Histoire des idées politiques : la pensée politique occidentale de l'Antiquité à nos jours Olivier Nay

Résumé

Comment les hommes comprennent-ils leur époque ? Comment envisagent-ils leur avenir ? Quelle influence leurs idées exercent-elles sur la société ? Quel lien existe-t-il entre la philosophie, le droit, la religion et les grandes luttes politiques qui divisent le corps social ? Cette deuxieme édition offre un vaste panorama des idées politiques de l'Antiquité gréco-romaine à nos jours. Elle revient sur les grandes questions qui se sont posées à la réflexion politique : les conceptions antiques de la citoyenneté et de la loi, les désaccords entre la théologie et les " sciences nouvelles ", les incertitudes de la pensée monarchique, la progression de l'idée démocratique, la confrontation entre socialisme et libéralisme, jusqu'aux débats actuels sur le communautarisme et le multiculturalisme. Elle intègre un nouveau chapitre sur les critiques du totalitarisme et la question des libertés. Dans une perspective ouverte sur l'histoire sociale et politique, l'auteur procède à une analyse rigoureuse des grands débats philosophiques et juridiques qui ont contribué à la formation de la pensée occidentale.

Auteur  :
Nay, Olivier
Éditeur :
Malakoff, Armand Colin,
Collection :
Collection U
Genre :
Manuel
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (672 p.)
ISBN :
9782200613501.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Qu’est-ce que l’histoire des idées politiques ?
    • Histoire des idées, philosophie et théorie
    • De l’histoire sociale à l’histoire intellectuelle du politique
    • Les savoirs et le pouvoir
  • Chapitre 1 L’invention de la raison politique
    dans le monde antique
    Naissance de la philosophie
    et quête du bon gouvernement
    • Section 1 L’émergence de la raison politique dans la Grèce antique
      • § 1. L’APPARITION DE LA POLIS ET LA NAISSANCE DE LA PHILOSOPHIE
        • A. Le déclin de la civilisation mycénienne
          • 1. La disparition de la monarchie pré-antique
          • 2. Le nouvel ordonnancement du pouvoir
        • B. La cité, une nouvelle conception du lien politique
          • 1. La cité, nouveau creuset de la vie commune
          • 2. Une vie politique sous l’influence de la raison
        • C. L’évolution du savoir : de la pensée mythique
          à la raison philosophique
          • 1. Les philosophes de Milet et la désacralisation du savoir
          • 2. Le nombre, nouvel opérateur de la pensée
          • 3. La raison philosophique et l’ouverture de l’espace politique
        • D. La raison, la ruse et les « mystères »
          • 1. La métis des Grecs
          • 2. Le poids des spiritualités
          • 3. Les limites de l’ambition philosophique
      • § 2. LA CITÉ GRECQUE, LA RAISON POLITIQUE
        ET L’EXPÉRIENCE DÉMOCRATIQUE
        • A. Le rôle de la loi dans la cité
          • 1. La dikè, une nouvelle conception de la justice humaine
          • 2. L’essor de la pensée juridique
          • 3. Solon et la recherche de l’équilibre politique
        • B. La citoyenneté, une nouvelle conception de la communauté
          • 1. La naissance du citoyen
          • 2. Sparte, premier modèle de la citoyenneté
          • 3. Athènes, les tensions du principe d’égalité
        • C. La formation de l’idéal démocratique
          • 1. Une triple temporalité
          • 2. Solon, Clisthène et Périclès : la naissance du modèle athénien
          • 3. L’inachèvement du modèle de la démocratie antique
    • Section 2 La philosophie, science du gouvernement politique
      • Héraclite et la perspective d’un monde fluide
      • § 1. DES SOPHISTES À SOCRATE,
        LA NAISSANCE DE LA PENSÉE HUMANISTE
        • A. Les sophistes : l’homme devient « la mesure de toute chose »
          • 1. Protagoras, Gorgias, Prodicos, Hippias
          • 2. Thrasymaque, Antiphon, Calliclès
          • 3. Une philosophie de l’ambition humaine ?
        • B. La réaction socratique ou l’élitisme de la connaissance
          • 1. La connaissance de soi, source de toute sagesse
          • 2. La politique et l’excellence morale
          • 3. La soumission aux lois de la cité
      • § 2. PLATON ET LA CONSTRUCTION DE LA CITÉ IDÉALE
        • A. La justice, la connaissance et la vertu en politique
          • 1. La quête de la justice
          • 2. La connaissance des essences
          • 3. La politique et la morale
          • 4. De l’éthique individuelle au projet de société
        • B. La cité idéale platonicienne
          • 1. Une organisation sociale trifonctionnelle
          • 2. Les rois-philosophes
        • C. La connaissance des constitutions
          • 1. La critique des constitutions imparfaites
          • 2. La protection des lois et la défense de la constitution mixte
      • § 3. ARISTOTE ET LA NAISSANCE DE LA PHILOSOPHIE POSITIVE
        • A. La cité, lieu de la vie naturelle
          • 1. L’homme, un animal politique
          • 2. Le lieu de la vie heureuse
        • B. L’analyse aristotélicienne des constitutions
          • 1. La classification des régimes
          • 2. L’invention de la méthode comparative
          • 3. Le politicien, le nomothète et le philosophe
        • C. L’éloge de la prudence
          • 1. Une philosophie du juste milieu
          • 2. La « politie » ou la recherche du gouvernement tempéré
    • Section 3 Rome et l’invention du droit
      • § 1. LES FONDATIONS INSTITUTIONNELLES DE LA COSMOPOLIS ROMAINE
        • A. De la République au Bas-Empire,
          l’essor et la décadence de la civilisation romaine
          • 1. La République romaine
          • 2. Le régime impérial
        • B. La raison juridique, la liberté et le rêve
          de la civilisation romaine
          • 1. Le droit au service du bien commun
          • 2. La liberté romaine
          • 3. La cosmopolis ou l’ambition universelle de Rome
        • C. De la jurisprudence à la codification,
          la formation d’un corpus juris
          • 1. Les sources du droit romain
          • 2. L’empereur et la loi
      • § 2. LE GÉNIE DE LA CONSTITUTION ROMAINE
        • A. Polybe, de la constitution équilibrée
          à la dégradation des régimes
          • 1. La République ou la constitution équilibrée
          • 2. La théorie de l’anacyclosis
        • B. Cicéron, de la loi naturelle à la res publica
          • 1. Loi humaine et loi naturelle
          • 2. Le gouvernement et la raison
          • 3. La res publica cicéronienne
        • C. L’attitude morale du prince en question
          • 1. Sénèque et la clémence politique
          • 2. Marc Aurèle et le respect de la raison naturelle
  • Chapitre 2 La pensée politique au Moyen Âge :
    de l’ordre chrétien
    à la « renaissance » philosophique
    • Section 1 Religion et politique dans le Haut Moyen Âge (V e-XI e s.) : vers la séparation des sphères temporelle et spirituelle
      • L’irrésistible ascension du christianisme
      • Religion et politique
      • § 1. LA DOCTRINE DE L’ÉGLISE ET LA DISTINCTION DES SPHÈRES
        • A. Le message du Christ
          • 1. Le Nouveau Testament et la justice de Dieu
          • 2. La conception paulinienne du pouvoir
        • B. Cité de Dieu et cité des hommes
          • 1. La pensée de Saint Augustin
          • 2. L’augustinisme politique
      • § 2. LA FÉODALITÉ ET LA SACRALISATION DE LA ROYAUTÉ (IXe-XIe S.)
