommes…

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