Droit pénal général Marie-Cécile Guérin

Résumé

Ouvrage d’entraînement aux examens universitaires pour les étudiants de L3 en droit et en AES. L’ouvrage est organisé en thèmes contenant chacun une brève introduction, une bibliographie pouvant comprendre des « morceaux choisis » d’ouvrages, des sujets commentés (suggestions de plan, conseils méthodologiques…) et enfin des sujets corrigés.Points forts :- Ouvrage résolument pratique permettant aux étudiants de se former très rapidement aux différents types d’exercices exigés en licence.- Une approche synthétique qui présente l’essentiel à mémoriser : enjeux de chaque thème, vocabulaire, grandes évolutions, questions théoriques et pratiques…- Une grande variété d’exercices commentés ou intégralement corrigés avec également les pièges à éviter.Sommaire :1. le principe de la légalité criminelle2. l’application de la loi pénale dans l’espace3. l’application de la loi pénale dans le temps4. l’élément matériel de l’infraction5. l'élément moral de l’infraction6. les causes objectives d’irresponsabilité pénale7. les causes subjectives d’irresponsabilité pénale8. le complice9. l’auteur de l’infraction10. le prononcé des peinesAuteur :Marie-Christine Guérin est maitre de conférences à l’université Bordeaux-IV-Montesquieux.Public :L’ouvrage s’adresse en priorité aux étudiants de licence et master en droit.

Auteur :
Guérin, Marie-Cécile
Éditeur :
Paris, Hachette supérieur,
Genre :
Manuel
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (222 p.)
ISBN :
9782011461094.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • 1 Le principe de la légalité criminelle
    • ■ Les incontournables
      • ■ Références classiques
      • ■ Actualité doctrinale
      • ■ Morceaux choisis
    • ■ Sujets commentés
      • Commentaire d’arrêt
        • ANALYSE DU SUJET
        • SUGGESTION DE PLAN
          • I • L’inapplication audacieuse d’un délit incompatible avec l’article 7 CESDH
            • A – Une prérogative confortée par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme et du Conseil constitutionnel
            • B – Une prérogative rarement utilisée ou approuvée par la chambre criminelle de la Cour de cassation
          • II • L’appréciation délicate de l’incompatibilité des infractions avec l’article 7 CESDH
            • A – La rareté des infractions reconnues incompatibles
            • B – L’appréciation restrictive des conditions de la qualité de la loi pénale
      • ■ Lectures
      • Commentaire d’arrêt
        • ANALYSE DU SUJET
        • PISTES DE RÉFLEXION
        • SUGGESTION DE PLAN
      • ■ Lectures
    • ■ Sujet corrigé
      • ANALYSE DU SUJET
      • ■ Corrigé
        • I • Le déclin formel du principe de la légalité criminelle en raison de la diversification des sources du droit pénal
          • A – La diversification des sources internes
            • 1 • L’affaiblissement contestable du rôle du Parlement
            • 2 • La légalité nécessaire des règlements
          • B – L’internationalisation du droit pénal
            • 1 • La création des tribunaux internationaux
            • 2 • L'influence grandissante du droit communautaire sur le droit interne
        • II • Le regain matériel du principe de la légalité criminelle en raison de la diversification des sources du droit pénal
          • A – La valeur supra-législative du principe de la légalité criminelle
            • 1 • La notion de loi dans la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme
            • 2 • La qualité de la loi pénale selon la jurisprudence du Conseil constitutionnel
          • B – Les pouvoirs du juge répressif garantissant le respect du principe de la légalité criminelle
            • 1 • Le rôle du juge à l’égard des textes pénaux insuffisamment clairs et précis
            • 2 • L’appréciation mesurée de la clarté et de la prévisibilité des textes répressifs
      • ■ Méthode
      • ■ Lectures
  • 2 L'application de la loi pénale dans l’espace
    • ■ Les incontournables
      • ■ Références classiques
      • ■ Actualité doctrinale
      • ■ Morceaux choisi
    • ■ Sujets commentés
      • ANALYSE DU SUJET
    • ■ Suggestion de plan
      • I • Localisation artificielle sur le territoire français de l’infraction commise à l’étranger
        • A – L’indivisibilité de l’infraction commise à l’étranger
        • B – L’infraction commise à l’étranger réputée commise en France
      • II • L’extension des chefs de compétence extraterritoriale
        • A – L’extension des cas de compétence personnelle de la loi française à l’égard de l’infraction commise à l’étranger
        • B – L’extension des cas de compétence extraterritoriale
          • ANALYSE DE L’ARRÊT
    • ■ Suggestion de plan
      • I • La compétence de la loi pénale française à l’égard du recel commis à l’étranger
        • A – Les difficultés d’application de la loi pénale française à un recel commis à l’étranger
        • B – Le recours à la notion d’infraction « réputée commise sur le territoire de la République » (art. 113-2 al. 2 C. pén.)
