Table des matières

• TABLE
• Orgueil et préjugés (à la cour de France)
• PREMIERE PARTIE Un port de reine
  • Portrait de la reine en 1770.
    Marie-Antoinette a quinze ans.
  • LES REMONTRANCES D’UNE JEUNE ÉPOUSÉE Portrait de la reine à son arrivée à Versailles. Le comte de La Marck relève que le goût de Marie-Antoinette pour la plaisanterie était tel qu’elle était prête à rire aux moqueries les plus acides.
  • Portrait de la reine en 1776.
    Marie-Antoinette a vingt et un ans.
  • Portrait de la reine en 1777. Marie-Antoinette a vingt-deux ans. Le duc de Croÿ, qui a connu Marie-Antoinette lors de son arrivée à la cour, sept ans auparavant, constate qu’elle est toujours aussi dissipée et frivole.
  • PORTRAIT PAR M. DE SAINT-PRIEST Ce portrait de la reine, par le comte de Saint-Priest, est un des plus littéraires et des plus impartiaux jamais publiés par un de ses proches.
  • Portrait de la reine en 1780. Marie-Antoinette a vingt-cinq ans. Le marquis de Bombelles relève que la reine fréquente des personnes aussi frivoles qu’elle. Ce qui, pour une reine de France, n’est pas un entourage de qualité.
  • Portrait de la reine en 1786. Marie-Antoinette a trente et un ans.
  • PORTRAIT DE LA REINE PAR ÉLISABETH VIGÉE LE BRUN La célèbre portraitiste de Marie-Antoinette nous dresse le plus beau des portraits de la reine de France.
• DEUXIEME PARTIE « Avec elle, je ne suis plus la reine. »
  Marie-Antoinette intime
  • Le roi Louis XV et le dauphin à la rencontre de la jeune Marie-Antoinette. Dès son arrivée à Versailles, la nouvelle dauphine de France se prépare pour la cérémonie du mariage.
  • Les festivités du mariage.
  • LA PLUS BELLE FÊTE DE MARIAGE Le duc de Croÿ raconte la magnificence de ce mariage. De l’avis des convives, aucune cérémonie à Versailles n’avait été si belle.
  • LA PREMIÈRE DANSE DU DAUPHIN ET DE LA DAUPHINE Le dauphin et la dauphine inaugurent le bal. Voici le récit de leur première danse. Un feu d’artifice grandiose illumine les jardins de Versailles.
  • UNE PROMENADE AU BOIS Louis XVI et Marie-Antoinette avaient peu d’occasions de se rencontrer hors de ce que prescrivait l’étiquette. Voici le récit d’un moment privilégié, où les jeunes souverains se permettent quelques gestes de tendresse.
  • LES REMONTRANCES D’UNE JEUNE ÉPOUSÉE Au début de leur mariage, la reine contestait ouvertement les décisions du roi, y compris les nominations aux ministères. Dans ce court extrait, elle se dispute avec Louis XVI, qui refuse de rappeler le duc de Choiseul au gouvernement.
  • ÉTIQUETTE OU NON ? Les personnes invitées au souper du roi et de la reine sont déterminées par une stricte étiquette. Là encore, Marie-Antoinette s’en moque et se permet de convier ses amis.
  • UN MARIAGE BIEN TARD CONSOMMÉ Louis XVI et Marie-Antoinette n’ont consommé leur mariage qu’après sept ans de vie maritale. Mme Campan décrit le matin où, enfin, le roi et la reine se sont aimés.
  • L’ARRIVÉE DE FERSEN Le comte de Creutz relate les débuts, en 1779, d’une relation devenue célèbre, celle de la reine avec le comte Fersen. Toute leur vie, ils s’aimeront passionnément.
  • STRATAGÈMES AMOUREUX Le comte de Saint-Priest raconte comment, au palais des Tuileries, la reine avait établi un stratagème pour retrouver Fersen dans la plus grande discrétion.
  • L’EMPEREUR EFFARÉ Lors d’une de ses visites à Versailles, le frère de la reine, Joseph d’Autriche, est effaré par la frivolité de sa sœur et par la rigueur de l’étiquette de la cour de France.
  • MÈRE ! Un an après avoir consommé leur mariage, la reine et le roi sont parents. Voici le récit de la naissance de leur première fille.
  • 1789 : LA REINE AUPRÈS DE SES ENFANTS Mme de Tourzel, gouvernante des enfants de France, relate une conversation avec Marie-Antoinette, où cette dernière lui explique refuser de fuir pour ne pas quitter ses enfants.
  • LES PROMENADES D’UN ENFANT Même si elle adorait ses enfants, Marie-Antoinette ne se permettait pas de les utiliser pour échapper à l’étiquette.
  • QUE FAIRE DE CHARLES ? Confier l’éducation du dauphin à un gouverneur a été une des obsessions des révolutionnaires. Comme l’illustre cette anecdote, la reine s’est battue pour que cela arrive le plus tard possible.
