François-René de Chateaubriand-Napoléon Bonaparte : une histoire, deux gloires : biographie croisée Alexandre Duval-Stalla

Résumé

"Le 22 avril 1802, dans les salons de l'hôtel de Brienne, rue Saint Dominique, au cours d'une fête donnée par Lucien Bonaparte, se tient la seule et unique rencontre entre Napoléon Bonaparte et François-René de Chateaubriand. Cette rencontre n'est pas fortuite. Au contraire. Elle a été voulue, organisée, préparée. Elle marque la réconciliation de la France révolutionnaire avec le catholicisme, dont Bonaparte a été l'artisan et Chateaubriand le héraut. Au Concordat de Bonaparte répond le Génie du Christianisme de Chateaubriand." Napoléon et Chateaubriand se cherchent, se regardent, s'admirent sans jamais se trouver. Napoléon, premier homme moderne confronté à la précarité du pouvoir face à l'opinion publique, poursuit une gloire qui n'est que le masque de ses doutes. Cette quête angoissante l'a sans cesse poussé en avant. Comme un drame intérieur. Avec les conquêtes pour seul remède contre le désenchantement des Français. Tandis que Napoléon révèle son vrai visage, celui de l'intranquille au pouvoir, Chateaubriand bouleverse la littérature au génie du romantisme. Révolution du style, écriture nouvelle, empire des mots, Chateaubriand inaugure une écriture politique et donne à l'écrivain une légitimité et une supériorité qu'il n'a jamais perdues depuis. Celles des mots sur les réalités politiques. Celles du verbe sur l'action. Celles de la vérité sur les mensonges. Par un 18 Brumaire politique et littéraire, Chateaubriand et Napoléon ont écrit une nouvelle page de l'histoire de France. Dans le fracas et les tumultes de la Révolution française, du Consulat, de l'Empire et de la Restauration, l'histoire de Chateaubriand et de Napoléon est celle de deux génies ayant enfanté les deux grandes gloires de la France, qui s'opposent sans jamais s'épouser : la littérature et la politique.

Auteur :
Duval-Stalla, Alexandre (1974-....)
Éditeur :
[Paris], Gallimard,
Collection :
L'infini
Genre :
Biographie
Langue :
français.
Note :
Bibliogr. p. 376-379. Index
Mots-clés :
Nom de personne :
Napoléon 1 1769-1821 empereur des Français | Chateaubriand François-René de 1768-1848
Description du livre original :
1 vol. (393 p.) ; 21 cm
ISBN :
9782070108343.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR
    • Note sur la présente traduction
  • INTRODUCTION [1] La nécessité d’une pensée historiale
      • § 1. Le traité de Schelling,
        sommet de la métaphysique de l’idéalisme allemand
      • § 2. La pensée historiale, l’explication historique,
        la considération systématique [3]
      • § 3. Élucidations du titre du traité
      • § 4. L’articulation du traité
      • § 5. Brève réflexion intercalée
        au sujet d’une éventuelle réserve
        (l’historique — l’actuel — ce qui n’a pas cessé d’être)
  • PREMIÈRE PARTIE [11] CONSIDÉRATIONS PRÉLIMINAIRES
    SUR LA DISSOCIATION
    ENTRE FOND ET EXISTENCE
      • § 6. Le cœur du traité : la dissociation
        entre l’essence pour autant qu’elle existe
        et l’essence pour autant qu’elle sert simplement
        de fondement à l’existence (357-364)
      • § 7. Articulation de la considération préliminaire
    • CHAPITRE PREMIER [17] Élucidation des termes « fond »
      et « existence » au fil de l’histoire
      des concepts
      • § 8. Essentia et existentia
      • § 9. « Existence » et « philosophie
        de l’existence » chez Jaspers
      • § 10. Le concept d’existence chez Kierkegaard
      • § 11. Kierkegaard, la « philosophie de l’existence »
        et Être et temps (1927)
        • a) Qu’est-ce qui incite à inscrire Être et temps
          sous la rubrique de la « philosophie de l’existence » ?
