La vie dérobée de Sabina Spielrein Violaine Gelly

Résumé

Dans l'histoire officielle de la psychanalyse, Sabina Spielrein n'est qu'un nom. Celui de la maîtresse de Carl Gustav-Jung, à l'origine de la rencontre entre le psychiatre suisse et Sigmund Freud. Tout le reste a été oublié et ce qu'elle a apporté à la discipline, attribué à d'autres. Pourtant, Sabina Spielrein est l'une des premières femmes psychanalystes, à qui l'on doit un des plus grands concepts de la théorie freudienne - la pulsion de mort. Née en 1885 dans une famille juive russe, d'un père violent et d'une mère dépressive, Sabina est internée alors qu'elle n'a que 19 ans. La mort de sa petite soeur a entraîné chez elle de graves troubles psychotiques dont elle guérit grâce à la cure par la parole. A sa sortie de l'hôpital psychiatrique de Zürich, Sabina Spielrein est devenue une femme à l'intelligence remarquable, passionnée par la psychanalyse naissante qui l'a sauvée. Si sa vie n'avait été perpétuellement volée, elle serait de ces héroïnes au destin exemplaire. Mais les hommes qui entourent Sabina en décident autrement. Maltraitée par son père, trahie par Jung, elle est dépouillée de ses idées les plus novatrices par Freud et ses successeurs. Et quand, en 1923, elle tente d'être de ceux qui implantent la psychanalyse en Russie soviétique, elle est définitivement brisée par le stalinisme avant d'être éliminée par le nazisme dans la Shoah par balles.

Auteur  :
Gelly, Violaine, Auteur du texte
Éditeur :
Paris, Fayard,
Genre :
Biographie
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (288 p.) ; 24 cm
ISBN :
9782213686967.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Table des matières
  • Avant-propos
  • Rostov-sur-le-Don, 11 août 1942
    Là où tout finit
  • Zurich, 18 août 1904
    « La thérapie du malade commence, pourrait-on dire, dans la personne du médecin »
  • Zurich, 19 août 1904
    « Tu sauras ce que c’est d’avoir peur »
  • Zurich, 5 janvier 1905
    « Je veux seulement ressentir de la souffrance »
  • Zurich, 25 avril 1905
    « Pour moi, la vie sans les sciences n’a pas de sens »
  • Vienne, 27 octobre 1906
    « Je traite actuellement une hystérique
    selon votre méthode »
  • Zurich, le 30 juin 1908
    « Quelle est donc cette abominable chose
    qu’on appelle amour ? »
  • Zurich, le 30 mai 1909
    « Fasse qu’il y ait entre nous une haute et pure amitié, fasse que ce sentiment me suffise pleinement »
  • Vienne, le 7 octobre 1911
    « Le Pr Freud est plein d’enthousiasme pour moi
    et parle à tout le monde de mon “magnifique travail” »
  • Rostov, le 14 juin 1912
    « Elle est très intelligente, tout ce qu’elle dit a du sens »
  • Lausanne, 5 mars 1918
    « Avoir à choisir, c’est avoir à souffrir »
  • La Haye, 22 septembre 1920
    « Que votre feu intérieur réchauffe vos ambitions,
    au lieu de vous consumer »
  • Moscou, le 5 octobre 1924
    « Je me considère comme née pour mon activité, c’est une vocation, sans laquelle ma vie n’aurait aucun sens »
  • Rostov-sur-le-Don, 24 avril 1937
    « Je redoute la parfaite tranquillité.
    J’ai besoin de sentir autour de moi des désirs violents »
  • Rostov-sur-le-Don, 11 août 1942
    Là où tout s’achève
  • Rostov-sur-le-Don, aujourd’hui
  • Remerciements
  • Bibliographie

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