  • UN EXCELLENT FRANÇAIS Marie-Antoinette parlait un excellent français et a rapidement oublié sa langue natale. Avec la baronne d’Oberkirch, elle essaye de parler en allemand.
  • INAPTE À LA SOLITUDE Pour le comte de La Marck, la légèreté de Marie-Antoinette venait de ce qu’elle était incapable d’être seule. Son entourage en profitait, et il suffisait à quelqu’un d’être gentil et amusant pour la séduire. La fortune n’était, pour la reine, pas un critère.
  • LE SCANDALE POLIGNAC Marie-Antoinette a fait nommer, contre les règles les plus élémentaires de l’étiquette, Mme de Polignac gouvernante des enfants de France. La cour en est choquée.
  • « Avec elle, je ne suis plus la reine. »
  • UNE MAUVAISE RÉPUTATION Selon Mme Campan, la mauvaise réputation des amis de la reine a été provoquée par les jalousies des membres de la cour, vexés de ne pas être de ce cercle proche, mais aussi par les maladresses de Marie-Antoinette, qui les élevait à des postes auxquels ils n’étaient pas destinés.
  • UN PETIT GROUPE DE FRIVOLES Selon le prince de Ligne, Marie-Antoinette s’est entourée de personnes frivoles, mais agréables, car elle détestait l’arrogance de la cour de Versailles.
  • Une journée à Versailles.
  • LE MATELAS D’UNE REINE La marquise de La Tour du Pin raconte que, dès que la reine quittait la chambre, ses dames se pressaient pour la nettoyer au plus vite.
  • DES LOGES LUXUEUSES La reine avait une loge luxueuse dans les plus prestigieux théâtres de la capitale.
• TROISIEME PARTIE La première reine de La beauté
  • UN ROI AMOUREUX Selon le duc de Croÿ, le roi, amoureux, cédait aux caprices de la reine. Qui refusait une chose à Marie-Antoinette se retrouvait en délicatesse avec Louis XVI.
  • UN CONCERT Voici le récit d’un concert organisé dans le salon de la Paix, à Versailles, par la reine. Elle se révèle être une excellente maîtresse de cérémonie.
  • DES FÊTES FASTUEUSES La reine donnait des fêtes fastueuses au Petit Trianon. La baronne d’Oberkirch raconte ici l’une des plus belles à laquelle elle a assisté.
  • ROSE BERTIN La modiste Rose Bertin doit sa fortune et sa renommée à sa meilleure cliente : Marie-Antoinette. Outre de lui avoir acheté les tenues les plus extravagantes et les plus chères, la reine l’avait admise parmi ses amis. Ce qui était inconvenant aux yeux de la cour.
  • UN MODÈLE D’ÉLÉGANCE Lorsque Marie-Antoinette change un élément de sa toilette, les femmes de la cour l’imitent. Dans cet extrait, la reine déclare qu’elle ne portera plus de rose. Quel événement !
  • LE MARIAGE DE FIGARO Mme Campan relate la première fois où elle a lu, au roi et à la reine, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Marie-Antoinette trouve la pièce « mal conçue et dénuée d’intérêt ».
  • DES DÉBUTS DANS L’IMPOPULARITÉ La reine, coquette et susceptible, s’émeut d’être moins applaudie qu’avant lorsqu’elle paraît à l’Opéra. Ce sont là les premiers signes de son impopularité.
  • COMMENT CHASSER UN ROI Le soir, il arrivait au roi de se joindre au cercle d’amis de la reine. Comme il se retirait à dix heures, et comme sa compagnie imposait des contraintes à ces jeunes gens, le jeu consistait à avancer les aiguilles de la pendule pour que Louis XVI s’en aille au plus vite.
  • DES BALS PLEINS DE FANTAISIE Voici une description passionnante de la façon dont se déroulaient les bals de Marie-Antoinette. À la magnificence, elle avait ajouté de la fantaisie et de l’originalité.
• QUATRIEME PARTIE Marie-Antoinette : intrigante
  • ZU HIFLE ! Alors que l’Autriche réclame un renfort militaire à la France, l’empereur demande à Marie-Antoinette de faire pression sur Louis XVI pour obtenir l’aide de régiments français. La reine ne cède pas aux injonctions de Vienne.
  • CETTE MADAME DU BARRY… Le conflit entre Marie-Antoinette et la favorite de Louis XV, Mme du Barry, est légendaire. Le comte de Saint-Priest en raconte les origines.
  • INSOLENTE AUDACE En plein conseil des ministres, Marie-Antoinette se permet d’envoyer un message au roi pour le convoquer. Louis XVI obéit et suspend la réunion pour retrouver la reine. Le comte de Saint-Priest est effaré d’une telle audace.
  • LA REINE CONTRE LES MINISTRES Le baron de Besenval relate ici une anecdote représentative du caractère intrusif de Marie-Antoinette dans les affaires de l’État. Elle souhaite ici la disgrâce d’un ancien ministre de la Guerre. Le roi est si faible qu’il donne gain de cause à la reine.
