Ce que je peux te dire d'elles : roman Anne Icart

Coup de cœur

Justine, Angèle, Babé, un trio de femmes, un trio de mères. En fait, seule Angèle est la mère de Blanche, qu’elle a eu avec Charles, son fiancé, son futur mari, qu’elle aimait passionnément. Mais Charles est mort, d’un accident tragique, trois semaines avant son mariage, laissant Angèle désespérée et incapable d’aimer sa fille. Heureusement, ses cousines, Justine et Babé, ses presque sœurs, puisqu’elles ont été élevées ensemble par leur grand-mère, seront comme des mères pour Blanche. Lhistoire se répète puisque Blanche, choisira d’être mère à son tour sans vouloir le père et donnera naissance à Violette pour continuer cette tribu de femmes qui règne sur le Toulouse des années 60. Violette changera le destin de cette famille soudée par les secrets, minée par les non-dits, une famille qui ne laisse aucune chance aux hommes finalement. Et Violette décide que sa vie sera autrement. Elle rompt avec sa mère qui refuse de lui parler de son père, elle quitte cette tribu féminine trop douce, trop pesante pour la vie parisienne, pour un homme et, pour casser la fatalité, aura un joli bébé, l’enfin garçon : Gabriel.

Résumé

Un matin, très tôt. Le téléphone sonne. Blanche n’aime pas ça : les coups de fil au petit matin n’annoncent jamais rien de bon. Cette fois, pourtant, c’est une bonne nouvelle : Violette a accouché dans la nuit d’un petit garçon. Blanche est bouleversée : elle ne savait même pas que sa fille était enceinte. Et puis un garçon, le premier au bout de cette lignée de filles, quelle histoire… Dans le train qui la mène de Toulouse vers Paris, le trac au cœur, Blanche relit les carnets de moleskine destinés à Violette où, remontant le temps, elle a essayé de se souvenir de tout, tout ce qu’elle peut lui dire d’elles. Mais Violette l’attend-elle encore au bout de ce chemin à la fois heureux et cabossé ? Portés par une écriture ultrasensible, où sous l’apparente douceur du cocon familial gronde la violence des sentiments, on est entraînés dans l’histoire de Blanche, celle de quatre générations de femmes, des années 1950 à nos jours. De la minuscule bicoque d’un petit village des Pyrénées aux ateliers de la maison Balaguère, haute couture, à Toulouse, Blanche recrée ce petit monde que les accidents de la vie, et certains choix, ont rendu presque exclusivement féminin. Il y a d’abord Anna, la grand-mère, qui a élevé ses trois petites-filles, Angèle, Justine et Babé, tôt privées de mère. Angèle, la mère de Blanche, la magnifique, brillante et si fragile Angèle, journaliste à La Dépêche du Midi ; Justine l’indépendante, la féministe, la couturière aux doigts de fée qui, partie de rien, va créer sa propre maison et devenir la coqueluche des élégantes Toulousaines ; la douce et vaillante Babé, pilier de cette famille bien peu conventionnelle dans laquelle grandit Blanche. Sans père (il est mort avant sa naissance) mais avec trois mères, avant de devenir, à son tour, la mère sans homme de Violette… Chaleureux et coloré comme une promenade dans la Ville rose (ou comme une collection de Justine…), le roman de cette tribu de femmes émancipées avant l’heure explore avec autant de tendresse que d’acuité toute la complexité des liens maternels.

Auteur :
Icart, Anne (1968-....)
Éditeur :
Paris, R. Laffont,
Genre :
Roman
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (317 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cm
ISBN :
9782221127087.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Août 1961

  • Novembre 1964

  • Mars 1965

  • Janvier 1966

  • Octobre 1966

  • Janvier 1967

  • Septembre 1969

  • Février 1970

  • Juillet 1970

  • Juin 1971

  • Octobre 1971

  • Août 1972

  • Janvier 1974

  • Mars 1978

  • Août 1979

  • Mars 1981 

  • Octobre 1986

  • Juin 1987

  • Janvier 1988

  • Novembre 1988 

  • Juin 2003

  • Juillet 2007

  • Mai 2012

  • Décembre 2012

  • 18 avril 2013

  • Note de l’auteur

  • Remerciements


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