Le premier homme de ma vie : onze femmes racontent leur père Olivia Benhamou

Résumé

Qu'il soit l'épaule consolatrice ou le souffre-douleur, le compagnon fidèle ou l'électron libre, un père occupe toujours une place à part dans la vie d'une femme. Pour saisir toute la singularité de ce lien, Olivia Benhamou est allée frapper à la porte de Michèle Bernier, Mâkhi Xenakis, Héldise d'Ormesson, Francine Doisneau-Deroudille, Anne Goscinny, Françoise Héritier, Valérie Laurent-Pavlovsky, Camille Laurens, Roselyne Bachelot-Narquin, Malka Braun et Brigitte Lahaie. Chacune à sa manière laisse surgir, dans les rires ou dans les pleurs, ses souvenirs les plus personnels "avec papa" et dit l'Impact considérable qu'a eu cet homme sur sa vie. Par son humanité et sa sensibilité, ce puzzle inédit de témoignages touche chacun d'entre nous dans ce qu'il a de plus intime.

Auteur :
Benhamou, Olivia (1973-....)
Éditeur :
Paris, R. Laffont,
Genre :
Témoignage
Langue :
français.
Mots-clés :
Nom commun :
Pères et filles | Enfants de célébrités -- France -- 1945-
Description du livre original :
1 vol. (236 p.) : couv. ill. ; 22 cm
ISBN :
9782221107942.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Prologue
  • Camille Laurens
    « J’écris parce que mon père ne parle pas. »
    • Pourtant, vous racontez dans Dans ces bras-là que c’est lui qui s’est chargé de votre éducation sexuelle…
    • Ces craintes lui avaient-elles été transmises lorsqu’il était enfant ?
    • On a le sentiment que chacun de vos livres apporte la lumière sur un pan de votre existence, tantôt votre vie amoureuse, tantôt votre histoire familiale. Et votre père y occupe une place importante. Concevez-vous vos livres comme des enquêtes ?
    • Lui avez-vous dit que vous aimeriez savoir ?
    • Votre mère avait un amant, et votre père avait pour maîtresse la femme de cet amant. Que savez-vous réellement de la configuration amoureuse très particulière dans laquelle vivaient vos parents ?
    • Petite, aviez-vous conscience du caractère atypique de la situation de vos parents ?
    • Votre père, cet homme qui ne parle pas, qui ne donne pas, c’est un homme qui souffre, dites-vous. Quels sentiments aviez-vous pour lui, lorsque vous étiez petite ?
    • Quand vous dites que vous écrivez parce qu’il ne parle pas, cela signifie-t-il que vous parlez pour lui ?
    • Pourquoi avez-vous choisi d’écrire sous un pseudonyme, et de prendre un nom qui ne soit ni celui de votre mari ni celui de votre père ?
    • Si vous rencontrez un homme aujourd’hui, qui ne sait rien de vous, comment lui direz-vous que vous vous appelez ?
    • Vous écrivez : « Son père lui a transmis sa langue, indéniablement, sa voix virile, elle hante le texte et le tatoue d’une empreinte mâle, il en est l’auteur comme on dit l’auteur de ses jours […] elle écrit dans sa langue, sa langue paternelle. » Quelle est donc cette langue qu’il vous a transmise ?
    • Pensez-vous qu’il a regretté de ne pas avoir de garçon ?
    • Physiquement, comment est-il ?
    • Quand vous avez connu votre mari, comment cela s’est-il passé avec votre père ?
    • Quelle sorte de duo formez-vous aujourd’hui avec votre père ?
  • Mâkhi Xenakis
    « Il avait décidé que je sois mathématicienne,
    que je n’aie pas de mari, plein d’amants,
    et que je ne fasse jamais d’enfants. »
    • Avez-vous pu parler avec votre père du poids de cette histoire sur votre existence ?
    • Quelle a été l’histoire de votre père ?
    • Avez-vous souffert d’être la fille de… ?
    • Vous avez été élevée par vos parents mais aussi par vos « tatas ». Qui étaient-elles ?
    • Comment pourriez-vous qualifier l’éducation que vous avez reçue ?
    • Quels projets avait votre père pour vous ?
    • Comment David trouvait-il sa place par rapport à votre père ?
    • Par rapport à vos parents, qu’est-ce que Louise Bourgeois représentait pour vous ?
    • À quel moment avez-vous ressenti le besoin d’entreprendre une psychanalyse ?
    • Enfant, étiez-vous réceptive à sa musique ?
