En finir avec l'ironie ? : Eloge d'un mal français Didier Pourquery

Résumé

" Regardez-moi lorsque je parle au second degré : comme dans un jeu d'enfant, je me raconte une histoire au milieu de la vie quotidienne. Comme tous les jeux, celui-là donne du plaisir : moquerie partagée, complicité de malfaisance légère. Un sourire, un simple sourire est l'enjeu de la partie. Il est urgent de redécouvrir les bienfaits joyeux de l'ironie, les vertus décapantes du second degré... ce mal français qui nous fait tellement de bien. " D. P. " Nous ne céderons rien à l'ironie ", déclarait Emmanuel Macron le soir de son élection. L'ironie n'est donc plus au programme. Elle dérange, elle questionne, elle bouscule, elle renverse parfois. C'est un sport de combat tout en souplesse, mais qui peut s'avérer redoutable. Didier Pourquery montre ici comment, de Socrate à Daniel Defoe, de Jonathan Swift à Kierkegaard, de Musil à Jankélévitch, les amis de l'ironie ont interrogé le monde sans se lasser. Cet ouvrage va à leur rencontre pour recueillir leurs enseignements toujours délectables et offrir un mode d'emploi de l'esprit léger, le meilleur antidote qui soit à tous les interdits et toutes les doxas. Un programme comme un autre. Mais celui-ci, d'une efficacité assurée.

Auteur :
Pourquery, Didier
Éditeur :
Paris, Robert Laffont,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (151 p.)
ISBN :
9782221216927.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Prologue
    « Nous ne céderons rien à l’ironie »
  • Un avant-propos sur un sujet délicat, intitulé : « Les moustachus avaient raison »
  • 1 Notes sur le second degré
    • Tout commence par les Grecs (bien sûr)
    • Socrate, éternel casse-pied
    • Le second degré, une machine rhétorique
    • Ça craint pour les presbytériens
    • Le second degré est mauvais pour les petits enfants
    • Kierkegaard et son complice Woody Allen
    • L’appelé du contingent
    • Où l’on découvre que tout est dans le récepteur
    • Vive le paradoxe, bien au contraire !
    • On ne dit pas « nègres », voyons !
    • Les nains sont des personnes de petite taille comme les autres
    • L’amère renoncule de Sardaigne
    • De tongue-in-cheek à goguenard
    • La boutade a mauvais caractère
    • Esprit, es-tu là ?
    • Le second degré est un jeu
    • Le second degré est-il heavy metal ?
    • Le Gorafi, Nordpresse et les autres
    • Du point d’ironie à l’émoticône : les balises du jeu
    • Un Onion qui ne fait pas pleurer
    • Un air narquois, quoi !
    • L’art contemporain, arène du second degré
    • L’ironiste aime-t-il les gens ?
    • Second degré : faites-le vous-même
    • Le kitsch : enfance de l’art et objet ironique
    • L’écoute au second degré, l’easy listening
    • Régal ironique : le déjeuner de cuistre
    • Le camp : lecture du monde et attitude second degré
    • L’overdose de dérision
    • Le second degré, lui, ne respecte rien
    • Qu’en aurait dit Desproges ? (en neuf questions)
    • Le second degré est une ambiguïté (sans doute)
    • L’ironiste n’aime pas le cynisme
  • 2 Les ennemis du second degré – galerie de portraits
    • Les fossoyeurs du second degré
    • Les sérieux, les vrais
    • Les gardien.ne.s du politiquement correct
    • Les intégristes à rebrousse-poil
    • Les indignés ne sont pas d’accord
    • Les idéologues
    • Les trolls
    • Les sarcastiques en contrat de grille
    • Les amis du gri-gri
    • Ceux que le doute n’habite pas
    • Le donneur de leçons
    • Le cynique moderne
    • La bonne conscience cynique
  • Conclusion
    Du second degré comme art martial
    • L’ironie est une figure de résistance
    • Le second degré comme signe d’agilité
    • L’ironie permet de garder le contrôle
    • Le second degré rend la vie plus légère
  • TABLE
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