Désastres urbains : Les villes meurent aussi Thierry Paquot

Résumé

Grands ensembles, centres commerciaux, gratte-ciel, gated communities et " grands projets " sont les principaux dispositifs architecturalo-urbanistiques qui accompagnent l'accélération de l'urbanisation partout dans le monde. Emblématiques de la société productiviste et construits au nom du " progrès " et de la " marche de l'histoire ", ces désastres urbains n'ont en réalité comme seule fonction que de rentabiliser des territoires désincarnés et interconnectés. Cette enquête montre - visites de bâtiments, romans, essais, films ou rapports officiels à l'appui - comment ils façonnent l'uniformisation des paysages urbains, amplifient les déséquilibres sociaux, économiques et écologiques et contribuent à l'enfermement et à l'assujettissement de leurs habitants. Sans compter qu'ils se combinent aujourd'hui aux catastrophes dites " naturelles " (ouragans, tsunamis, séismes, inondations...) pour créer une instabilité et une dangerosité sans équivalent historique. Ce livre combatif vise à fournir des outils critiques pour les contester et faire advenir dans un avenir proche des alternatives architecturales, des expérimentations urbaines et des modes de vie ouverts et émancipateurs.

Auteur :
Paquot, Thierry
Éditeur :
Paris, La Découverte,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (264 p.)
ISBN :
9782348041716.
Domaine public :
Non
Téléchargement du livre au format PDF pour « Désastres urbains »

Table des matières

  • Préface
    à la seconde édition (2019)
  • Avant-propos
    Du bon usage de la digression
  • Introduction
    D’un désastre, l’autre…
    • Mégapoles déraisonnables
    • Les villes meurent aussi
    • De Pompéi à Fukushima
    • Catastrophes programmées
    • Pour une écosophie appliquée
  • 1 Le « grand ensemble »,
    ou l’ensemble sans ensemble
    • Échec du modernisme
    • De « bonnes intentions »
    • « Besoin » et « aspiration »
    • « Grille Dupont »
    • Une « sociologie » bloquée
    • Digression 1. Est-ce qu’« ensemble »
      relève du « milieu » ?
      • Trans(e)milieu(x). N’est-ce pas Hippolyte Taine qui a théorisé le « milieu » dans la longue introduction à son Histoire de la littérature anglaise (4 tomes, 1866-1878) ? Que nous dit-il sur ce qu’il convient d’examiner pour comprendre les idées et sentiments humains ? Décortiquer le mécanisme qui les anime. Il précise : « Trois sources différentes contribuent à produire cet état moral élémentaire, la race, le milieu et le moment. » La première source, la race, n’est pas « raciste » au sens où l’emprisonnent les xénophobes ; il s’agit plus banalement des attributs historiquement constitués d’une communauté spécifique. La troisième, le moment, invite à prendre en considération l’épaisseur de l’histoire, sachant que chaque individu comme chaque peuple et chaque culture s’inscrit dans un processus, sur lequel il a peu de prise. La deuxième source, le milieu, assemble de nombreux composants et ne peut se satisfaire d’une quelconque approche géographico-climatique. « Lorsqu’on a ainsi constaté la structure intérieure d’une race, il faut considérer, écrit Taine, le milieu dans lequel elle vit. » Il aurait pu écrire « dans lequel elle baigne », puisque ce milieu n’est pas donné une fois pour toute, il se modifie, s’adapte tout autant que s’adaptent à lui ses divers composants, dont les humains. Il note : « Car l’homme n’est pas seul dans le monde ; la nature l’enveloppe et les autres hommes l’entourent ; sur le pli primitif et permanent viennent s’étaler les plis accidentels et secondaires et les circonstances physiques ou sociales dérangent ou complètent le naturel qui leur est livré. » On le mesure, ce milieu est complexe, c’est-à-dire qu’il façonne les parties du tout qu’il configure, tout en se modifiant au rythme des interactions entre les parties. Ce milieu n’est ni statique (mais dialectique), ni fixé une fois pour toute (mais historique), ni ordonné (mais aléatoire), ni localisé (mais rhizomique). Dorénavant, et en modernisant quelque peu ces notions (race, milieu et moment), nous pourrions écrire que tout être humain appartient à une culture unitaire inachevée, marquée à la fois par un esprit du temps et une Stimmung (« atmosphère ») qu’il modifie selon ses possibilités et ses attentes, et qui le transforment selon ses capacités à résister à la globalisation en cours et à inventer les conditions existentielles de sa plus large autonomie.