        • A. Le système féodo-vassalique
          • 1. Le morcellement territorial
          • 2. Le déclin du droit et la patrimonialisation du pouvoir
          • 3. Le seigneur et ses vassaux
          • 4. Le pouvoir royal dans le système féodal
        • B. Le roi, nouveau « vicaire du Christ »
          • 1. La sacralisation du roi : le temps du Rex Sacerdos
            • Les rois chrétiens, représentants de Dieu sur terre
            • Le sacre royal
          • 2. Les attributs divins des pouvoirs séculiers :
            des « rois thaumaturges » à la symbolique chrétienne
      • § 3. L’ÉGLISE CHRÉTIENNE OU LE RÊVE DU ROYAUME THÉOCRATIQUE
        (XIe-XIIIe S.)
        • A. La thèse pontificale de la plenitudo potestatis
          • 1. La réforme grégorienne
            • Le mouvement clunisien, préfiguration de la réforme ecclésiastique
            • La rénovation de l’Église
            • Les dictatus papæ
          • 2. Bernard de Clairvaux et la doctrine des « deux glaives »
          • 3. La querelle du Sacerdoce et de l’Empire
            • La querelle des investitures
            • Les prolongements de la querelle en Angleterre et en France
        • B. L’Église romaine transfigurée en monarchie pontificale
          • 1. La centralisation de l’Église
          • 2. La production du droit canonique
          • 3. Les récupérations de la symbolique royale
    • Section 2 Le tournant du « second Moyen Âge » (XIIe-XIVe s.) :
      la philosophie et le droit, de nouveaux défis pour la théologie
      • § 1 BOULEVERSEMENTS SOCIAUX ET MUTATIONS INTELLECTUELLES
        • A. L’essor des villes et la naissance des « intellectuels »
          • 1. La ville et la prise de conscience de la séparation
          • 2. Les Goliards
          • 3. La naissance des « intellectuels »
        • B. Les universités, nouvelles cathédrales du savoir
      • § 2. LA THÉOLOGIE SOUS L’INFLUENCE DE LA PHILOSOPHIE
        • A. L’irrésistible essor de la pensée rationnelle
          • 1. L’inflexion des connaissances
          • 2. Le développement de la pensée scolastique et la querelle des universaux
          • 3. Le naturalisme chartrain et l’ouverture aux sciences
          • 4. L’aristotélisme médiéval
        • B. La synthèse de Thomas d’Aquin
          • 1. La réhabilitation de l’idée de nature
          • 2. Loi éternelle, loi naturelle, loi humaine
          • 3. Le meilleur régime : de la monarchie au gouvernement mixte
      • § 3. L’ÉMERGENCE DU DROIT SAVANT ET LES NOUVELLES
        INTERPRÉTATIONS DU GOUVERNEMENT POLITIQUE
        • A. L’affirmation d’une conception savante du droit
          • 1. Le long enlisement du droit universel (Ve-Xe s.)
          • 2. Droit canon et droit romain (XIe-XIIe s.)
          • 3. La formation du droit comme discipline savante (XIIe-XIVe s.)
