Pour un féminisme universel Martine Storti

Résumé

Alors que le féminisme est plus que jamais nécessaire, il est malmené de toutes parts. D'un côté, des pseudo-radicalités instruisent le procès d'un " féminisme blanc " qui irait d'Olympe de Gouges à aujourd'hui. De l'autre, une mouvance de droite et d'extrême droite instrumentalise le féminisme dans une perspective identitaire, nationaliste et raciste. Face à ces entreprises de brouillage et de régression, il est urgent de réaffirmer la valeur de l'émancipation et de plaider pour un féminisme universel, concret et pluriel. Ni décolonial, ni occidental, le féminisme se construit sans cesse, dans les luttes et la solidarité des combats quotidiens.

Auteur :
Storti, Martine
Éditeur :
Paris, Le Seuil,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (112 p.)
ISBN :
9782021452334.
Domaine public :
Non
Téléchargement du livre au format PDF pour « Pour un féminisme universel »

Table des matières

  • Introduction
    Sur la ligne de crête
    • Le voile de l’Iran à la France
    • Contre la double occidentalisation
  • Chapitre 1 Des pseudo-figures de radicalité
    • Un must universitaire
    • L’intersectionnalité :
      du concept au slogan
    • La fabrique
      du « féminisme blanc »
    • L’histoire unique
    • Le tableau unique
    • La Coordination
      des femmes noires
    • L’ennemi principal :
      le féminisme
    • Le simplisme
      de la cause unique
  • Chapitre 2 Les effets régressifs des prétendues radicalités
    • Le retour à la contradiction secondaire
    • « La nuit, toutes les vaches sont grises »
    • L’injonction du retour
      au social
    • La reconduction
      de la culpabilité des femmes
    • La culpabilisation des femmes « non blanches »
  • Chapitre 3 Un nationalo-féminisme
    à la manœuvre
    • L’identité par les femmes
    • Une autre histoire unique
    • La fabrique
      du « néo-féminisme »
    • « Victimaire »
    • Paradoxales connivences
  • Chapitre 4 Le chantier
    du féminisme universel
    • L’irréductibilité de la lutte
    • Le refus de rabattre
      le féminisme sur une identité
    • L’universel subversif
    • Les mots de l’universel
    • « En tant que femme,
      je n’ai pas de pays »
    • #MeToo, un exemple
      d’universel en acte
    • Un monde commun
    • La possibilité de la sororité
  • Conclusion
    Je garde le mot « féminisme »

Commentaires

Laisser un commentaire sur ce livre