Corap - Bouc émissaire de la défaite de 1940 Max Schiavon

Résumé

Fin mai 1926, la photo du colonel Corap fait la une des journaux. Véritable héros national, il vient, après un raid audacieux dont il a pris l'initiative, de capturer Abd el-Krim, mettant ainsi fin à la guerre du Rif. Quatorze ans plus tard, le 22 mai 1940, toute la presse reparle de Corap, désormais général d'armée, mais le ton a changé du tout au tout. En effet, la veille, lors d'un discours au Sénat, le président du Conseil Paul Reynaud a flétri son nom et l'a désigné à la vindicte publique comme responsable de la percée allemande dans les Ardennes. Issu d'un milieu très modeste, André Corap est un élève surdoué qui entre et sort en tête de Saint-Cyr, le plus jeune de sa promotion. Il est brillant, audacieux, et toute sa carrière n'est qu'une suite de réussites. Promu général en 1929, il est d'abord chef d'état-major du général Weygand, puis commande successivement la division d'Alger et les troupes du Maroc. En 1937, il est placé à la tête de la 2e région militaire à Amiens, où il prépare du mieux possible la guerre qu'il voit venir et annonce depuis longtemps. A l'automne 1939, il prend le commandement de la 9e armée, la mène à la bataille en mai 1940 entre Namur (Belgique) et Charleville-Mézières, ses unités disparates et mal équipées ne faisant pas le poids face aux corps blindés de la Wehrmacht. Qui était-il vraiment ? La France a-t-elle perdu la guerre de 1940 à cause de lui ? Quelles responsabilités porte-t-il ? Cette première biographie du général Corap, souvent cité mais en réalité méconnu, répond à ces questions, tout en ouvrant de larges pans inédits de l'histoire politico-militaire de la première moitié du XXe siècle.

Auteur :
Schiavon, Max
Éditeur :
Paris, Perrin,
Genre :
Biographie
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (398 p.)
ISBN :
9782262041564.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Principales décorations françaises et étrangères du général Corap
  • Glossaire des abréviations
  • Avant-propos
  • 1. Les années d’apprentissage
    • Un saint-cyrien « supérieurement doué »
    • Découverte de l’Afrique du Nord
    • A l’Ecole supérieure de guerre
    • En campagne au Maroc
  • 2. La Première Guerre mondiale
    • Corap ronge son frein
    • Chef des opérations à Nieuport
    • Au Groupe des armées du Nord avec Foch
    • Commandant de bataillon en Lorraine
    • Un officier d’état-major de premier ordre
  • 3. La révélation d’un guerrier
    • Conception des plans d’engagement à l’état-major de l’armée
    • Face aux Rifains
    • Le raid victorieux de la 8e brigade
  • 4. Les postes à hautes responsabilités
    • L’école des maréchaux 4
    • Intermède à Toulon
    • Chef d’état-major du général Weygand
    • Divisionnaire à Alger
    • Commandant supérieur des troupes du Maroc
  • 5. A la tête d’une région frontière
    • Beaucoup reste à faire
    • Première alerte sérieuse
    • Crises à répétition
  • 6. Un chef, une mission, peu de moyens
    • Du détachement d’armée des Ardennes à la création de la 9e armée
    • Des problèmes insolubles
    • La manœuvre à exécuter
  • 7. Mai 1940, le moment de vérité
    • L’ordre de bataille
    • Cinq jours cruciaux
      • Vendredi 10 mai
      • Samedi 11 mai
      • Dimanche 12 mai
      • Lundi 13 mai
      • Mardi 14 mai
      • Mercredi 15 mai
    • Les causes de la défaite
    • En réserve de commandement
  • Epilogue
  • Bibliographie
    • Sources
      • Archives publiques
      • Archives privées
    • Ouvrages généraux
    • Ouvrages collectifs
    • Articles et revues
  • Notes
    • Avant-propos
    • 1. Les années d’apprentissage
    • 2. La Première Guerre mondiale
    • 3. La révélation d’un guerrier
    • 4. Les postes à hautes responsabilités
    • 5. A la tête d’une région frontière
    • 6. Un chef, une mission, peu de moyens
    • 7. Mai 1940, le moment de vérité
    • Epilogue

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