        • B. Le droit et la légitimation de la puissance royale
          • 1. Le savoir des légistes, une arme au service du pouvoir
          • 2. Le roi et la loi : l’interprétation absolutiste, le droit naturel
            et le rôle du peuple
            • « Princeps legibus solutus »
            • Les limites assignées au pouvoir du prince
      • § 4. LA JUSTICE, LE PEUPLE ET LA RAISON
        • A. Le juste pouvoir, le droit de résistance
          et la question du consentement populaire
          • 1. La question de la servitude humaine dans la théologie classique
          • 2. Le pouvoir subordonné à la justice de Dieu
            • Jean de Salisbury ou le roi comme ministre de Dieu
            • Pierre le Chantre et la recherche de l’équilibre entre le prince, l’Église et le peuple
            • Thomas d’Aquin et la résistance au pouvoir tyrannique
          • 3. Le pouvoir subordonné à la justice humaine
            • Une idée nouvelle de la justice
            • Marsile de Padoue ou le peuple comme source de la légitimité royale
            • Guillaume d’Occam et l’autonomie du pouvoir temporel
        • B. L’homme et la faculté de jugement
          • 1. L’homme, la raison et la parole
          • 2. La pensée franciscaine : la confrontation de la foi et de la raison
          • 3. La résistance au mouvement des idées
  • Chapitre 3 Les doctrines de l’État :
    des théories absolutistes
    au modèle de la monarchie limitée
    • Section 1 L’édification de la monarchie et la pensée de l’État
      • § 1. L’ESSOR DE LA FONCTION ROYALE ET LA GENÈSE DE L’ÉTAT
        • A. La consolidation de la monarchie à la fin du Moyen Âge
          • 1. Le roi et l’empereur : la contestation de la thèse du dominus mundi
          • 2. Le roi et les seigneurs : la dynamique de monopolisation du pouvoir
        • B. La construction de l’État moderne et de l’unité nationale
          • 1. Le roi et la « couronne »
          • 2. L’émergence de l’institution monarchique
            • La dépersonnalisation du pouvoir
            • La rationalisation du pouvoir
            • La sacralisation du pouvoir
          • 3. L’unification du royaume et la construction du sentiment national
      • § 2. LE MOMENT MACHIAVÉLIEN :
        LA RUPTURE ENTRE LA POLITIQUE ET LA MORALE
        • A. Le machiavélisme, une éthique de l’efficacité politique
          • 1. La récusation de la tradition humaniste
          • 2. Le pessimisme sur la nature humaine, clé de l’amoralisme machiavélien
          • 3. Les fins de la politique machiavélienne
          • 4. La modernité de Machiavel : la raison, la volonté et le doute métaphysique
        • B. Les qualités du prince machiavélien
          • 1. La virtù des grands hommes
          • 2. La force et la ruse
          • 3. La difficile postérité du « machiavélisme »
      • § 3. L’INVENTION DE LA SOUVERAINETÉ
        • A. Le long cheminement médiéval de l’idée de souveraineté
          • 1. La construction de l’indépendance territoriale :
            royaumes et cités face à l’empire
          • 2. Du principe de suzeraineté à l’idée de souveraineté
        • B. Jean Bodin, la souveraineté et l’État
          • 1. La souveraineté comme puissance absolue et perpétuelle
          • 2. L’État, le régime et le pouvoir de législation
          • 3. L’apologie de la monarchie absolue ?
          • 4. Les bases d’un discours rationnel sur le pouvoir
    • Section 2 Les développements de l’absolutisme doctrinal
      • § 1. LA CONSÉCRATION DE LA PENSÉE ABSOLUTISTE
        • A. Le « pouvoir absolu », une idée ancienne
        • B. Les crises politiques et la naissance
          de l’absolutisme doctrinal
      • § 2. LA MONARCHIE DE DROIT DIVIN
        • A. Une réaction aux attaques doctrinales contre la monarchie
        • B. L’absolutisme théocratique de Bossuet
          • 1. Le gallicanisme au service de la monarchie
          • 2. Le roi comme « ministre de Dieu »
      • § 3. HOBBES ET LE POUVOIR DU LÉVIATHAN
        • A. De l’état de nature au pacte social
          • 1. La « guerre de chacun contre chacun »
          • 2. Le contrat et l’institution du souverain
        • B. L’irrésistible pouvoir du souverain
          • 1. Le pouvoir absolu
          • 2. La modernité du système philosophique hobbesien
      • § 4. LA RAISON D’ÉTAT
        • Le pouvoir, la violence et la morale
        • A. Les origines de la raison d’État :
          « utilité publique » et « nécessité »
          • 1. Les sources médiévales : la ratio status, préfiguration de la raison d’État
          • 2. Machiavel et l’idée de nécessité
        • B. De la théorisation à l’application de la raison d’État
          • 1. Guichardin et Botero, raisons et bornes de la raison d’État
          • 2. De Richelieu à Louis XIV, la voie française de la raison d’État
    • Section 3 La réflexion sur la limitation du pouvoir de l’État
      • Les précédents dans la formulation des doctrines de la monarchie limitée
      • § 1. LA RÉFORME, LES GUERRES DE RELIGION
        ET L’INTRODUCTION DE LA RAISON EN POLITIQUE (XVIe-XVIIe S.)
        • A. Les guerres de religion et la critique de l’absolutisme royal
          • 1. La Boétie, critique de la « servitude volontaire »
          • 2. Les monarchomaques
          • 3. Les théoriciens du Refuge
        • B. La Réforme, de la rénovation religieuse
          au renouveau des idées politiques
          • 1. La Réforme ou la condamnation de la corruption de l’Église institutionnelle
          • 2. L’individu, l’autonomie et le savoir
          • 3. De la doctrine réformée aux troubles religieux :
            la distinction de la foi et de la loi
          • 4. L’autonomisation de la raison politique ?
      • § 2. DES IDÉES ANTI-ABSOLUTISTES AUX PREMIÈRES DOCTRINES
        DE LA LIBERTÉ (XVIIe-XVIIIe S.)
        • A. De l’opposition catholique à la résistance aristocratique
          • 1. La pensée de la Ligue
          • 2. La Fronde ou l’ultime résistance princière
        • B. La naissance du libéralisme politique
          • 1. À l’origine de la pensée libérale
            • La genèse d’une notion
            • Le doute sur les fins du pouvoir civil
            • Les grands principes du libéralisme politique
          • 2. John Locke et les limites du pouvoir civil
            • Le contrat, les droits naturels et les fins du gouvernement civil
            • Le respect de la loi et la distinction des pouvoirs
          • 3. Fénelon et les libertés aristocratiques
          • 4. Montesquieu et l’équilibre des pouvoirs
            • La liberté et la loi
            • La classification des régimes 
            • La distribution des trois pouvoirs
  • Chapitre 4 De la Renaissance aux Lumières :
    l’individu, la raison et la liberté
    • Qu’est ce que la modernité ?
    • Section 1 La Renaissance, l’ébranlement des connaissances
      et la pensée humaniste
      • § 1. UNE RÉVOLUTION SILENCIEUSE
        • A. Le progrès des savoirs
          • 1. Un nouveau regard sur l’univers
          • 2. La mutation des connaissances
        • B. Les princes, despotes ou mécènes ?