      • Un milieu de milieux. Où me conduisent ces tours et détours ? À quelques idées simples : aucun milieu n’est totalement étanche aux autres, tout milieu entre en relation avec d’autres, chaque milieu se modifie selon ses rythmes propres et en se transformant reconfigure ses liaisons aux autres milieux. Ainsi, la formulation suivante : « Dis-moi à quel milieu tu appartiens, je te dirais qui tu es », n’a pas de sens. Je laisse de côté l’être vivant que je connais mal pour me concentrer sur l’être humain que je connais un peu mieux. Son milieu est pluriel. Lui-même est transe-milieux. J’écris « transe » comme en ethnographie, pour appuyer sur la transition, le passage, la mue, la dépossession/possession de soi lors d’une transe justement ! Le rituel de possession/dépossession est un classique de la littérature ethnographique ; l’on pense immédiatement au vaudou, mais Gérard Althabe a décrit le troumba chez les Betsimisaraka (Madagascar) dans sa magnifique enquête Oppression et libération dans l’imaginaire (1969), et chacun se souvient de l’étude participante de Roger Bastide sur Le Candomblé de Bahia (1958). Par la danse, la musique, l’alcool, le jeûne, le magnétisme, l’hypnose, la drogue, etc., un individu s’efface de lui-même et laisse un esprit venir l’habiter. Il est simultanément dépossédé et possédé, avant de retourner à sa situation d’origine, mais autre. Car un tel voyage laisse des traces… De même, en venant de tel milieu tout en fréquentant tel autre et en appréciant tel autre encore, je ne fais pas que les traverser ; je suis marqué par eux, consciemment ou non, au point où chacun d’eux me laisse quelque chose de lui. Ces « quelques choses » se combinent organiquement et produisent un milieu hybride dans lequel et à partir duquel se déploie ma personnalité-en-cours, inachevée, imparfaite, mêlée, ouverte. Je suis transe-milieux, même si je m’efforce de les hiérarchiser selon mes activités, mes relations, mes sentiments. N’est-ce pas le constat qu’effectue l’éthologue Jacob von Uexküll (1864-1944, directeur de l’Institut de recherche sur l’environnement de Hambourg), lorsqu’il décrit, dans Mondes animaux et mondes humains, le milieu du chêne ? Celui-ci, de fait, s’affirme multiple car s’y loge la bostryche, s’y réfugie le hibou, s’y promène l’écureuil, s’y implante le lichen, s’y infiltre l’ichneumon, s’y cache une petite fille, etc. « Dans les cent milieux qu’il offre à ses habitants, le chêne joue de multiples rôles, chaque fois avec une autre de ses parties. La même partie est tantôt grande, tantôt petite. Son bois, tantôt dur, tantôt mou, sert à la protection aussi bien qu’à l’agression. » Pour le forestier, ce chêne correspond « à tant » de stères de bois et, pour le promeneur, il évoque la force (c’est du reste le même mot en latin, robur, « chêne » et « force »). La philosophe Chris Younès, qui depuis longtemps s’interroge sur les « milieux habités », note : « De nombreux chantiers s’ouvrent, telle la transformation d’un héritage moderniste de séparation et de monofonctionnalisme qui ne faisait pas ville. Ou encore par les puissances des renouvellements qui surgissent dans le cas de villes qui diminuent, augmentent de taille ou se sont dégradées. Désintégration et régénération sont des dynamiques constitutives de tels bouillonnements créatifs et des initiatives locales et translocales qui les caractérisent. Dans un monde devenu éclaté et flou, en quête de repères, d’autres nouages entre les temps longs et les temps courts, entre les permanences, les stabilités et les instabilités, sont à opérer » (2012, p. 332).
