Dans quelle France on vit Anne Nivat

Résumé

La France. La connaît-t-on ? Comment la raconter ?Anne Nivat, reporter de guerre, familière des lointains conflits en terres irakienne, afghane ou tchétchène, porte pour la première fois son regard sur l'Hexagone.Pour cette immersion dans six villes de France, à l'heure où les journalistes sont parfois taxés d'arrogance, la reporter de terrain se place à hauteur de ces femmes et de ces hommes côtoyés durant des semaines, chez qui elle a vécu.À Évreux, Laon, Laval, Montluçon, Lons-le-Saunier, Ajaccio, tous lui ont confié leurs préoccupations, leurs projets, lui ont donné à voir leur vie. Qui sont ces Français « oubliés » que l'on accuse parfois de « mal voter » et qu'on ne va jamais rencontrer ? Ils ont évoqué ensemble le sentiment de déclassement et celui d'insécurité, le poids du chômage, le malaise des jeunes, le questionnement sur l'identité. Reconversions réussies, humour et espoir jalonnent aussi cette enquête.À mille lieues des discours stéréotypés charriés par la campagne électorale de cette année 2017, ce récit, dénué de préjugés, sonne « vrai » parce qu'il a été recueilli sans hâte et sans tabou, avec honnêteté, respect et minutie.Anne Nivat est reporter de guerre indépendante. Habituée à des terrains dangereux où la vie ne tient qu'à un fil, cette longue proximité avec la guerre lui a donné paradoxalement envie d'écrire sur son propre pays, la France.Elle est l'auteur d'une dizaine de livres, dont Chienne de guerre, prix Albert-Londres 2000, tous publiés aux éditions Fayard.

Auteur  :
Nivat, Anne, Auteur du texte
Éditeur :
Paris, Librairie Arthème Fayard,
Collection :
Documents
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (496 p.) ; 24 cm
ISBN :
9782213654294.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Table des matières
  • Avant-propos
  • À Évreux
    • Où je retrouve la Tchétchénie…
    • Grande mosquée, ou pas ?
    • Un dimanche au bord de l’Iton
    • « Voyez comme ils sont heureux
      quand je reviens ! »
    • « Personne n’est né
      pour se retrouver dans la rue »
    • Pour ces nouvelles générations,
      pas question de subir
    • « Du boulot, il y en a,
      mais mal payé ! »
    • « J’suis un leader naturel,
      j’aimerais que tu l’écrives »
    • « Votre fils est majeur,
      il n’a commis aucune infraction »
    • « Les gens sont choqués de me voir sourire »
    • Un hijab gris perle,
      l’exacte couleur de ses yeux
  • À Laon
    • « C’est nous qui sommes dans la vraie vie »
    • « Le plateau se meurt »
    • « On sait faire, on veut faire,
      mais on ne peut plus faire »
    • Le sentiment d’être oublié,
      abandonné, déclassé
    • « On n’est pas loin de 1789,
      et c’est pas à nous qu’on coupera la tête ! »
    • Laon, place forte, inexpugnable
    • « Mes concitoyens ont peur du vide,
      ils ne savent même pas de quoi ils ont peur »
    • « C’est la foi qui guérit ! »
    • « Pour vivre ici, faut y être né ! »
    • « Plus personne n’envoie du rêve ! »
    • « Animer, c’est pas assister »
  • À Laval
    • Un entrepreneur humaniste,
      féru de travail
    • À la messe
    • Belle et boueuse, la Mayenne
    • Un poids lourd
      de la septième génération
    • Un PDG plongé
      dans le questionnement philosophique
    • Une entrepreneuse entreprenante
    • L’homme des colis,
      loin des réseaux lavallois
    • Le virtuel tente
      de s’imposer au réel
    • Mélanie, une femme
      dans l’émotion de l’invention
  • À Montluçon
    • Vivre « éloignée de l’emploi »
    • Une pro de l’intérim
      hyperlucide sur son « cas »
    • La fin du ferroviaire
    • Richesse et pesanteur
      du passé industriel
    • Un reconverti heureux
    • Une psychologue
      qui a tout compris
    • « Le jour où y’aura plus de syndicats,
      y’aura des meurtres ! »
    • À la SAGEM, un discours
      formaté qui manque de relief
    • Quand les formateurs (se) posent
      des questions
    • Montluçon vue
      par le groupe Mickey 3D
    • La futaie Colbert, juste un décor ?
  • À Lons-le-Saunier
    • Le dernier des Mohicans,
      un rebelle aux cheveux gris
    • « J’réfléchirais avant de voter FN
      au second tour de la présidentielle… »
    • Un patron mène l’enquête
    • Une solitude ordinaire
    • « On aime son médecin.
      On n’aime pas son policier »
    • « Pitbull », un policier
      qui sait manier l’humour
    • Cellule de veille « élargie »
      à la maison de l’Emploi
    • Une double vie bien remplie
    • Crispés sur leur machine,
      ils s’acharnent pour gagner.
    • Ce béton qui coule
      dans nos veines
    • « Y a-t-il encore assez de travail
      pour tout le monde ? »
    • La caravane aux chats
      de l’ex-légionnaire du FN
    • Avec les « éboueurs de la société »
  • À Ajaccio
    • Le feu du « vivre-ensemble », objet de tous les débats
    • Vendredi 25 décembre, Noël
    • Dimanche 27 décembre
    • Lundi 28 décembre
    • Mercredi 30 décembre
    • Une réunion au quartier avec le maire
    • À flanc de montagne,
      des tours qui accrochent le regard
    • Une « terre de seigneurs »
    • Un méchoui à l’Empereur
    • « L’hypocrisie existe des deux côtés »
    • Pas facile, l’antiracisme…
    • Baisser la voix pour évoquer l’Empereur
    • Dans l’arrière-boutique d’un atelier de carrosserie
    • Ne plus courber l’échine
    • « Moi, j’ai peur de Dieu,
      et heureusement ! »
    • Une question de politesse et non de racisme
    • La triste maison des services publics
    • Arabes et Corses :
      je t’aime, moi non plus
    • « Il faut se pencher sur ce qui
      a rendu possible l’Empereur »
    • Il connaissait l’hymne de Daech par cœur
  • Épilogue
  • Je remercie
  • Bibliographie

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