      • § 2. L’HUMANISME OU LE DÉCLIN DE LA PENSÉE MÉDIÉVALE
        • A. L’humanisme civique
          • 1. De la liberté républicaine
          • 2. De l’autorité du prince
        • B. L’humanisme chrétien
          • 1. Érasme, la morale et la paix
          • 2. Thomas More et le monde de l’Utopie
        • C. De l’humanisme à la Réforme :
          les premières expressions de l’individu
          • 1. Les questions du libre-arbitre et de la liberté de conscience
            • Le débat sur le libre-arbitre
            • Vers la liberté de conscience
          • 2. Montaigne et l’exploration de la subjectivité
    • Section 2 De la raison cartésienne à la pensée des Lumières : l’homme comme sujet pensant
      • § 1. LA NAISSANCE DE LA RAISON MODERNE (XVIIe S.)
        • A. Science et religion aux XVIe-XVIIe siècles
          • 1. Une nature écrite en langage mathématique
          • 2. La science au service de Dieu
        • B. Descartes, une philosophie du jugement libre
          • 1. Descartes, le doute et la faculté de juger
          • 2. La méthode, instrument de vérité
        • C. L’héritage politique du cartésianisme
          • 1. De l’homme de raison au citoyen éclairé
          • 2. Spinoza et la liberté de penser
      • § 2. LES LUMIÈRES OU L’ŒUVRE D’ÉMANCIPATION DE LA RAISON
        (XVIIIe S.)
        • Unité et diversité des Lumières
        • A. La philosophie à l’assaut de l’obscurantisme
          • 1. Voltaire et les philosophes rationalistes français
          • 2. Hume et le scepticisme critique
          • 3. Les limites de la raison philosophique :
            « Anti-Lumières » et mouvements spiritualistes
        • B. Les prémisses de la pensée politique moderne
          • 1. La raison, la liberté, le bonheur
          • 2. L’Encyclopédie
          • 3. L’individualisme philosophique
          • 4. L’universalisme français
        • C. Le mariage du pouvoir et de la raison
          • 1. Le temps du « despotisme éclairé »
          • 2. La naissance du mouvement constitutionnaliste
          • 3. La politique de la raison, victime de la volonté de puissance
  • Chapitre 5 La Révolution française
    et ses prolongements :
    du peuple souverain
    au gouvernement représentatif
    • Section 1 Le moment révolutionnaire
      • § 1. RÉVOLUTION FRANÇAISE OU RÉVOLUTION ATLANTIQUE ?
        • 1. La convergence des révolutions
        • 2. La spécificité des contextes historiques
        • 3. Les distinctions philosophiques et juridiques
      • § 2. RÉVOLUTION BOURGEOISE OU RÉVOLUTION POPULAIRE ?
        • 1. L’étude de la bourgeoisie révolutionnaire
        • 2. L’analyse des insurrections populaires
      • § 3. LA RÉVOLUTION : CONTINUITÉ OU RUPTURE HISTORIQUE ?
        • 1. Les « temps longs » de la Révolution
        • 2. Une brèche dans l’histoire occidentale
    • Section 2 La proclamation de la souveraineté du peuple
      • §1. LES LUTTES IDÉOLOGIQUES SOUS LA RÉVOLUTION
        • A. Le radicalisme révolutionnaire
          • 1. Robespierre : la morale, l’égalité et le peuple
            • La morale et l’égalité
            • La volonté du peuple
            • Une théorie du gouvernement révolutionnaire
          • 2. Saint-Just : de la dégradation sociale au sursaut révolutionnaire
            • La théorie des deux « états »
            • La nécessité du sursaut révolutionnaire
            • Un modèle politique archaïque ?
          • 3. L’extrémisme révolutionnaire : hébertistes et babouvistes
            • L’antilibéralisme de Hébert et des « nouveaux Cordeliers »
            • La société communiste de Babeuf et des siens
        • B. La révolution modérée
          • 1. La politique de la Raison
            • Les modérés, des libéraux ?
            • Une faible postérité intellectuelle
          • 2. Condorcet, la confiance dans le progrès
            • L’instruction du peuple, une exigence pour réformer la société
            • Le progrès continu de l’esprit humain
          • 3. Les « Idéologues »
            • Le groupe des Idéologues
            • Propager les connaissances et promouvoir le rapprochement des peuples
      • § 2. LE PEUPLE-NATION ÉRIGÉ EN SOUVERAIN
        • A. L’héritage de Rousseau : la souveraineté du peuple
          • 1. La théorie de la volonté générale
            • La corruption humaine et la nécessité du contrat social
            • La souveraineté du peuple
            • La définition unanimiste du peuple et de sa volonté
            • La méfiance à l’égard du pluralisme
          • 2. Le rejet de tout mécanisme représentatif
            • La théorie de la souveraineté populaire
            • La possibilité d’aménagements institutionnels
          • 3. Une conception archaïque de la société
        • B. La nation érigée en « être collectif »
          • 1. Le transfert de la souveraineté à la nation
            • La naissance intellectuelle de la nation
            • La nation comme représentation unitaire du peuple souverain
          • 2. Sieyès, la haine de la société de privilèges
            • L’ennemi de la noblesse
            • Les dimensions constitutives de la nation
          • 3. L’idéal égalitaire de la nation : la définition de la citoyenneté
          • 4. Le mythe de la nation, une nouvelle croyance collective ?
