L'enfance des criminels : Marc Dutroux, Patrice Alègre, Émile Louis, Guy Georges... Agnès Grossmann préface de Christophe Hondelatte

Résumé

Cette enquête passionnante plonge au coeur des dossiers d'instruction des plus grandes affaires criminelles de notre temps, fait appel aux témoins de l'époque, aux psychiatres chargés de l'expertise médicale, aux enquêteurs et souvent à la famille du meurtrier. Très vite, un constat s'impose : à l'horreur des crimes perpétrés par un "monstre" font écho de graves souffrances subies pendant son enfance. Il ne s'agit pas d'excuser, mais de comprendre comment un être humain se construit et comment la maltraitance, aussi bien physique que psychologique, peut engendrer des criminels. Un document choc sur la personnalité des tueurs en série qui ont défrayé la chronique de ces dernières années.

Auteur :
Grossmann, Agnès (1964-....)
Auteur :
Bornstein, Serge (1932-....) ; Herbelot, Philippe
Éditeur :
[Paris], Hors collection,
Genre :
Documentaire
Langue :
français.
Note :
Notice réd. d'après la couv.En appendice, entretiens avec Serge Bornstein et Philippe Herbelot
Mots-clés :
Nom commun :
Tueurs en série -- France -- 1945-.... -- Biographies | Tueurs en série -- Famille -- France -- 1945-1990 -- Biographies | Tueurs en série -- Psychologie -- Études de cas
Description du livre original :
1 vol. (298 p.) ; 23 cm
ISBN :
9782258098428.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Mentions légales
  • A propos de ce livre numérique
  • Sommaire
  • Préface de Christophe Hondelatte
    Plaidoirie perdue d’avance…
  • Avant-propos
  • Patrice Alègre
    L’enfant qui protégeait sa mère
  • Marc Dutroux
    L’enfant rejeté
    « Le monstre de Charleroi »
  • Michel Fourniret

    L’enfant de la guerre
    « L’ogre des Ardennes »
    avec

    Monique Olivier

    L’enfant niée
    Sans surnom
  • Guy Georges
    L’enfant privé de nom
    « Le tueur de l’est parisien »
  • Francis Heaulme
    L’enfant à part
    « Le routard du crime »
  • Émile Louis
    L’enfant de la DDASS
    « L’ogre de l’Yonne »
  • Thierry Paulin
    L’enfant déraciné
    « Le tueur des vieilles dames »
  • Mamadou Traoré
    L’enfant du diable
    « Le tueur aux mains nues »
  • Serge Bornstein
    Neuropsychiatre
    Expert honoraire près la cour de cassation
    • Est-ce que l’enfance explique tout ?
    • Qu’appelle-t-on la personnalité ?
    • Vous dites quatre ans, ça ne peut pas être quatre ans et demi ?
    • Pourquoi un enfant maltraité reproduit-il la forme d’agression dont il a été victime ?
    • Pourquoi reproduit-on ce qui nous a fait souffrir ?
    • Quels points communs ont les tueurs en série ?
    • Qu’a-t-on pu repérer dans leur enfance ?
    • Les tueurs dont je parle dans mon livre ont tous eu une enfance difficile.
    • Alors un enfant entre zéro et quatre ans que la mère ne regarde pas…
    • Toute sa vie ? Même s’il est très aimé à l’âge adulte ?
    • Les gens qui tuent sont-ils souvent suicidaires ?
    • Le fait de tuer, qu’est-ce que ça leur apporte ? Ça les rééquilibre ?
    • Il paraît que les tueurs en série sont très attachés à leur mère, de façon fusionnelle…
    • Pourquoi cette recherche d’absolu, d’idéal ?
    • Psychopathe, est-ce que c’est un trait de caractère, et est-ce que ça se soigne ?
    • On dit toujours que les tueurs ont une faille narcissique. Qu’est-ce que c’est ?
    • On dit souvent qu’ils n’ont pas de remords, pas de culpabilité…
    • On a l’impression que les affects et la morale s’installent chez l’être humain comme des logiciels sur un ordinateur et que s’ils ne sont pas ou mal installés, ils ne fonctionneront jamais. La comparaison est-elle hasardeuse ?
    • Quelles sont les conséquences, à l’âge adulte, de cette « installation » défectueuse dans l’enfance ?
    • Pourquoi y a-t-il plus de tueurs en série hommes que femmes ?
    • On a le sentiment que ce qui plaît à un tueur en série, c’est la toute-puissance, le pouvoir de donner la vie et la mort, est-ce bien cela ?
    • Comment les tueurs choisissent-ils leurs victimes ?
    • Qu’est-ce qui fait finalement que quelqu’un tue ?
    • Pourquoi ont-ils ce besoin d’anéantir l’autre ?
    • Les tueurs sont-ils victimes de leur histoire familiale ou de la société ?
    • Peut-on dire que les gens qui tuent ne sont pas civilisés ?
  • Philippe Herbelot
    Psychologue
    Expert près la cour de Reims
    • Est-ce que l’enfance peut tout expliquer ? Est-ce que c’est dans l’enfance que se décide une personnalité ?
    • Les traumatismes de l’enfance sont-ils déterminants durant toute la vie ? Un être humain se construit-il comme une maison ? Si les fondations sont mauvaises, la maison sera toujours fragile ?
    • Ce pare-excitation s’installe-t-il dans l’enfance ? Quels sont les effets de la violence sur un jeune enfant ?
    • C’est ce qui explique que les gens, même s’ils ont souffert d’une situation, la reproduisent parfois ?
    • Est-ce que le fait d’agresser l’autre, c’est reprendre le dessus ?
    • Est-ce qu’un enfant maltraité va forcément développer un côté mégalomaniaque ? On retrouve souvent ce trait de caractère chez les tueurs en série.
    • Michel Fourniret a fini par tuer sans Monique Olivier…
    • Mais il n’a rien fait pour qu’elle le reconnaisse… Estime-t-il qu’il n’est pas reconnu à sa juste valeur ?
    • Mais ils le sont tous !
    • Mais il a un grand défaut, il tue. Il ne peut pas s’en empêcher ?
    • Cette pulsion qui à un moment donné est irrépressible, d’où vient-elle ? De l’enfance ?
    • Quelle est la fonction du crime ? Cela l’équilibre-t-il ? Va-t-il mieux après ?
    • Quelqu’un de normal ira faire un footing, ou aura une relation sexuelle…
    • Mais quand est-ce qu’elles l’ont trop fait souffrir ?
    • Mais il était déjà grand ?
    • C’est quelqu’un qui n’a aucune éthique… Il peut tuer et n’avoir aucun remords…
    • Lui n’en a aucun…
    • Le clivage, qu’est-ce que c’est ?
    • On est deux personnalités dans la même personne ?
    • Mais ça veut dire qu’il oublie après, ou alors que ça ne le touche plus ?
    • Comme Hyde tire des bénéfices de Jekyll…
    • Le point commun de tous ces tueurs, c’est cette fragilité psychique…
    • On dit que souvent les tueurs tuent la mère qui les a fait souffrir… Ils ont en commun d’avoir adoré leur mère mais sont incapables de supporter l’ambivalence des sentiments à son égard…
    • Prenons les parents de Michel Fourniret…
    • Michel Fourniret n’est pas obligé d’obéir à ses pulsions ?
    • Quand il avait ses pulsions, au lieu d’aller tuer, il aurait pu choisir d’aller faire un footing ?
    • Est-ce que ces gens-là sont curables ? Michel Fourniret par exemple est-il curable ?
    • Les tueurs sont-ils victimes de leur histoire familiale, de la société, d’eux-mêmes ?

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