          • α) Analytique de l’existence
          • β) L’existence — entendue au sens de la restriction
            qu’elle reçoit chez Kierkegaard
          • γ) Philosophie de l’angoisse, du néant,
            de la mort, du souci…
          • δ) Anthropologie philosophique
        • b) Élucidation des concepts d’« existence »
          et de « Da-sein » permettant de récuser
          l’inscription d’Être et temps sous la rubrique
          de la philosophie de l’existence
          (Éclaircissements à propos d’Être et temps)
          • α) Existence et Dasein en leur acception
            de « réalité effective en général »
            (tels qu’entendus selon la terminologie reçue)
          • β) Le Dasein entendu comme pleine réalité corporelle, psychique et rationnelle, existence en tant que subjectivité de l’être soi-même (Jaspers)
          • γ) Les concepts « existentiel »
            et « existential » d’existence
          • δ) L’« entente de l’être » comme détermination donnant la mesure du Dasein
            et de l’existence dans Être et temps
          • ε) Dasein, temporellité et temps
          • ζ) Temporellité, Da-sein, existence
          • η) L’angoisse, la mort, la faute, le rien
            au sein du domaine de questionnement frayé
            par Être et temps
          • θ) L’« essence » du Da-sein
          • ι) Entente de l’être et être
          • κ) L’être et l’homme — l’anthropomorphisme
      • § 12. Pour préparer l’interprétation
        du concept d’existence chez Schelling
      • § 13. Les impulsions initiales ayant déterminé l’essence du fondement et leur mutation historiale
    • CHAPITRE DEUXIÈME [83] La racine de la distinction
      entre fond et existence
      • § 14. Élucidation de la détermination essentielle
        de l’être comme vouloir
        • a) Les prédicats essentiels de l’être
          • α) Absence de fondement
          • β) Éternité
          • γ) Indépendance à l’égard du temps
          • δ) Affirmation de soi-même
        • b) Justification des prédicats de l’être
        • c) Dans quelle mesure le vouloir satisfait
          aux prédicats de l’être
        • d) L’être en suprême et dernière instance
      • § 15. L’être comme vouloir — racine de la distinction
        entre fondement et existence
    • CHAPITRE TROISIÈME [91] La nécessité interne de la distinction
      schellingienne entre fond et existence
    • CHAPITRE QUATRIÈME [93] Les différentes formulations de la distinction
      schellingienne entre fond et existence
      • § 16. Ce à quoi vise à proprement parler l’interprétation du traité sur la liberté :
        atteindre la position fondamentale
        de la métaphysique de l’idéalisme allemand.
        Le mal et le système
      • § 17. Transition entre les considérations préliminaires pour l’interprétation du cœur du traité —
        et le traité lui-même
  • DEUXIÈME PARTIE [105] L’« ÉLUCIDATION
    DE LA DISTINCTION »
    ENTRE FOND ET EXISTENCE
    EN VUE D’INTERPRÉTER
    LE CŒUR DU TRAITÉ
      • § 18. L’« élucidation de la distinction »
        comme présentation de l’étant en son entier
        (Dieu, monde, homme)
    • CHAPITRE PREMIER [109] En partant de Dieu
      • § 19. L’élucidation en première approche : présentation de l’être de l’étant « en » Dieu.
        La philosophie comme savoir inconditionné
        de l’absolu, par là distinguée de la théologie
        comme des mathématiques.
        Les différentes significations du terme « nature »
        • a) Philosophie et théologie
        • b) Philosophie et mathématiques
        • c) Le concept d’Absolu chez Schelling et Hegel
        • d) Les différentes significations du mot « nature »
          au sein de l’« élucidation »
      • § 20. L’élucidation analogique :
        présentation de ce qui correspond aux stations
        de l’être de l’Absolu
      • § 21. L’aspect circulaire de la distinction
        entre fond et existence
      • § 22. Récapitulation sur ce qui a été dit
        de la dissociation en Dieu
      • § 23. Excursus : la prééminence inconditionnée
        de la certitude (c’est-à-dire du même coup : de l’étantité) de l’Absolu
    • CHAPITRE DEUXIÈME [123] En partant des choses
      • § 24. Le fond en Dieu comme
        « désirement originaire »
      • § 25. La création comme ce qui donne figure ;
        la créature comme « figure »
    • CHAPITRE TROISIÈME [127] En partant de l’homme
      • § 26. La nécessité de la création et l’essence
        de l’homme — créature proprement dite en laquelle Dieu lui-même se révèle