    • Section 3 La révolution libérale : les droits de l’homme
      et le régime représentatif
      • § 1. LA PHILOSOPHIE DES DROITS DE L’HOMME
        • A. Les origines philosophiques et politiques
          de la proclamation des droits
          • 1. Des droits naturels aux droits politiques
          • 2. L’idée d’une déclaration des droits
        • B. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789
          • 1. La portée historique de la Déclaration
          • 2. Les quatre droits inaliénables de l’homme
          • 3. L’égalité en droits
          • 4. L’organisation du pouvoir
        • C. Les prolongements et interprétations des droits de l’homme
          • 1. Une proclamation éphémère
          • 2. Thomas Paine, défenseur international des droits de l’homme
          • 3. L’inscription de la Déclaration de 1789 dans l’ordre constitutionnel
          • 4. Les prolongements internationaux : la Déclaration universelle de 1948
            et la Convention européenne de 1950
      • § 2. LA SOUVERAINETÉ CONFISQUÉE ?
        LA THÉORIE DU GOUVERNEMENT REPRÉSENTATIF
        • A. Les élus, juges du bien commun
          • 1. L’élitisme bourgeois et la méfiance envers le peuple
          • 2. La distinction du peuple et de la nation
          • 3. La souveraineté nationale contre la souveraineté populaire
            • La conception bourgeoise de 1791 : la souveraineté nationale
            • La vision sociale de 1793 : la souveraineté populaire
          • 4. Les conséquences de la théorie de la représentation
            • L’élection comme technique de désignation
            • L’autonomie des représentants
            • Les conditions restrictives de l’élection : cens et suffrage indirect
        • B. La critique de l’idée de citoyenneté au XIXe s.
          • 1. La prise de conscience de la séparation ouvrière
          • 2. Le mouvement ouvrier et la conception alternative
            de la représentation politique
            • Les espoirs déçus du suffrage universel
            • Le « Manifeste des soixante » : l’appel à la séparation ouvrière
            • Le socialisme contre l’ordre parlementaire bourgeois
      • § 3. LE RALLIEMENT DU LIBÉRALISME À LA DÉMOCRATIE
        • A. La réhabilitation de l’héritage révolutionnaire
          • 1. Mme de Staël et le commentaire de la Révolution
          • 2. Benjamin Constant et la liberté des Modernes
            • La liberté des Modernes
            • La question du peuple
            • Le constitutionnalisme de Constant
        • B. La genèse intellectuelle de la démocratie libérale
          • 1. Tocqueville, de la passion de l’égalité à la quête de la liberté
            • La passion de l’égalité
            • Les dérives de la société démocratique
            • Le modèle de la démocratie libérale
            • Un projet pour la France
          • 2. John Stuart Mill, la participation et la liberté
            • La liberté comme participation
            • Le peuple, les élites et l’État
    • Section 4 La pensée conservatrice après la Révolution :
      l’ordre en mouvement
      • § 1. LA PENSÉE CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRE
        • La Contre-Révolution, une invention de la Révolution ?
        • A. Une pensée de la réaction
          • 1. Le rejet de l’individualisme
          • 2. La critique de l’universalisme
          • 3. La condamnation du rationalisme
        • B. Le traditionalisme ou le respect des héritages
          • 1. La tradition, fondement de l’ordre social
          • 2. Le providentialisme religieux
          • 3. La Contre-Révolution en intransigeance et pragmatisme
            • De la monarchie absolue à la monarchie tempérée
            • Les conflits entre tradition et progrès
      • § 2. LES TRADITIONALISMES
        • A. Le monarchisme réactionnaire
          • 1. L’ultracisme
          • 2. Le légitimisme
        • B. Le libéralisme conservateur
          • 1. L’élitisme libéral britannique : la souveraineté des parlementaires
          • 2. L’équation libérale américaine : liberté des contrats, austérité morale
          • 3. L’orléanisme en France : la liberté et l’ordre
        • C. Le traditionalisme d’inspiration positiviste
          • 1. Taine, la condamnation du jacobinisme et la défense du savoir
          • 2. Renan et l’aristocratie de l’intelligence
        • D. Le patriotisme romantique :
          la nation, creuset de l’histoire et des valeurs
          • 1. Les sources intellectuelles du nationalisme de droite
          • 2. La synthèse de Renan
          • 3. L’émergence du nationalisme français à la fin du XIXe s.
          • 4. Barrès, le culte de la terre et des morts
          • 5. La lutte contre les ennemis de l’intérieur : juifs et francs-maçons au pilori
          • 6. Péguy, la célébration de l’ancienne France
          • 7. Maurras et le « nationalisme intégral »
            • La condamnation de la France moderne
            • Monarchisme, nationalisme et rationalisme
            • L’Action française
    • Section 5 La réflexion allemande sur le droit, la morale et l’État
      • § 1. L’ŒUVRE POLITIQUE DE KANT : DU DROIT À LA MORALE
        • A. Le droit comme fondement de l’unité et de la paix
          • 1. Le droit, la liberté et l’ordre
          • 2. L’idéal républicain
        • B. Le projet de paix internationale
        • C. Le droit soumis aux exigences de la moralité
      • § 2. FRIEDRICH HEGEL : LE MOUVEMENT DE L’HISTOIRE
        ET LA PHILOSOPHIE DE L’ÉTAT
        • A. L’Histoire ou le mouvement de la conscience universelle
          • 1. L’Histoire ou la réalisation de l’Esprit
          • 2. La philosophie de l’Histoire
          • 3. La raison
        • B. L’État moderne et la liberté humaine
          • 1. Les trois ordres de l’activité humaine : la famille, la société civile, l’État
          • 2. L’État et la réalisation de la liberté humaine
          • 3. L’État comme puissance souveraine
  • Chapitre 6 La société industrielle en question :
    utopies sociales, socialismes
    et pensée révolutionnaire
    • La naissance de l’âge industriel
    • Révolution industrielle et transformation politique
    • Section 1 Les doctrines de la société industrielle
      • § 1. LA FOI DANS LE PROGRÈS DE L’INDUSTRIE ET DES SCIENCES
        • A. La doctrine saint-simonienne
          ou l’apologie du « système industriel »
          • 1. Le déclin de la société féodale
            • Le crépuscule de la féodalité
            • Le mouvement de l’Histoire
          • 2. La nouvelle société industrielle
            • La classe des industriels
            • Une société solidaire et pacifiée
            • De la « physiologie sociale » au « nouveau christianisme »
          • 3. Saint-Simon, précurseur du socialisme ?