      • II • Le délit d’origine commis en France : fait constitutif de l’infraction commise à l’étranger
        • A – Distinction inopérante entre élément constitutif et condition préalable
        • B – Une interprétation cohérente de la notion de « fait constitutif »
    • ■ Sujet corrigé
      • Test de connaissances
        • QUESTIONS
          • RÉPONSES
  • 3 L'application de la loi pénale dans le temps
    • ■ Les incontournables
      • ■ Références classiques
      • ■ Actualité doctrinale
    • ■ Sujets commentés
      • ANALYSE DE L’ARRÊT
    • ■ Suggestion de plan
      • I • La non-rétroactivité d’une loi abrégeant le délai de la faillite personnelle
        • A – La non-rétroactivité d’une loi moins sévère à incidence répressive
        • B – La continuité de la répression de la violation de l’interdiction de gérer
      • II • Une conception restrictive du principe de la rétroactivité in mitius
        • A – Une conception restrictive constante de la part de la chambre criminelle
        • B – Une conception contestable au regard des normes supra-législatives
          • ANALYSE DE L’ARRÊT
    • ■ Suggestion de plan
      • I • L'inapplication immédiate de la loi du 25 février 2008
        • A – La double nature procédurale et substantielle de la loi
        • B – La prévalence des dispositions d’ordre substantiel
      • II • La qualification des mesures prévues par l’article 706-136 CPP
        • A – La nature ambivalente des mesures prévues par l’article 706-136 du Code de procédure pénale
        • B – Une qualification ultérieurement contredite
      • ■ Lectures
    • ■ Sujet corrigé
    • ■ Corrigé du sujet
      • I • L’application rétroactive de l’article 131-27 du Code pénal aux peines d’interdiction de gérer
        • A – Le caractère moins sévère de l’article 131-27 CP
          • 1 • Une analyse incontestable
          • 2 • L’application problématique de l’article 131-27 CP à la durée des peines accessoires
        • B – La soumission des interdictions de gérer au régime des peines complémentaires
          • 1 • Une solution contra legem
          • 2 • Une solution conforme au principe d’individualisation des peines
      • II • La transformation législative des peines d’interdiction de gérer en peines complémentaires
        • A – L’apport de la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie
          • 1 • La suppression des peines accessoires d’interdiction de gérer
          • 2 • La portée de la transformation des peines d’interdiction de gérer en peines complémentaires
        • B – La durée des peines complémentaires d’interdiction de gérer
          • 1 • La durée différenciée des peines complémentaires d’interdiction professionnelle selon l’article 131-27 CP
          • 2 • La durée différenciée des peines complémentaires d’interdiction de gérer
      • ■ Lectures
  • 4 L'élément matériel de l'infraction
    • ■ Les incontournables
