L'art militaire de Napoléon Jacques Garnier

Résumé

De tous les chefs de guerre passés à la postérité - Alexandre le Grand, Jules César, Frédéric II de Prusse -, seul Napoléon est universellement connu. Aujourd'hui encore, la litanie de ses victoires est dans tous les esprits. Des curieux, et pas seulement français, traversent l'Europe pour marcher dans ses pas et commémorer ses exploits. Comment en est-il arrivé là ? Dès son apparition sur les champs de bataille, Napoléon a su innover. Il a compris et maîtrisé ce que les autres n'avaient fait qu'esquisser avant lui. Visionnaire, il a fait progresser l'art militaire, se servant de la totalité des moyens techniques et humains que lui avaient légués les Lumières et la Révolution. Il a porté à un point jamais atteint jusque-là l'intuition guerrière, l'inventivité et le génie de l'organisation. Finalement, son pire ennemi n'aura été autre que lui-même : c'est sa démesure qui le conduira à la défaite finale. Au plus près de la pensée militaire de l'Empereur qu'il connaît intimement, l'auteur se livre à une analyse très fine et inédite de ce nouvel art de faire la guerre, pour les résultats que l'on connaît.

Auteur :
Garnier, Jacques
Éditeur :
Paris, Perrin,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (349 p.)
ISBN :
9782262039455.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Introduction
  • Chapitre 1. La campagne d’Italie, 1796-1797 : un petit bijou de stratégie et de tactique
    • Bonaparte « faiseur de plans »
    • Une armée de « va-nu-pieds »
    • La conquête de la « position centrale »
    • « L’ennemi défait un jour, je l’attaquerai le lendemain, puis le surlendemain, puis tous les jours »
    • Tromper l’ennemi sur ses propres intentions
    • « Le soir de Lodi, je me suis senti un homme supérieur »
    • Se ménager les bonnes grâces du soldat en lui payant son dû
    • Réunir et concentrer son armée
    • Toujours la recherche de la manœuvre sur position centrale…
    • Les Français peuvent reprendre le siège de Mantoue
    • Le pont d’Arcole : une victoire si près de la défaite
  • Chapitre 2. Les fondements du système napoléonien
    • César, Turenne, Frédéric II : des modèles
    • Les penseurs militaires de la seconde moitié du XVIII e siècle
    • Guibert
    • Un nouveau matériel militaire
      • Le fusil
      • L’artillerie : le système Gribeauval (1765)
    • Les réformes de Choiseul, Saint-Germain, Ségur dans le dernier tiers du XVIII e siècle
    • L’élève Bonaparte
  • Chapitre 3. Napoléon et les inventions
    • Les aérostats
    • La « fusée à la Congreve 1 »
    • Le « shrapnel 2 »
    • Bateaux à vapeur et sous-marins
  • Chapitre 4. Les innovations napoléoniennes dans l’organisation de l’armée
    • La campagne d’Égypte, prélude au 18 Brumaire
    • La préparation : le camp de Boulogne
    • Hyperentraînement et culte du chef
    • Le corps d’armée
  • Chapitre 5. Les innovations napoléoniennes en matière de stratégie
    • Vers la perfection du système : la campagne de 1805 et la marche stratégique contre les Autrichiens
    • 1809 : le commencement de la fin ?
  • Chapitre 6. Quand la chance s’en mêle… mais se mérite (Napoléon et son « étoile »)
    • Le miracle de Marengo
      • L’offensive autrichienne (de 9 à 14 heures)
      • La bataille perdue (de 14 à 17 heures)
      • La bataille gagnée (de 17 à 22 heures)
    • La double bataille d’Iéna-Auerstedt
  • Chapitre 7. Austerlitz : la bataille parfaite
  • Chapitre 8. Expédients et grosses machines
    • Eylau : la bataille sauvée par la charge de la cavalerie de Murat
    • Friedland : l’artillerie de Sénarmont sauve la Grande Armée
    • Somosierra : les chevau-légers polonais ouvrent à Napoléon la route de Madrid
    • Wagram : un concentré de mesures exceptionnelles
    • Borodino. La grande redoute prise par des cavaliers 20
    • La bataille
    • La décision
    • Les pertes