          • 4. Les saint-simoniens
        • B. L’offensive positiviste :
          la science comme fondement du gouvernement politique
          • 1. Le positivisme comtien entre ordre et progrès
            • Le positivisme ou l’éloge de l’esprit scientifique
            • L’analyse de la société post-révolutionnaire
            • La théorie des trois états
          • 2. Une philosophie militante au service de l’action politique
            • De la politique positive à « la religion de l’Humanité »
            • L’anti-individualisme comtien
            • La pensée comtienne en prise avec l’histoire
          • 3. L’invention de la république et le mythe du « gouvernement rationnel »
            • L’héritage comtien dans la vie politique
            • Le mythe du « gouvernement rationnel » et ses incidences
      • § 2. LES NOUVELLES UTOPIES COMMUNAUTAIRES
        • Un socialisme utopique ?
        • A. Owen et la naissance du mouvement coopératif anglais
          • 1. L’associationnisme communautaire d’Owen
          • 2. L’influence sur le mouvement ouvrier anglais
            • Le chartisme (1838-1848)
            • Le syndicalisme et la coopération
        • B. Les projets d’association ouvrière en France
          • 1. Fourier et l’expérience du « phalanstère »
            • Le déclin de la Civilisation
            • Le Phalanstère
            • Vers une fédération d’associations
            • Le fouriérisme après Fourier
          • 2. L’utopie communiste de Cabet
    • Section 2 Le mouvement ouvrier
      et l’émergence de la pensée socialiste
      • Un mouvement ouvrier en gestation
      • § 1. LES PREMIERS SOCIALISMES :
        L’ÉGALITÉ COMME CONDITION DE LA LIBERTÉ
        • 1. Les fondements du socialisme
          • De la critique anti-libérale au projet socialiste
          • Socialisme utopique et socialisme politique
          • Socialisme et religion
        • 2. Pierre Leroux ou l’illuminisme religieux
        • 3. Philippe Buchez ou le socialisme chrétien
        • 4. Louis Blanc et la nouvelle organisation du travail
        • 5. Constantin Pecqueur ou le collectivisme étatiste
      • § 2. LA CRITIQUE DE L’ÉTAT BOURGEOIS
        ET LA NAISSANCE DES IDÉES RÉVOLUTIONNAIRES
        • A. Les doctrines de l’insurrection permanente
          • 1. Le néo-babouvisme ou la résurgence de l’utopie communiste
          • 2. Le blanquisme et l’esprit révolutionnaire
        • B. Le socialisme libertaire de Proudhon
          • 1. La double critique de l’exploitation capitaliste et de l’État bureaucratique
            • La condamnation du capitalisme bourgeois
            • La dénonciation de l’État
            • La révolution sociale : le rôle historique de la classe ouvrière
          • 2. Le mutuellisme proudhonien
            • La défiance à l’égard de l’action politique
            • Le mutuellisme social
            • Un système philosophique fondé sur l’égalité et le pluralisme
          • 3. La « démocratie fédérative »
          • 4. L’influence de la doctrine proudhonienne
        • C. De l’individualisme radical en philosophie
          à l’anarchisme politique
          • 1. Max Stirner et Friedrich Nietzsche
            • Max Stirner
            • Friedrich Nietzsche
          • 2. Les mouvements anarchistes à la fin du XIXe s.
          • 3. Bakounine, Kropotkine et les anarchistes révolutionnaires
            • L’anarchie, la loi de l’évolution
            • Tuer l’hydre à trois têtes : Dieu, l’État, la Propriété
            • L’aspiration à une fédération universelle de communes indépendantes
            • La violence : une doctrine, un mode d’action
          • 4. De l’anarcho-syndicalisme au syndicalisme révolutionnaire
            • Les bases de l’anarcho-syndicalisme : refus du politique
              et stratégie d’action directe
            • Vers le syndicalisme révolutionnaire
            • Georges Sorel, théoricien de la violence expropriatrice
            • Les limites de la voie révolutionnaire
    • Section 3 Du marxisme révolutionnaire au réformisme :
      les socialismes en débat
      • § 1. LE « SOCIALISME SCIENTIFIQUE » DE MARX ET ENGELS
        • A. Matérialisme historique, analyse dialectique
          et économisme critique
          • 1. Le matérialisme historique
          • 2. La lutte des classes, moteur de l’histoire
          • 3. La détermination économique des rapports sociaux :
            infrastructure et superstructure
          • 4. La succession des phases de l’histoire : la contradiction
            entre forces productives et rapports de production
        • B. La critique du capitalisme
          • 1. L’exploitation économique des classes laborieuses
            et la concentration du capital
          • 2. Les crises du capitalisme et le dépérissement de l’ordre bourgeois
        • C. Le projet révolutionnaire
          et l’avènement de la société communiste
          • 1. L’évolution de la doctrine marxiste
          • 2. De la dictature du prolétariat à la « société sans classe »
      • § 2. LA FORMATION DES SOCIALISMES EN EUROPE
        • A. La réception européenne du marxisme
          • 1. La lutte pour le contrôle de l’action révolutionnaire : la Ire Internationale
          • 2. La diffusion de la pensée de Marx et la IIe Internationale
        • B. Les idées socialistes et le mouvement ouvrier en Europe
          • 1. Les fondements du socialisme à la fin du XIXe s.
          • 2. La pensée marxiste, socle fédérateur du socialisme européen ?
        • C. Le socialisme entre idéal révolutionnaire
          et ralliement démocratique
          • 1. Parti ou syndicat ? Les liaisons incertaines du mouvement ouvrier
          • 2. Réforme ou révolution ? Le socialisme européen
            entre opportunisme politique et stratégie de rupture
            • Le marxisme orthodoxe
            • Le socialisme de réforme
          • 3. Internationalisme ou patriotisme ?