      • ■ Références classiques
        • • Morceau choisi
    • ■ Sujets commentés
      • ANALYSE DU SUJET
      • ■ Lectures
      • ■ Jurisprudence
      • Sujet n° 2
        • ANALYSE DU SUJET
      • ■ Lectures
    • ■ Sujet corrigé
    • ■ Corrigé du sujet
      • I • Le sort du dénonciateur
      • II • Le cas des autres malfaiteurs
        • A – Le commencement d’exécution des malfaiteurs
        • B – L’absence de désistement volontaire
  • 5 L'élément moral de l'infraction
    • ■ Les incontournables
      • ■ Les classiques
      • ■ Actualité doctrinale
    • ■ Sujets commentés
      • ANALYSE DU SUJET
      • ■ Lectures
      • ■ Sujet n° 2
        • ANALYSE DU SUJET
      • ■ Lectures
      • ■ Jurisprudence
    • ■ Sujet corrigé
    • ■ Corrigé
      • I • Une analyse cohérente de la nature du lien de causalité entre la négligence médicale et le décès
        • A – L’approbation implicite de l’existence du lien de causalité
          • 1 • L’incertitude fréquente du lien de causalité en matière médicale
          • 2 • L’absence d’incertitude en l’espèce
        • B – Substitution de motifs quant à la nature du lien de causalité
          • 1 • Les enjeux du choix entre causalité directe et causalité indirecte
          • 2 • Un choix conforme à la lettre de l’article 121-3 du Code pénal
      • II • Une analyse cohérente de la nature de la négligence médicale
        • A – La négligence médicale constitutive d’une faute caractérisée
          • 1 • La commission d’une faute pénale
          • 2 • La gravité de la faute caractérisée
        • B – Inutilité de la recherche d’un lien de causalité direct
          • 1 • L’inapplication de la notion de faute comme paramètre déterminant de la production du dommage
          • 2 • La prospérité de la faute caractérisée en matière médicale
      • ■ Lectures
  • 6 Les causes objectives d'irresponsabilité pénale
    • ■ Les incontournables
      • ■ Références classiques
      • ■ Morceau choisi
    • ■ Sujets commentés
      • ANALYSE DU SUJET
      • ■ Lecture :
    • ■ Sujet n° 2
      • ■ Cas pratiques: « À la campagne… »
    • ■ Éléments de corrections
      • ■ Cas n° 1
      • ■ Cas n° 2
      • ■ Méthode
      • ■ Lecture :
    • ■ Sujet corrigé
      • ■ Commentaire d’arrêt :
    • ■ Corrigé du sujet
      • I • Nécessité et proportionnalité du recours à la force dans le cadre de l’article 73 CPP
        • A – La souplesse des conditions textuelles de recours à la force armée en l’absence de légitime défense
          • 1 • Le recours à la force armée de la police et de la gendarmerie
          • 2 • Le recours à la force par application de l’article 73 CPP
        • B – La nécessité du recours à la force armée comme condition de respect du droit à la vie (art. 2.2 CESDH)
          • 1 • La protection de la vie contre les atteintes involontaires dans la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.