    • Comment avez-vous pris connaissance de l’histoire de votre père ? Vous l’a-t-il racontée lui-même ?
    • Que vous racontait votre père de sa propre enfance ?
    • « Une œuvre de musique obéit au même enchaînement qui préside à la formation d’une étoile ou à la création d’une cellule vivante. Grâce à elle on se sent près de la création du monde et de l’origine de la vie. » C’est une citation de votre père. En regardant votre travail, j’ai le sentiment que vous avez choisi un autre médium pour exprimer la même quête…
    • Comment voyiez-vous cette blessure, enfant ? En aviez-vous peur ?
    • Dans Laisser venir les fantômes, vous racontez des moments bien particuliers où vos propres yeux se sont substitués à l’œil manquant de votre père.
  • Michèle Bernier
    « Ce que disait ou faisait mon père,
    pour moi ce n’était ni bien ni mal. J’aurais été
    incapable de porter un jugement moral.
    Et je l’ai toujours défendu. »
    • Quel était le mode de vie de la famille Bernier ?
    • Dans votre enfance, la solitude domine. Ne vous a-telle pas trop pesé ?
    • Quel couple professionnel et amoureux formaient vos parents ?
    • Quand avez-vous compris de quoi il était question dans Hara-Kiri ?
    • Avez-vous le sentiment qu’il était fragile ?
    • En voulant aller travailler à l’usine si jeune, vous manifestiez une certaine conscience politique ?
    • Avait-il des projets pour vous ?
    • Comment votre père a-t-il réagi quand vous lui avez annoncé que vous vouliez devenir comédienne ?
    • Ce milieu artistique n’était pas étranger à votre père.
    • Votre papa vous parlait-il de ses convictions politiques et citoyennes ?
    • Avez-vous le sentiment d’avoir choisi des hommes qui ressemblaient à votre papa ?
    • Et vous, comment vous positionniez-vous par rapport à ces « grandes gueules » ?
    • Vous voulez dire que votre père avait souffert dans son passé ?
    • Comment a-t-il vécu sa maladie ?
    • Avec le recul que vous avez aujourd’hui, comment qualifiez-vous votre père ?
  • Roselyne Bachelot-Narquin
    « J’ai assisté à ma première réunion politique
    à neuf mois, dans les bras de mon père. »
    • Cela signifie-t-il que vous avez été élevée comme un garçon ?
    • Vous arriviez à parler avec votre père ?
    • Souffriez-vous de vivre « à distance » de vos parents ?
    • Votre père vous parlait-il de votre carrière ultérieure ? Est-ce qu’il vous projetait dans l’avenir ?
    • Est-ce que vous posiez des questions ?
    • C’étaient tout de même des notions abstraites pour une enfant de huit ans, dix ans. Finalement, votre conscience politique est née très tôt ?
    • Comment pourriez-vous qualifier votre enfance, ce mélange de distance et de participation aux préoccupations de vos parents ?
    • Vous vous êtes mariée très jeune, à vingt ans. Était-ce par amour ou pour rompre avec cette atmosphère ?
    • Et votre père aussi, il devait être très fier ?
    • Comment avez-vous concilié vie professionnelle et vie politique ?
    • Vous serait-il venu à l’esprit l’idée de choisir une orientation politique autre que celle de votre père ?
      • Mais vous auriez pu choisir le féminisme exclusivement ou le gaullisme, vous avez préféré mener plusieurs combats de front. Avez-vous le sentiment d’incarner la symbiose des idéaux politiques de vos parents ?
    • Est-ce que vous voyez votre façon de faire de la politique comme ça ?
    • Comment votre père vous a-t-il accompagnée dans vos premiers pas en politique ?
  • Brigitte Lahaie
    « Il m’a dit : “Tu gagnes ta vie
    avec ton capital, tu as raison.” »
    • Faisait-il preuve d’autorité ?
    • Comment ce père distant et froid a-t-il réagi lorsqu'il a appris que sa fille tournait dans des films pornographiques ?
    • A posteriori, pensez-vous qu’il avait une certaine fierté pour ce que vous faisiez ?
    • Quelle image vous renvoyait votre père ?
    • Comment a commencé votre carrière dans le cinéma pornographique ?
    • Qu’avez-vous ressenti au moment de votre premier tournage ?
    • Ne vous êtes-vous inhibée à aucun moment en pensant à vos parents ?
    • N’y a-t-il pas toujours, dans tout ce que vous avez fait, une volonté de briser des tabous, un silence autour de l’omniprésence de la sexualité que tout le monde sent mais dont personne n’ose parler ?
