Les deux mamelles du bonheur Yves Paccalet

Résumé

Le progrès et la liberté : les deux mamelles du bonheur. Mais c'est au nom de ces idéaux que, partout dans le monde, les crimes les plus atroces sont commis. Ce livre est un roman philosophique. Un conte cruel et hilarant dans la tradition du XVIIIe siècle, avec l'ironie du Candide de Voltaire, dans l'héritage duquel l'auteur s'inscrit. De l'humour noir, très noir; à l'occasion d'aventures tristes, très tristes ; mais drôles, très drôles. Yves Paccalet promène Benoît, son héros né d'une manipulation génétique et qui a grandi en banlieue, dans les pires lieux de la Terre, aux pires moments de l'Histoire : Tchad de la décolonisation, Afrique du Sud de l'apartheid, Rwanda du génocide. Avec, en fond, le saccage et la pollution de la planète. Au gré des aventures désopilantes et trop humaines d'un héros naïf qui ne rêve que de retrouver sa belle et douce Evangéline, voici le pamphlet le plus violemment satirique envers tous les pouvoirs et toutes les idéologies qui ait été composé depuis longtemps.

Auteur :
Paccalet, Yves
Éditeur :
Paris, Arthaud,
Genre :
Roman
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (144 p.)
ISBN :
9782700302349.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • I. Comment Benoît naquit
    d’un spermatozoïde arabe et d’un ovule juif, ou inversement, avec des gènes de vicaire savoyard et de poète chinois ; dans quelle HLM de banlieue
    il fréquenta la racaille ;
    et comment il faillit crever
    dans la rue en donnant
    un grand coup de tête
    dans la matraque d’un flic.
  • II. Comment Benoît se lamenta dans la banlieue, près de l’HLM où habitaient monsieur
    le baron de la Tristefigure
    de la Justice et sa famille ; comment il fut interpellé
    et tendrement caressé
    par les forces de l’ordre ;
    et ce qui advint de lui parmi
    les fiers ruffians de la grande
    et glorieuse Armée française.
  • III. Ce que Benoît vit et fit
    aux beaux et chauds pays du Sahel ;
    pourquoi il décida, en son âme et conscience, de déserter
    de la belle et généreuse Armée française ; et comment
    il se retrouva sur le chemin
    de l’Afrique du Sud,
    en compagnie d’une cargaison d’armes et d’une maladie sexuellement transmissible.
  • IV. Comment Benoît retrouva l’oncle Baratino en Afrique
    du Sud ; de quelle manière
    le professeur Barnard remplaça le cœur usagé du penseur ;
    comment notre héros
    manqua mourir de chagrin
    en apprenant le décès
    de sa chère Évangéline ;
    et ce qui lui arriva au beau pays de l’apartheid.
  • V. Pour quel crime abominable l’oncle Baratino fut pendu haut et court ; comment Benoît
    sua sang et eau dans une mine d’or, avant d’être jeté
    dans un cul-de-basse-fosse
    où il rencontra Nelson Mandela ; et grâce à quelles pétarades notre héros gagna le Zimbaland sur une motocyclette
    à deux temps.
  • VI. Ce que Benoît vit et fit
    dans le camp de réfugiés
    du Zimbaland ; ce qu’il y recensa de trésors naturels, culturels et moraux ; comment il y téta le lait amer des mamelles de la tyrannie ; et comment il salua le plus prodigieux sauveur d’êtres humains que la Terre ait porté depuis le Messie de Palestine.
  • VII. Ce que Benoît vit
    et fit en Ouganda ; comment
    il descendit le cours du Nil, mais pas dans le berceau de Moïse ; dans quelles circonstances il rencontra un fameux joueur de basket nommé Idi Amin Dada ;
    et comment il fut le témoin d’un mémorable succès
    de l’écologie politique
    sur la rive du lac Victoria.
  • VIII. Comment Benoît pataugea dans les marais du Rwanda, où il assista à une opération de réduction de la population locale menée en plein accord avec les lois de l’écologie
    et du développement durable, c’est-à-dire à la machette ;
    et de quelle façon il se retrouva coincé entre les coulées
    de lave d’un volcan.
  • IX. Comment, par un hasard
    de roman à quat’ sous, Benoît retrouva l’oncle Baratino
    au Congo ; ce que le philosophe lui raconta de sa visite
    aux gorilles de montagne ;
    et comment le garçon perdit
    à nouveau le penseur
    dans les eaux sauvages
    du grand fleuve – avant
    de saluer Tarzan,
    l’homme-singe.
  • X. Comment Benoît devint l’otage d’un bandit des albums 
    de Tintin, puis d’un chef
    de guerre spécialisé dans
    les diamants du sang et les enfants 
    soldats ; et comment il eut l’incroyable surprise
    et l’inénarrable bonheur
    de retrouver sa ravissante, humide et douce Évangéline dans un bordel du Nigeria.
  • XI. Comment les amants emboîtèrent le pas d’un clone du docteur Schweitzer mandaté par le Fonds monétaire international ; ce qu’ils observèrent 
    de la tolérance et de la mansuétude 
    des justiciers chrétiens, musulmans et animistes ;
    d’où ils conclurent
    que la nature humaine
    est une et indivisible.

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