      • Psychanalyse. La psychanalyse partage semble-t-il avec la philosophie un même relatif désintérêt pour la ville. Il y a pourtant un psychanalyste allemand, Alexander Mitscherlich (1908-1982) qui s’en est soucié et a publié plusieurs articles traitant de l’architecture, de l’urbanisme ou encore de la politique municipale, et un essai, Psychanalyse et urbanisme. Réponse aux planificateurs (publié en allemand en 1965, traduction française, 1970). Étudiant en art, en philosophie et en histoire de l’art, Mitscherlich a poursuivi également des études de médecine et, après avoir été un temps libraire, a découvert Freud et est devenu psychanalyste. Plus précisément, il a participé à la constitution d’une médecine psychosomatique dans la lignée de son maître Viktor von Weizsäcker et aussi plus tardivement de l’Anglais Michael Balint. Il a ouvert une clinique de psychosomatique à Heidelberg en 1949, persuadé que l’environnement intervient sur la santé physique et mentale de chacun, d’où son intérêt grandissant pour l’étude du cadre de vie. De 1960 à 1976, il a dirigé l’Institut Sigmund Freud de Francfort, qui s’est efforcé d’enrichir non seulement les études freudiennes mais plus généralement la psychanalyse, qui avait dû brutalement fuir l’Allemagne nazie. Cet institut était proche de celui de Horkheimer et Adorno, où travaillait également Habermas, son jeune ami. Sa réflexion sur l’architecture n’était pas qu’intellectuelle ; lui-même confia à l’architecte Wolfgang Bartsch le soin de lui bâtir une villa au bord du lac Majeur selon sa conception d’une habitation soucieuse de l’unité de l’être humain. En 1968, la municipalité de Heidelberg l’a adoubé conseiller pour la conception d’un quartier. Il s’est pris au jeu et, avec attention, est intervenu, nourri de sa connaissance de l’architecture italienne du XVe siècle, empruntant à Brunelleschi son souci d’accorder la ville aux dimensions physiques et psychiques des habitants et à Alberti sa conception de la proportionnalité. Il sera déçu du résultat. En 1970, il publia un article au titre éloquent, « Développement, croissance et chaos des grandes cités » (Wachstum, Planung und Chaos der Grosssträdte) et, en 1971, une courte étude sur les villes de l’avenir (Thesen zur Stadt der Zukunft) dans laquelle il avoue craindre que le monde ne soit transformé en un « grand hôpital » ; ce qui aussitôt m’évoque la signification qu’attribue au sigle « HLM » Jean-Luc Godard dans Alphaville (1965), « Hôpitaux de longue maladie ».
  • 2 Le centre commercial,
    ou le commerce sans échange
    • Contre et hors la ville
    • La tyrannie du shopping
    • Le shopping mall
    • La triste destinée des centres commerciaux
    • Du fun shopping
    • Digression 2. Contre la société
      de consommation
      • Anders et Charbonneau. Deux intellectuels ont remis en cause les fondements du « tout-consommation » : Günther Anders (1902-1992) et Bernard Charbonneau (1910-1996), tous les deux profondément marqués par le bombardement américain d’Hiroshima et de Nagasaki, en août 1945. Le premier, ancien élève de Martin Heidegger, a été marié à Hannah Arendt et a quitté le Reich nazi pour s’exiler aux États-Unis, avant de revenir en Europe s’installer à Vienne. Le second, agrégé d’histoire, a opté pour un poste dans une petite école normale à côté de Pau, afin de résider loin de la ville avec sa famille. L’explosion atomique leur a fait prendre conscience que l’homme est un apprenti sorcier qui s’autodétruit par les techniques qu’il a lui-même inventées. C’est ce terrible constat qui les rassemble, et c’est à partir de lui que chacun, avec son style, son écriture, ses sources, ses penchants, construit une critique radicale de la technique. Le contrôle des humains par le « système technique » prend la forme de leur aliénation « consentante » via la consommation.
