François Guizot Laurent Theis

Résumé

Le père du conservatisme libéral. François Guizot (1787-1874) est le plus souvent oublié, quand il n'est pas attaqué. Les raisons : une citation tronquée - " Enrichissez-vous " ; ses années au service d'un régime trop longtemps décrié - la monarchie de Juillet ; un pacifisme conjugué avec une anglophilie assumée dans une " Grande Nation " jacobine élevée dans le culte de la gloire par Napoléon ; enfin, un protestantisme ouvert mais engagé dans un pays " catholique d'abord ". Et pourtant, Guizot fut à la fois un des plus grands historiens de son temps, un immense essayiste et mémorialiste, un grand ministre de l'Instruction publique, le promoteur de la première loi régulant le travail des enfants et le vrai fondateur de " l'Entente cordiale " ; bref un homme d'Etat doublé d'un intellectuel d'envergure qui tenta de concilier l'ordre et la liberté dans le cadre d'une monarchie moderne reposant sur l'équilibre des pouvoirs et la méritocratie. Laurent Theis restitue cette vie, ou plutôt ces vies, dans une biographie exemplaire où, fidèle à son modèle, l'écriture s'élève à la hauteur de la pensée.

Auteur :
Theis, Laurent
Éditeur :
Paris, Perrin,
Genre :
Biographie
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (619 p.)
ISBN :
9782262077181.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Propos liminaire
  • Chapitre premier Une vie dans le siècle (1787-1874)
    • Années d’apprentissage
    • La chaire et la plume
    • L’accès au pouvoir
    • Chef inamovible du cabinet
    • La conservation prospère
    • Chute et exil
    • L’arrière-saison d’un patriarche
  • Chapitre II Faire de la politique
    • Une affaire de personnes
    • Premières escarmouches
    • Le roi règne et ne gouverne pas
    • L’homme à abattre
    • À qui la victoire ?
    • Grave erreur de M. Guizot
    • De la voix et du geste
  • Chapitre III De l’amitié
    • Du lien politique à l’attachement personnel
    • Compatriotes et coreligionnaires
    • L’amitié à l’épreuve
    • Un bien très précieux
  • Chapitre IV Affaires de femmes
    • L’Ange gardien
    • Le coin chaud des femmes
    • Inclinations réciproques
    • Dorothée et Dorothée bis
  • Chapitre V Le cœur de M. Guizot
    • L’orphelin et la veuve
    • L’amour dans le mariage
    • Les déchirures
    • La fibre paternelle
    • Un fils accablé
    • L’honneur du nom
  • Chapitre VI Instruire
    • La compétence
    • Instruire les petits
    • Enseigner les moyens
    • Les supériorités
  • Chapitre VII Les patries de M. Guizot
    • Nîmes et Genève
    • L’Angleterre
    • En Normandie
  • Chapitre VIII Le temps passé
    • Pensée des morts
    • Les filets de la mémoire
    • Parmi les historiens
    • Ces hommes qu’on nomme grands
    • Faire de l’histoire
    • Mémoires de combat
  • Chapitre IX Les journées de M. Guizot
    • Matinée
    • Que fait le facteur ?
    • À Paris
    • Plaie d’argent
    • Sweet Home
  • Chapitre X À bas Guizot !
    • L’homme de Gand
    • Lord Guizot
    • Napoléon et moi
    • « Ne prenez pas votre voiture »
    • Vive la réforme !
    • Cher Petit
    • M. Ernest David
    • Au soir de la pensée
  • Chapitre XI M. Guizot et Dieu
    • Orthodoxie chrétienne
    • Sociétaire de la religion
    • Un protestant curieusement catholique
    • Pape des protestants ?
  • Lectures
    • Correspondances de François Guizot
    • Correspondances et Mémoires
      du XIXe siècle
  • Index
    • A
    • B
    • C
    • D
    • E
    • F
    • G
    • H
    • I
    • J
    • K
    • L
    • M
    • N
    • O
    • P
    • Q
    • R
    • S
    • T
    • V
    • W
    • Y
    • É

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