    • Après avoir grandi avec ce modèle de couple conflictuel, vers quel type d’hommes vous êtes-vous tournée ?
    • Est-ce que vous cherchiez à dire quelque chose à votre père en faisant ces films ?
    • Vous qui donnez l’image d’une femme forte, on a du mal à comprendre que vous ayez accepté les rôles de femmes soumises très répandus dans le cinéma porno…
    • Une scène fondatrice, finalement ?
  • Héloïse d’Ormesson
    « J’apprécie ses qualités parce qu’elles
    me correspondent, et ses défauts sont aussi
    ceux que je tolère le mieux, puisque je les ai. »
    • Étant si compréhensive face à ces tourments de l’écrivain, cela vous a-t-il paru naturel de publier votre père ?
    • Mais les rapports entre auteur et éditeur sont aussi des rapports affectifs, non ?
    • Qu’est-ce qui vous a poussée à surmonter ce risque ?
    • Qui a fait le premier pas ?
    • Il a également écrit une préface pour ce livre, qui vous a touchée…
    • Il ne l’avait jamais formulé ?
    • Avez-vous appris des choses que vous ignoriez sur votre père à cette occasion ?
    • Quel genre de père est Jean d’Ormesson ?
    • Est-ce qu’avec sa petite-fille, il a fait un pas de plus ?
    • Vous a-t-il dit qu’il n’avait pas voulu avoir d’enfant ?
    • Quel est le plus lointain souvenir que vous ayez de votre père ?
    • Quels étaient vos sujets de désaccord ?
    • Vous êtes-vous sentie écrasée par ce personnage paternel et ses convictions ?
    • Comment le voyiez-vous lorsque vous étiez enfant ?
    • Comment voyez-vous la notoriété de votre père ?
    • Êtes-vous impressionnée par sa capacité à briller en toutes circonstances ?
    • Quand avez-vous perçu sa capacité de séduction ?
    • Quel modèle de couple vous ont-ils donné ?
    • De ce point de vue, vous avez adopté l’attitude libre-penseur de votre père ?
    • Si vous vous mariez, est-ce que vous changerez de nom ?
    • Votre père a-t-il manifesté son opinion sur vos choix amoureux ?
    • Quand vous avez commencé à vous demander ce que vous alliez faire comme études, puis professionnellement, votre père avait-il des projets pour vous ?
    • Jusqu’à cette première collaboration avec votre père, quelle lectrice étiez-vous pour lui ?
    • Vous est-il difficile de porter un jugement de valeur sur ce qu’il écrit ?
    • Avez-vous découvert les textes rassemblés dans Odeur du temps, pour la première fois, ou les lisiez-vous, enfant ?
    • Publier ce recueil de chroniques, est-ce une étape vers la publication d’un roman ?
    • La parution de ce livre a entraîné une exposition médiatique de vous deux. La première fois finalement pour vous.
    • Votre père vous a-t-il laissée partir facilement du domicile familial, notamment lorsque vous êtes allée étudier aux États-Unis ?
    • Sa capacité à être libre et heureux a-t-elle déteint sur vous ?
  • Valérie Laurent-Pavlovsky
    « On a souvent eu rendez-vous.
    Il m’a souvent posé des lapins. »
  • Anne Goscinny
    « Mon père reste pour moi une espèce d’icône
    un peu mystérieuse, qui a écrit dans les bulles. »
    • Quand avez-vous commencé à écrire ?
    • Quelle image gardez-vous de votre père ?
    • Est-ce que vous le craigniez ?
    • Que racontez-vous à vos enfants, de votre père ?
    • Qu’est-ce qui a été le plus douloureux, dans le fait de grandir sans lui ?
    • Votre père, lui, vivait entouré de femmes.
    • Quel est votre premier souvenir de votre père ?
    • Comment cela s’est-il passé avec votre mère, quand votre père est mort ?
    • Quand vous êtes née, votre père avait déjà écrit beaucoup de ses livres. Les avez-vous lus avec lui ?
    • Qu’en avez-vous pensé ?
    • Quelle est la mission que vous estimez avoir par rapport à votre père ?
    • Dans votre dernier roman, les titres de chapitres sont des lettres de l’alphabet hébraïque. D’où vous vient cet intérêt pour l’hébreu ?
    • Quelle place avez-vous offerte à votre mari, dans votre univers ?
    • Comment voyez-vous l’avenir ?
  • Françoise Héritier
    « Il était beau, grand, brun, les cheveux coiffés
    en arrière, un peu ondulés, avec un beau regard. »
    • Vos parents ont-ils compris votre métier et vos activités ?