      • La société bureaucratique de consommation dirigée. Henri Lefebvre occupe une place à part dans cette constellation critique. Marxiste imprégné d’hégélianisme, il fut l’auteur prolifique d’une œuvre originale (sur la quotidienneté, l’urbain, la cybernétique, la fête, la musique, le rythme…) et souvent critique, y compris vis-à-vis d’un marxisme économiciste – celui du Parti communiste, auquel il a longtemps appartenu. Il a durant quelques années été proche de l’Internationale situationniste et plus particulièrement de Guy Debord et de sa première femme, Michèle Bernstein. Dans La Vie quotidienne dans le monde moderne, rédigé en 1967, il prolonge la réflexion engagée en 1946, avec la publication de l’Introduction à la Critique de la vie quotidienne, et rejette tour à tour les appellations de « société d’abondance », « société de loisirs », « société de consommation », selon lui insuffisamment théoriques et anticapitalistes. Il admet que « la consommation ne crée rien, même pas des rapports entre les consommateurs. Elle n’est que dévorante. L’acte de consommer, bien que pourvu de significations dans la société dite de consommation, est un acte solitaire. Il se communique par effet de miroir et un jeu de reflets dans/par le consommateur » (p. 217). Lefebvre refuse l’idée selon laquelle, par la consommation, le consommateur satisfait ses besoins. Il dénonce au contraire ce leurre et affirme : « Pour tous, le sens de la vie c’est la vie dépourvue de sens ; se réaliser, c’est avoir une vie sans histoire, la quotidienneté parfaite » (p. 231). Il s’indigne que l’on puisse imaginer que « l’automatisation de la production ne [puisse] avoir pour but et sens l’automatisation des consommateurs. Cette substitution révèle [selon lui] une colossale escroquerie » (p. 361). Il en vient donc à s’opposer à la « société bureaucratique de consommation dirigée » dans laquelle la France entrait alors. Pour cela, il préconise la subversion par la fête, l’apologie de l’œuvre opposée au travail contraint, répétitif, dénué de toute responsabilité et créativité, l’autogestion à la place d’une démocratie de plus en plus formelle, la révolution sexuelle misant sur le plaisir partagé et non sur une sexualité hygiénique – comme le revendiquaient les futuristes italiens – et la révolution urbaine pour offrir un autre cadre à la quotidienneté. Il se révèle en cela proche des situations envisagées par les situationnistes dans une ville labyrinthique, ludique, et aux ambiances changeantes.
      • Ivan Illich et l’idéologie des besoins. Ivan Illich a construit un démontage raffiné de la « société industrielle » en étudiant tour à tour l’école et la scolarisation, l’hôpital et le système de santé, l’énergie et les modes de transport, les techniques immaîtrisables et les outils conviviaux, le travail salarié et les activités vernaculaires, la culture alphabétique et la culture informatique, etc. À chaque fois, il a cherché à déceler le point de basculement dans la contre-productivité qui oppose l’institution ou la technique en question à sa propre finalité. Ainsi, passé un certain seuil de développement (taille de l’institution, public visé, coût de fonctionnement, mesure de son efficacité, etc.), l’école désapprend, l’hôpital rend malade, l’automobile ralentit les flux, etc. D’où la nécessité de déscolariser la société, de la désoutiller, de la déprofessionnaliser, etc., et de favoriser toujours et partout l’autonomie sur l’hétéronomie, la décentralisation sur la centralisation, l’autogestion sur le management, l’unité sur la totalité, etc. Ivan Illich ne se dressait pas contre les techniques, mais se méfiait de la technique qui impose sa seule logique à tout ce qu’elle approche ou enveloppe. Il a puisé dans une littérature abondante et variée, qu’il rassemble dans de copieuses bibliographies commentées.
