Daisy Rodrigo García traduit de l'espagnol par Christilla Vasserot

Résumé

Quel point commun peut-il bien y avoir entre une armée de cafards, deux danseurs de disco junkies, un couple adepte de la double morale, les habitants du canton de Fribourg, une loge maçonnique, Martina Navratilova, Emily Dickinson, Mozart, Bach, Catwoman, un clown en deuil, un sage (ou un fou) coiffé d'une casquette imitation Adidas, un palace saccagé par deux clients adeptes de la cuisine au camping-gaz, une maison vidée de ses rêves, un paysage réfractaire à toute forme de poésie ? La petite chienne Daisy, qui donne son titre à la pièce, est là pour faire le lien. A peine nommée dans le texte, elle est omniprésente dans la mise en scène qu'en propose l'auteur, trônant au centre du plateau, tout à la fois observatrice et interlocutrice muette des comédiens présents sur scène. Passé maître dans le maniement de l'absurde, Rodrigo García procède dans Daisy au dépeçage systématique des rituels que la collectivité a mis en place, pour mieux dévoiler le désarroi des individus qui la composent.

Auteur :
García, Rodrigo (1964-....)
Traducteur :
Vasserot, Christilla (1970-....)
Éditeur :
Besançon, les Solitaires intempestifs,
Genre :
Théâtre
Langue :
français.
Note :
Bibliogr., 2 p.
Description du livre original :
1 vol. (73 p.) ; 20 cm
ISBN :
9782846813907.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Note de l’auteur
  • Les cafards participent aux tâches domestiques. Sa chère et tendre trouvait que le corps, c’était de la merde. Le ski nautique comme humiliation en public. L’homme cactus va à la plage
  • Une chatte collée à une personne
  • La première tentative de biographie de Beto et de L’Automate avant publication sur Wikipédia
  • La double morale duodynamique
  • L’interprétation freudienne des rêves et les tripes à la madrilène. Les empiristes affirment que tous les habitants du canton de fribourg rêvent la nuit de sucer une bite
  • vie, record professionnel et mort de Martina Navratilova
  • L’apparition au XXIe siècle d’un petit symbole à la con. Emily Dickinson n’est pas une star. De l’inconvénient d’offrir un fromage. Visiblement, Mozart c’est mieux que Bach
  • Enterrement du père en présence du clown. Le soleil est coupable de tous les maux. L’amandier attire l’attention
  • Mort par empoisonnement du chat du voisin, suivie d’un résumé de toutes les choses qui existent sur terre et de leur raison d’être
  • Le sage à la casquette imitation Adidas fait une apparition de quelques secondes à la télévision et il est pris pour un moins que rien. ma fiancée décroche le rôle de Catwoman dans Batman le chiroptère mal luné
  • splendeur et agonie de la folie par amour. l’omelette de pommes de terre aux oignons et à la phénylbutazone. voyage éclair à l’intérieur d’une huître. j’ai avalé onze noyaux d’olive
  • côtelettes d’agneau de lait et sardines de cantabrie dans la suite du Ritz. Ils n’emmènent pas leurs enfants en vacances et ils expliquent pourquoi
  • Les cafards apprennent leur première langue. La touffe de Godard. La maison vidée de ses rêves. « Macaque », ça sonne bien
  • La nature se livre telle quelle et, dans ces conditions, même T. s. Eliot ne peut pas écrire un bon poème
  • La glace au chocolat de Syracuse parcourt l’Italie, passe par le sud de la France et finit sa course dans le quartier de Lavapiés. Il est nécessaire de chanter faux
  • Bibliographie

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