  • Chapitre 9. L’incompréhension de la guerre nationale : l’intervention manquée en Espagne
  • Chapitre 10. « La guerre de Trois Ans » : la campagne de 1812 en Russie, l’impossible logistique d’une guerre continentale
    • Une logistique hors des moyens de l’époque
    • L’armée russe se replie
    • L’empire des mots
  • Chapitre 11. « La guerre de Trois Ans » : un commandement « à distance » ou « par procuration » au début de 1813
  • Chapitre 12. « La guerre de Trois Ans » : 1813, seul contre tous
    • L’art de reprendre l’offensive
    • La manœuvre de Dresde : un modèle d’inventivité (voir carte 28)
    • Leipzig, première défaite (voir carte 29)
  • Chapitre 13. « La guerre de Trois Ans » : les vaines tentatives de 1814
    • Souvenirs, souvenirs !
    • Première offensive de Napoléon : la manœuvre de La Rothière (voir carte 30)
    • La bataille des cinq jours
    • Opérations contre l’armée de Bohême (Schwarzenberg)
    • La dernière manœuvre
  • Chapitre 14. Waterloo 1
    • Le retour de Napoléon et la réorganisation de l’armée
    • L’entrée en campagne
    • Ligny et les Quatre-Bras
    • Waterloo
  • Chapitre 15. L’empreinte et l’écho
    • L’art de la guerre à l’âge classique
    • Les influences
      • Prédécesseurs de Napoléon
      • Héritiers de Napoléon
      • L’empreinte de Napoléon sur la période romantique dans la littérature
    • Une influence totale sur la pensée militaire
    • L’empreinte en France
    • Nouveaux disciples
    • Ailleurs dans le monde
  • Bibliographie sélective
    • Pour l’ensemble de l’ouvrage
    • Chapitre 1. La campagne d’Italie, 1796-1797
    • Chapitre 2. Les fondements du système napoléonien
      • La jeunesse de Bonaparte
      • Les lectures du jeune Bonaparte. L’art militaire à la fin du XVIII e siècle
    • Chapitre 3. Napoléon et les inventions
    • Chapitre 4. Les innovations napoléoniennes dans l’organisation de l’armée
    • Chapitre 5. Les innovations napoléoniennes en matière de stratégie
      • Campagne d’Italie en 1800
      • Campagne d’Allemagne en 1805
      • Campagne de Prusse en 1806
    • Chapitre 6. Quand la chance s’en mêle… mais se mérite
      • Bataille de Marengo
      • Bataille d’Iéna-Auerstedt
    • Chapitre 7. Austerlitz : la bataille parfaite
    • Chapitre 8. Expédients et grosses machines
      • Eylau
      • Friedland
      • Somosierra
      • Wagram
      • Borodino
    • Chapitre 9. L’incompréhension de la guerre nationale : l’intervention manquée en Espagne
    • Chapitre 10. « La guerre de Trois Ans » : la campagne de 1812 en Russie
    • Chapitre 11. « La guerre de Trois Ans » : un commandement « à distance » ou « par procuration »
    • Chapitre 12. « La guerre de Trois Ans » : 1813, seul contre tous
    • Chapitre 13. « La guerre de Trois Ans » : les vaines tentatives de 1814
    • Chapitre 14. Waterloo
    • Chapitre 15. L’empreinte et l’écho
  • Notes
    • Introduction
    • Chapitre 1. La campagne d’Italie, 1796-1797 : un petit bijou de stratégie et de tactique
    • Chapitre 2. Les fondements du système napoléonien
    • Chapitre 3. Napoléon et les inventions
    • Chapitre 4. Les innovations napoléoniennes dans l’organisation de l’armée
    • Chapitre 5. Les innovations napoléoniennes en matière de stratégie
    • Chapitre 7. Austerlitz : la bataille parfaite
    • Chapitre 8. Expédients et grosses machines
    • Chapitre 9. L’incompréhension de la guerre nationale : l’intervention manquée en Espagne
    • Chapitre 10. « La guerre de Trois Ans » : la campagne de 1812 en Russie, l’impossible logistique d’une guerre continentale
    • Chapitre 11. « La guerre de Trois Ans » : un commandement « à distance » ou « par procuration » au début de 1813
    • Chapitre 12. « La guerre de Trois Ans » : 1813, seul contre tous
    • Chapitre 13. « La guerre de Trois Ans » : les vaines tentatives de 1814
    • Chapitre 14. Waterloo
    • Chapitre 15. L’empreinte et l’écho

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