            L’introuvable unité européenne du socialisme
            • Internationalisme, anti-impérialisme et pacifisme
            • Jaurès entre pacifisme et patriotisme
        • D. Les expériences nationales du socialisme
          • 1. La social-démocratie allemande entre orthodoxie marxiste et révisionnisme
          • 2. La voie française vers le socialisme
            • Guesdistes, possibilistes, blanquistes
            • Jaurès et les socialistes indépendants
            • L’unification du socialisme français
          • 3. La Société fabienne et la naissance du travaillisme britannique
          • 4. L’austro-marxisme et la question nationale
    • Section 4 Le socialisme au XXe s. : espoirs et désillusions
      • § 1. LE MARXISME RÉVOLUTIONNAIRE APRÈS 1917
        • A. La révolution bolchevique
          et l’expérience du marxisme soviétique
          • 1. La pensée léniniste : l’avant-garde du parti
            • La dénonciation de l’opportunisme « petit-bourgeois »
            • Le rôle directeur de l’avant-garde révolutionnaire
            • La révolution et la dictature du prolétariat
            • L’État socialiste et la transition vers le communisme
            • L’impérialisme, stade suprême du capitalisme
          • 2. Le trotskisme : la théorie de la « révolution permanente »
            • La Russie et les étapes du développement historique
            • L’internationalisme révolutionnaire
            • La postérité du trotskisme
          • 3. Staline et Khrouchtchev : le recentrage doctrinal sur l’État soviétique
            • Le stalinisme, le « socialisme dans un seul pays »
              et la revalorisation du pouvoir d’État
            • Khrouchtchev et la thèse de « l’État du peuple tout entier »
        • B. Les adaptations de la pensée marxiste au xxe s.
          • 1. Gramsci : le rôle des idéologies et la lutte pour l’hégémonie politique
            • Le marxisme, une « philosophie de la praxis »
            • L’hégémonie de la classe bourgeoise en Occident
            • La nouvelle stratégie du prolétariat et l’action des intellectuels
            • L’héritage de Gramsci
          • 2. Le maoïsme : la réflexion sur la société agraire
            et la théorie de la guerre révolutionnaire
            • Les paysans et le mouvement révolutionnaire en Chine
            • La théorie de la guerre révolutionnaire
            • La lutte contre la corruption des esprits et des mœurs
            • L’après-Mao : libéralisation économique et autoritarisme politique
      • § 2. LA SYNTHÈSE SOCIAL-DÉMOCRATE
        • A. Le socialisme face au défi communiste
          • 1. La condamnation du bolchevisme
          • 2. Le ralliement à la démocratie libérale
        • B. Socialisme et capitalisme : du keynésianisme triomphant
          au socialisme libéral
          • 1. Pour un « capitalisme organisé »
            • La réflexion sur le rôle économique de l’État : Bauer, Hilferding et de Man
            • Social-démocratie et keynésianisme dans l’après-guerre
          • 2. De la crise du modèle interventionniste à la « troisième voie »
            • Récession et mondialisation : la fin du modèle social-démocrate
            • Le socialisme à la recherche d’une « troisième voie »
            • Les nouveaux mouvements protestataires :
              éclatement ou recomposition idéologique de la gauche ?
  • Chapitre 7 Les sentinelles de la liberté :
    critiques du totalitarisme, éloge de la société libérale
    • Section 1 Penser les expériences totalitaires :
      idéologie, terreur et déshumanisation
      • La formation des nouvelles dictatures européennes
      • Le totalitarisme : naissance d’un concept
      • §1. L’EXPÉRIENCE TOTALITAIRE, UNE TYRANNIE D’UN GENRE NOUVEAU
        • A. Le pouvoir totalitaire :
          rationalité de la violence et banalité du mal
          • 1. L’essence du totalitarisme selon Arendt : puissance de l’idéologie,
            violence extrême et asservissement des masses
          • Idéologie, terreur et atomisation sociale
          • L’État totalitaire
          • 2. Les traits constitutifs du totalitarisme (Friedrich, Brzezinski, Aron)
        • B. Le totalitarisme, miroir brisé de la modernité
          • 1. Le totalitarisme comme incarnation décadente de la raison moderne (Popper, Strauss, Voegelin)
          • 2. Le totalitarisme comme reflet déliquescent de l’histoire démocratique (Talmon, Aron)
          • 3. Le pouvoir totalitaire comme substance indivisible (Lefort)
          • 4. Totalitarisme et modernité
      • §2. LE DÉBAT SUR L’IDENTITÉ DU NAZISME ET DU COMMUNISME
        • A. Les sociétés totalitaires à l’aune de leur histoire
          • 1. La singularité des expériences totalitaires
          • 2. Les rouages sociaux de la domination
          • 3. L’histoire du quotidien et la résistance à la terreur
        • B. Comparer nazisme et communisme :
          la nouvelle controverse historiographique
          • 1. La « querelle des historiens »
          • La Historikerstreit allemande
          • Une polémique transnationale
          • 2. La valeur heuristique de la comparaison
    • Section 2 Les gardiens de la liberté : la défense de l’orthodoxie
      libérale dans le monde d’après-guerre
      • §1. REFLUX ET RÉSISTANCES DES THÈSES LIBÉRALES APRÈS 1945
        • A. L’éclipse du libéralisme dans la société de croissance
          • 1. La démocratie chrétienne, troisième voie entre capitalisme et marxisme  ?