    • Pourtant, vous échangiez beaucoup, y compris dans l’enfance ?
    • Quelle image gardez-vous de votre père ?
    • Comment se manifestait cette autorité ?
    • Quel impact l’enfance malheureuse de votre père a-t-elle eu sur l’éducation qu’il vous a donnée ?
    • Quelle profession exerçaient vos parents ?
    • Vous êtes née en 1933, quelle enfance avez-vous eue ?
    • Vous étiez donc très proche de lui, dans une sorte de complicité ?
    • Ne vous êtes-vous jamais opposée à votre père ?
    • Vos parents vous ont-ils aidée matériellement, à ce moment-là ?
    • Comment vos parents ont-ils pris votre passion pour les voyages lointains ?
    • Quand est né votre désir de partir ?
    • Pourriez-vous établir un lien entre votre enfance et les thèmes de recherche que vous avez explorés à l’âge adulte, notamment la valence différentielle des sexes et la domination masculine ?
  • Malka Braun
    « Papa ne nous a pas élevés dans une ambiance
    macabre, loin de là. Il a voulu nous protéger, mais
    il n’a pas pu, parce que ça transpire de ses pores,
    de son cœur, de tout son être. »
    • Petite fille, posiez-vous des questions à votre père ?
    • Quel était votre tempérament de petite fille ?
    • Le fait de supposer que votre père avait terriblement souffert explique-t-il votre attitude de petite fille modèle ?
    • Qu’est-ce qui, dans votre parcours, pourrait expliquer ce changement si brutal de comportement ?
    • Comment se passaient vos relations avec les garçons ?
    • Après la rébellion de l’adolescence, comment vos relations avec votre père se sont-elles rétablies ?
    • Quand avez-vous pris connaissance des détails de l’histoire de votre père ?
    • Votre père a écrit un livre sur sa déportation. Quand l’avez-vous lu ?
    • Qu’avez-vous retenu du récit fait par votre père, dans son livre ?
    • Comment votre mari trouve-t-il sa place par rapport à votre père ?
    • Après des années de silence, votre père témoigne dans les écoles. Vous aimez l’accompagner.
    • Dites-vous aujourd’hui à votre père tout ce que vous n’avez pu lui dire quand vous étiez petite fille ?
    • Vous a-t-il justement habituée à vous cacher ses émotions ?
    • Dans le documentaire Les Enfants de Sam, votre père dit qu’il a parfois le sentiment d’être devenu l’« enfant de ses enfants ».
  • Francine Deroudille
    « Je suis très admirative, en général, des gens qui arrivent, dans la durée de leur vie, à constituer une œuvre.
    Et mon père l’a fait. »
    • Y avait-il une rivalité entre vous et votre sœur ?
    • Par exemple ?
    • Vous a-t-il dit ce que représentait pour lui le fait de vous emmener en Corrèze ?
    • Avez-vous perçu l’évolution de la carrière de votre père, le moment où il est devenu connu ?
    • Vous prenait-il en photo ?
    • Sinon, prenait-il des photos de vous pour le plaisir, comme le font les jeunes parents aujourd’hui ?
    • Cela vous émeut-il de voir les photos de vous prises par votre père ?
    • Que voyez-vous dans le regard qu’il portait sur vous ?
    • Un univers très éloigné de celui de votre père ?
    • Vous faisait-il part de ses réflexions sur vos expériences professionnelles ?
    • Le fait d’être une fille a-t-il été à certains moments un obstacle à vos désirs ?
    • Est-ce le mariage qui vous a fait mettre fin à votre carrière théâtrale ?
    • Et votre père, qu’en pensait-il ?
    • Comment êtes-vous passée du théâtre à la photographie ?
    • Comment votre papa a-t-il vécu cette période troublée par la maladie de sa femme ?
    • Comment se sont passés vos débuts dans le milieu de la photographie ?
    • Comment se passait votre collaboration ?
    • Maintenant, c’est toute votre vie ?
    • Y a-t-il des lectures de l’œuvre de votre père qui vous agacent ?
    • Qu’est-ce que le fait d’être la fille de votre père vous apporte aujourd’hui ?
    • Regrettez-vous de ne pas avoir créé votre propre œuvre ?
    • Est-ce votre père qui vous a appris à regarder des photos ?
    • À quoi reconnaissez-vous une bonne photo ? Est-ce une question de goût ?
    • Finalement, quel rôle votre père a-t-il joué dans votre vie ?
  • Épilogue
  • Remerciements

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