      • Pour une société d’a-consommation. Anders et Illich, Charbonneau et Gorz, et bien d’autres avec eux, pensaient à l’inverse que ces besoins ne sont pas partagés par tous les êtres humains ; ils sont selon eux le fruit d’un système productif qui a cherché à assurer sa légitimité par le biais du « développement » imposé, en uniformisant les cultures qui fabriquent le monde dans lequel nous vivons. En distinguant les « pays développés » des « pays en voie de développement » – à partir des écarts quantitatifs entre les « besoins » supposés et leurs « satisfactions » supposées –, on a culpabilisé les seconds et on les a incités à rattraper les premiers (c’est-à-dire à combler leurs prétendus « retards »).
      • L’alibi écologique. Le centre commercial, qui décentre la ville, envahit ses franges et confins, dénature la campagne, attire chaque jour d’innombrables automobiles ; il concentre en lui toutes les pollutions. Ce ne sont pas la récupération des eaux pluviales, la pose de quelques panneaux solaires, l’usage de la géothermie, l’éclairage zénithal, le jardinage du toit ou la plantation d’arbres qui en modifieront l’empreinte écologique. Celle-ci est difficile à évaluer. Depuis 2001, le World Business Council for Sustainable Development et le World Resources Institute éditent un guide méthodologique, The Greenhouse Gas Protocol, qui explique comment s’y prendre pour réaliser un bilan de gaz à effet de serre. De son côté, la Global Reporting Initiative tient compte de divers indicateurs qui mesurent les impacts économiques, sociaux et environnementaux d’une entreprise ; celle-ci peut alors envisager des actions pour en réduire le volume. Les Analyses environnementales de cycle de vie que proposent Olivier Jolliet, Gabrielle Soucy et Grégory Houillon (2010) évaluent les impacts environnementaux des produits sur la durée de leur cycle de vie, ce qui facilite le choix d’alternatives. Le GHG Protocol for Project Accounting quantifie les réductions de gaz à effet de serre des projets dont le but consiste à contenir les changements climatiques. Sachant qu’en écologie tout est lié, il paraît délicat de mesurer précisément l’impact environnemental de la livraison d’une marchandise, de la réfrigération d’un produit, de la consommation d’énergie nécessaire à la conservation d’un kilo de légume, du traitement des déchets générés par les déplacements successifs d’une quantité de fruits, etc. Néanmoins, il convient de s’y atteler et, pour chaque produit, d’établir un « coût » environnemental et d’y opposer un contre-produit, même idéalement. De nouvelles législations européennes, en particulier, mais aussi les Grenelle de l’environnement, encouragent ce genre de calcul, au nom de la défense de l’environnement et du plan Climat, mais également pour la santé du consommateur et son information. Des pénalités (écotaxes) sont parfois prévues au cas où les étiquettes ne contiennent pas ces informations. C’est un premier pas que complète et enrichit, en France, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui en fait état régulièrement sur son site.
  • 3 Le gratte-ciel,
    ou l’impasse en hauteur
    • Verticalité
    • Le gratte-ciel triomphant
    • Des partenariats public-privé…
      en faveur du privé
    • Le roi du gaspillage !
    • Paris-sur-tours
    • Digression 3. 2033 et après,
      deux contes urbains
    • Écologis
  • 4 La gated community,
    ou la vie enclavée
    • Sécurité et tranquillité
    • Les gated communities,
      une histoire ancienne
    • Digression 4. Sur soi et l’autre
  • 5 Les « grands projets »,
    ou la toxicité de la démesure
    • Welcome in l’urbanocène ?
    • Le Grand Paris, une idée du XIXe siècle
    • La région parisienne
    • Le Grand Paris des techno-productivistes
    • Faut-il continuer à grossir ?
    • Digression 5. Small is beautiful,
      encore et toujours
  • Conclusion
    De l’enfermement
    et de l’assujettissement
    • De l’enfermement
    • De l’assujettissement
  • Promenade bibliographique
    • Préface
    • Avant-Propos
    • Introduction
    • Chapitre 1. Le « grand ensemble »
    • Chapitre 2. Le centre commercial
    • Chapitre 3. Le gratte-ciel
    • Chapitre 4. La gated community
    • Chapitre 5. Les « grands projets »
    • Conclusion

Commentaires

Laisser un commentaire sur ce livre