          • 2. Les démocraties libérales et l’intervention économique de l’État
        • B. Les apôtres du marché à l’assaut de l’État-providence
          • 1. L’école de Vienne et le rejet du collectivisme
          • 2. Hayek ou la société comme « ordre spontané »
          • La liberté, une construction multiséculaire
          • Les règles de juste conduite comme héritage de l’histoire
          • Le marché comme « catallaxie »
          • La responsabilité limitée de l’État
          • Le droit comme garantie de la liberté
          • La dérive vers la « démocratie de marchandage »
          • Les contradictions du projet hayekien
          • 3. L’école de Chicago ou le retour au libéralisme pur
          • Le marché, condition de la liberté politique
          • L’État minimal friedmanien
          • La diffusion politique des thèses monétaristes :
            le tournant néolibéral de la fin du XXe siècle
          • 4. Les théoriciens du « Public Choice » et la critique des institutions publiques
      • §2. CRITIQUE DE LA RAISON ABSTRAITE ET PLURALISME DES VALEURS :
        LA DÉFENSE PHILOSOPHIQUE DE LA LIBERTÉ
        • A. L’éloge de la société ouverte
          • 1. Théorie de sciences et critique de l’historicisme chez Popper
          • La science soumise à l’épreuve de la réfutation
          • La critique des philosophies de l’Histoire
          • L’historicisme, lit des totalitarismes
          • 2. Société, liberté et démocratie
          • Sociétés closes et sociétés ouvertes
          • La démocratie comme pouvoir de destitution des gouvernants
          • Interventions protectrices de l’État et expérimentations sociales
        • B. Deux interprétations de la liberté
          • 1. Isaiah Berlin et le pluralisme des valeurs
          • La perspective morale des idées
          • La critique du monisme
          • Le risque du relativisme moral
          • 2. Liberté négative et liberté positive
          • Deux libertés
          • L’interprétation rousseauiste de la liberté positive, source du despotisme
          • Un libéralisme tempéré
          • 3. La réponse du néo-républicanisme à la critique libérale
          • Pettit ou la liberté comme non-domination
          • Skinner ou la liberté comme absence de servitude
          • Spitz, la liberté politique face aux puissances économiques
        • C. Philosophie de l’expérience et liberté
          • 1. Oakeshott, pensée libérale et conservatisme social
          • 2. Critique du rationalisme et philosophie de l’expérience
          • 3. L’association civile comme cadre de la vie commune
  • Chapitre 8 La question démocratique
    au tournant du XXIe siècle
    • Section 1 La délibération, le droit et la justice sociale
      • Les droits, le droit et la démocratie
      • §1. HABERMAS ET LE NOUVEL ESPACE PUBLIC DÉMOCRATIQUE
        • A. Le droit et la démocratie
          • 1. Une double ambition philosophique
          • 2. Droit et citoyenneté
        • B. La démocratie délibérative
          • 1. Les apories des conceptions libérale et républicaine de la démocratie
          • 2. La démocratie procédurale et l’épreuve de la discussion
        • C. Le dépassement de l’État-nation
          • 1. Le « patriotisme constitutionnel »
          • 2. Vers un ordre juridique post-national ?
      • § 2. LA JUSTICE SOCIALE COMME HORIZON DÉMOCRATIQUE
        • Pragmatisme, justice et équité
        • A. John Rawls, les droits et la justice distributive
          • 1. Le voile d’ignorance et la définition des principes de justice
          • 2. Les inflexions du libéralisme rawlsien
        • B. La critique de l’utilitarisme libéral
          • 1. Ronald Dworkin : la double critique du positivisme juridique
            et de l’utilitarisme libéral
          • 2. Michael Walzer : la pluralité des mondes sociaux
          • 3. Amartya Sen : la réhabilitation du bien-être comme fin éthique
    • Section 2 Communautés, identités et liberté
      • §1. LES COMMUNAUTARIENS ET LA RECHERCHE DU BIEN COMMUN
        • A. Le communautarisme, la justice et la morale
          • 1. La philosophie communautarienne, une critique du libéralisme
          • 2. Alasdair MacIntyre : la vie communautaire,
            condition de la vertu en politique
          • 3. Michael Sandel : l’illusion du « moi désengagé »
        • B. Amitaï Etzioni : vers une « société mosaïque »
          cimentée par la morale
          • 1. La communauté et ses valeurs
          • 2. Les trois sociétés : le « melting-pot », l’« arc-en-ciel » et la « mosaïque »
          • 3. Valeurs partagées et valeurs agréées
          • 4. La philosophie morale contre le discours sur les droits
      • § 2. LE MULTICULTURALISME, UNE RÉPONSE À LA CRISE
        DE LA CONSCIENCE MODERNE
        • A. La conciliation des principes démocratiques
          et du pluralisme culturel
          • 1. La citoyenneté universelle mise en question
          • 2. Les revendications politiques en faveur du pluralisme culturel
          • 3. Différentialisme et égalité
        • B. Charles Taylor : la recherche de l’authenticité
          et le respect des cultures
          • 1. L’individu, l’identité et la modernité
          • 2. La crise de la modernité et l’idéal de l’authenticité
          • 3. La démocratie et la reconnaissance du pluralisme culturel
        • C. Michael Walzer : les deux universalismes
          et la pluralité des cultures
          • 1. « L’universalisme réitératif » contre « l’universalisme de surplomb »
          • 2. Le multiculturalisme, une expression du pluralisme
        • D. Will Kymlicka : les minorités nationales
          au cœur de la société multiculturelle
          • 1. Les failles de la philosophie libérale
          • 2. Pour une société multiculturelle
        • E. Le multiculturalisme en débat :
          diversité culturelle versus citoyenneté égalitaire
          • 1. Le risque du raisonnement « situé »
          • 2. Les objections au multiculturalisme
      • § 3. LA QUÊTE DE LA LIBERTÉ ABSOLUE,
        ENTRE INDIVIDUALISME ULTRA-LIBÉRAL ET TRADITION LIBERTAIRE
        • A. Les libertariens ou l’éloge de l’épanouissement individuel
          • 1. Robert Nozick et les vertus du marché
          • 2. Une liberté aveugle devant les inégalités ?
        • B. Noam Chomsky : la liberté de conscience
          contre l’imposture démocratique
          • 1. La condamnation des contradictions de la démocratie libérale
          • 2. La liberté de pensée au défi de la morale ?
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