  • UN COÛTEUX CHÂTEAU Voici le passionnant récit d’un des plus grands scandales du règne de Louis XVI. Le rachat du château de Saint-Cloud par le roi, et ce afin de l’offrir à la reine.
  • CONTRE NECKER J.M. Augeard relate les intrigues menées par Marie-Antoinette pour faire renvoyer le ministre Necker. Là encore, on constate sa grande influence sur un roi indécis.
  • L’affaire du Collier Mme Campan raconte, dans le détail, la fascinante et célèbre Affaire du Collier, qui fit grand bruit à Versailles et à Paris.
  • La révolution, une passade ? Lors de sa première entrevue avec la reine, le général Dumouriez constate l’aveuglement de Marie-Antoinette vis-à-vis de la Révolution. Elle est convaincue qu’il s’agit d’une passade et que, bientôt, elle et le roi retrouveront leur plein pouvoir.
  • Un Mirabeau Mme Campan relate la fameuse entrevue dans les jardins du château de Saint-Cloud entre le comte de Mirabeau et Marie-Antoinette.
• CINQUIEME PARTIE La reine captive, déchue
  • 15 000 cartouches Le comte de Saint-Priest raconte la journée du 5 octobre 1789, où les femmes de Paris marchèrent sur Versailles et envahirent le château.
  • Un coffre de diamants La famille royale à Paris Le 6 octobre, sous la pression populaire, la famille royale quitte le château de Versailles pour le palais de Tuileries, à Paris. Mme Campan fait le récit des premiers jours de Louis XVI et de Marie-Antoinette dans la capitale.
  • Fuir les Tuileries Récit méconnu du premier projet de fuite du palais des Tuileries de la reine. Marie-Antoinette renonce quelques jours avant le départ. Elle refuse de quitter le roi.
  • « TA TÊTE AU BOUT DE MA BAÏONNETTE. » Marie-Antoinette raconte au général Dumouriez comment ses propres gardes, aux Tuileries, la menacent quotidiennement.
  • VOICI MA FEMME ET MES ENFANTS La reine est contrainte d’accepter la Constitution. Après avoir feint l’enthousiasme devant des révolutionnaires satisfaits, elle confie à Mme Campan n’avoir aucune illusion sur ces personnes qui veulent la fin de la monarchie. Elle montre, en cela, plus de lucidité que Louis XVI.
  • LA FUITE À VARENNES La duchesse de Tourzel fait le récit complet de la fuite à Varennes, de l’arrestation et du retour de la famille royale à Paris. Son témoignage est capital dans la mesure où elle était dans la voiture avec le roi, la reine et leurs enfants.
  • « L’autrichienne, où est-elle ? » Le 20 juin 1792, anniversaire du serment du Jeu de Paume, le peuple envahit une première fois le palais des Tuileries. Marie-Antoinette va à la rencontre des insurgés et répond à leurs invectives avec courage et dignité.
  • L’ASSAUT DES TUILERIES Le 10 août 1792, la Commune de Paris organise l’insurrection décisive. Des milliers de Parisiens assaillent les Tuileries. La famille royale est contrainte d’abandonner le palais et de se réfugier à l’Assemblée nationale. Pendant cet événement, la duchesse de Tourzel n’a pas quitté la reine.
  • LES PLUS GROSSIÈRES INVECTIVES Alors qu’elle est dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, Marie-Antoinette apprend la confiscation de ses biens et la saisie de sa correspondance.
  • LA FIN DE LA MONARCHIE Le roi et la reine, enfermés dans l’Assemblée nationale, assistent au vote sur la fin de la monarchie.
  • VERS LE TEMPLE Le roi et la reine quittent, dans la dignité, l’Assemblée nationale pour la prison du Temple. La duchesse de Tourzel relate cette scène bouleversante à laquelle elle a assisté.
  • LE Ier INTERROGATOIRE Interrogatoire préalable au procès de la reine par des représentants de la Convention nationale.
  • ÉNONCÉ DES CHEFS D’ACCUSATION Énoncé des chefs d’accusation contre Marie-Antoinette.
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  • LE TRIBUNAL, D’APRÈS LA DÉCLARATION UNANIME DU JURY, CONDAMNE LA DITE MARIE-ANTOINETTE, DITE LORRAINE D’AUTRICHE, VEUVE CAPET, À LA PEINE DE MORT. Réquisitoire de l’accusateur public, Fouquier-Tinville, au début du procès.
  • VOICI REPRODUITES DEUX DES LETTRES DE MARIE-ANTOINETTE À ALEX DE FERSEN, DÉCRYPTÉES PAR LES ÉQUIPES DU CENTRE DE RECHERCHE SUR LA CONSERVATION DES COLLECTIONS EN NOVEMBRE 2015. Annexe : Deux lettres décryptées de Marie-Antoinette à Axel de Fersen.
• Les auteurs de ce livre sont :
• Dans la collection Les Cahiers Rouges