          • 2 • La réception de la protection du droit à la vie dans la jurisprudence de la chambre criminelle
      • II • La soumission du recours à la force armée à son absolue nécessité
        • A – L’absence d’absolue nécessité constitutive d’une faute
          • 1 • L’appréciation de l’absolue nécessité de recourir à la force
          • 2 • La portée de l’exigence d’une absolue nécessité de recourir à la force
        • B – L’absence d’absolue nécessité constitutive de la faute en lien de causalité direct avec le décès
          • 1 • Le caractère certain du lien de causalité
          • 2 • Le caractère direct du lien de causalité
  • 7 Les causes subjectives d'irresponsabilité
    • ■ Les incontournables
      • ■ Les classiques
      • ■ Actualité doctrinale
    • ■ Sujets commentés
    • ■ Éléments de résolution du cas
      • ■ 1° - Le cas de Tom
        • a. Les effets éventuels de son retard mental sur sa responsabilité pénale
        • b. La minorité de Tom
      • ■ 2° Le cas de Kevin
      • ■ 3° Le cas d’Hugo
        • ANALYSE DE L'ARRÊT
      • ■ Exercice corrigé
        • I • La responsabilité pénale des personnes dotées d’un discernement insuffisant
          • A – Une valeur symbolique
            • 1 • En cas de trouble mental
            • 2 • En cas de minorité
          • B – Une valeur juridique
            • 1 • Conséquences sur la responsabilité pénale d’éventuels complices
            • 2 • Conséquences sur la notion de responsabilité pénale
        • II • L'atténuation de la peine applicable aux personnes dotées d’un discernement insuffisant
          • A – Une atténuation de principe
            • 1 • En cas de trouble mental
            • 2 • En cas de minorité
          • B – Une atténuation limitée
            • 1 • Les délinquants ou criminels dangereux
            • 2 • Les mineurs âgés de 16 ans et plus
  • 8 Le complice
    • ■ Les incontournables :
      • ■ Les classiques
      • ■ Actualité doctrinale
    • ■ Exercices commentés :
      • ANALYSE DE L'ARRÊT
    • ■ Lecture
      • ■ Jurisprudence :
        • ANALYSE DU SUJET
    • ■ Jurisprudence
    • ■ Sujet corrigé
    • ■ Corrigé du sujet
      • ■ Jurisprudence
  • 9 L'auteur de l'infraction
    • ■ Les incontournables
      • ■ Les classiques
      • ■ Actualité doctrinale
    • ■ Exercices commentés
      • ■ Sujet n° 1
      • ■ Éléments de correction
        • I • La responsabilité pénale de Philippe X… et de Joël Y…
        • II • La responsabilité pénale de la société « Chantiers contemporains »
          • A – L’organe ou le représentant ayant commis l’homicide involontaire
          • B – Une infraction commise pour le compte de la personne morale
      • ■ Sujet n° 2
    • ■ Suggestion de plan
      • ■ Jurisprudence
      • ■ Lecture
    • ■ Exercice corrigé
      • I • La responsabilité pénale traditionnelle des personnes physiques
        • A – La responsabilité pénale du chef d’entreprise
          • 1 • Le domaine de la responsabilité pénale du chef d’entreprise
          • 2 • Le fondement de la responsabilité pénale du chef d’entreprise
        • B – La responsabilité pénale du délégataire de pouvoirs
          • 1 • Les conditions de la délégation de pouvoirs
          • 2 • Les effets de la délégation de pouvoirs
      • II • La responsabilité pénale accrue des personnes morales
        • A – Une responsabilité pénale facilitée
          • 1 • Notion extensive de représentant engageant la responsabilité pénale de la personne morale
          • 2 • La présomption d’imputation de l’infraction à un organe ou un représentant de la personne morale
        • B – L’extension du domaine de la responsabilité pénale de la personne morale
          • 1 • La déspécialisation de la responsabilité pénale des personnes morales
          • 2 • L’indétermination de la notion d’infraction commise pour le compte de la personne morale
  • 10 Le prononcé des peines
    • ■ Les incontournables
      • ■ Quelques classiques
      • ■ Actualité doctrinale
      • ■ Morceau choisi :
    • ■ Sujet commenté
      • ANALYSE DU SUJET
    • ■ Suggestion de plan
    • ■ Sujet n° 2
      • ANALYSE DU SUJET
    • ■ Suggestion de plan
    • ■ Sujet corrigé
    • ■ Corrigé
      • I • Peines maximales et minimales encourues par X… en cas de condamnation
      • II • Quelle peut être l’incidence de la situation de X… sur sa précédente condamnation ?
      • III • X… a commis un cambriolage un mois auparavant avec l’individu qu’il a molesté. Ce fait donne lieu à des poursuites distinctes. Quelles sont les peines encourues par X… ? Pourra-t-il demander la confusion des peines éventuellement prononcées dans ces poursuites avec celles prononcées en 2006, voire en 2009 ?
  • Bibliographie sommaire

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