      • § 27. La volonté de l’homme comme
        « divine lueur de vie » et « germe de Dieu »
  • CONCLUSION [131]
    Vue d’ensemble
    • § 28. La « dissociation » et l’essence de la liberté,
      et singulièrement de la liberté humaine
    • § 29. La « dissociation » en la plénitude de son essence
    • § 30. La « dissociation » et l’essence de l’homme
    • § 31. L’essence du mal
    • § 32. Le mal et le système
    • § 33. Le système et la vérité (certitude)
      de l’étant en son entier
    • § 34. Ce que départage veut dire eu égard
      à la métaphysique
  • REPRISES ET DÉMARCHE
    DE L’INTERPRÉTATION [141]
    • Reprise du 14 janvier
      • Réflexion préalable
        • 1. Le rôle de la « liberté » dans la pensée philosophique
        • 2. Les concepts de liberté atteints au cours de l’histoire de la pensée
        • 3. Le traité de Schelling
        • 1. Titre
    • Reprise du 21 janvier
      • Le cœur du traité ; le premier paragraphe
      • Le cœur du traité et la façon de procéder de Schelling
    • Reprise du 28 janvier
      • « Foi historique » et « connaissance immédiate »
      • Pour caractériser la « connaissance immédiate » au sein de la dialectique spéculative de l’idéalisme allemand
      • Transition pour l’interprétation du cœur du traité, pp. 357-364, au fil d’une considération préliminaire
    • Reprise du 4 février
      • Le concept d’existence chez K. Jaspers et Kierkegaard
      • Transition visant à clarifier le concept d’existence dans Être et temps
    • Reprise du 11 février
      • Avertissement sur l’essentielle connexion entre le « cœur du traité » et son « introduction »
      • « Existence » et « Dasein » dans Être et temps
    • Reprise du 18 février
      • Pour clarifier la problématique indiquée par le titre Être et temps
      • Sur le temps, la temporellité, le Da-sein, l’être
      • La temporellité comme temporation extatique
    • Reprise du 25 février
      • Les concepts d’existence soumis à discussion et leurs rapports mutuels (cf. pp. 91 et suiv.)
      • L’équivocité de la question de l’être ; la métaphysique et Être et temps
    • Reprise du 4 mars
      • L’élucidation de l’essence du fond, menée au fil de l’histoire des concepts
    • Reprise du 11 mars
      • Comment s’opère le virage de l’ὑποκείμενον en subjectivité
  • ANNEXE
    • PREMIERS APERÇUS
      ET LIGNES DIRECTRICES [169]
      Premiers aperçus et lignes directrices
      de l’interprétation renouvelée du traité
      sur la liberté de Schelling
      • La connexion interne entre le « cœur du traité » et l’« introduction » au traité sur la liberté. (Cf. Reprises et démarche de l’interprétation, pp. 186 et suiv.]
      • À quoi tient le fait que le traité sur la liberté, qui touche au foyer le plus intime du « système de la liberté », est un traité consacré au mal ?
    • CONSIDÉRATIONS INTERMÉDIAIRES
      SUR HEGEL [174]
      Considérations intermédiaires sur Hegel
      • Hegel et Schelling : leur position métaphysique fondamentale vue à partir de la « distinction »
      • Sur la position métaphysique fondamentale de Hegel telle qu’elle se dégage de la Préface à la Phénoménologie de l’esprit
      • Subjectité et réalité effective
      • La réalité effective en tant que subjectité
      • Pour interpréter la Phénoménologie de l’esprit
      • Préface de Hegel à la Phénoménologie de l’esprit (Difficultés)
      • Hegel
      • Négativité : la discorde et la déchirure
      • La vérité comme certitude (la reconnaissance)
      • Négativité (Hegel-Schelling)
      • Négativité
      • Négativité
      • Négativité et reconnaissance
    • DÉPARTAGE AVEC LA MÉTAPHYSIQUE
      DE L’IDÉALISME ALLEMAND
      ET LA MÉTAPHYSIQUE EN GÉNÉRAL [187]
      • Pour élucider l’essence de la « métaphysique »
    • APERÇU DE LA MUTATION
      DE L’ÊTRE EN « RÉALITÉ EFFECTIVE » [193]
      • La réalité effective absolue entendue comme « idée » absolue
      • Existentia ; Leibniz — Schelling — Nietzsche
      • La distinction schellingienne (« existence »)
      • La métaphysique entendue comme histoire de l’être
      • L’être entendu comme réalité effective
      • Être — réalité effective — volonté et système
      • De quelle façon le « re-présenter » devient essentiel pour l’être (étantité)
      • La réalité effective et la volonté
    • APPENDICE (LEIBNIZ) [199]
      • Le rien et l’être (Du commencement)
  • POSTFACE DE L’ÉDITEUR ALLEMAND

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