La fureur des mal-aimés Elsa Roch

Résumé

Paris, veille de Noël, de nos jours. Comme tous les soirs ou presque, le commissaire Amaury Marsac va s'asseoir sur un banc dans le square du Vert-Galant, sa soupape pour chasser les horreurs du métier avant de rentrer chez lui. Mais cette nuit-là, son refuge a été gagné par le Mal : dans une poubelle du jardin public gît un cadavre au ventre ouvert, rempli de mort-aux-rats. Paris, mars 1995. Alex a 15 ans, il a fui l'appartement familial et est à la rue. Mais il résiste au désespoir, car dès que possible il va partir, il va la retrouver, il n'y a qu'Elle qui compte désormais dans sa vie. Et ensemble, ils surmonteront tout. Lorsque les chemins de Marsac et d'Alex convergent, chacun se méprend en pensant avoir connu le pire... Une bouleversante variation sur les enfances brisées, mais aussi la puissance de la fraternité et la beauté cruelle de la vengeance.

Auteur :
Roch, Elsa
Éditeur :
Paris, Calmann-Lévy,
Genre :
Roman
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (300 p.)
ISBN :
9782702180785.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • I
    • « … la couleur des sangs mêlés. »
    • « … une voix qui charriait dans son sillage le tumulte de mille torrents. »
    • « Mais tu sais pas qu’ici c’est le dernier arrêt avant de crever ? »
    • « La lune se reflétait en cercle dans la Seine. »
    • « Le tatoué verrouille la porte et empoche la clé. »
    • « La barbarie traversait le temps… »
    • « … comme un clavier de piano dans la nuit. »
    • « … et songea une fois encore brièvement à la fraîcheur de l’acier d’un flingue contre ses tempes. »
    • « J’arrive, murmure-t-il. Tiens bon. »
    • « … et accessoirement quatrième fortune de France. »
    • « De l’eau s’échappe de ses yeux. La faute au froid et au vent. Juste au froid et au vent. »
    • « Du très laid approche, Raimbauld, et il va falloir tenir bon pour ne pas sombrer. »
    • « Il brûle de poser la main sur son cœur. »
    • « Marsac défroissa le mot qu’il lui tendait avant de le lire. Je le tuerai. »
    • « … émiettée par la coke et la paranoïa aiguë… »
    • « … seule (…) avec un somnifère, comme chaque soir. »
    • « Et les fourmis réapparaissent par milliers. »
    • « Il essayait de se raccrocher aux images de la bergerie embrasée par le soleil couchant, mais se sentait sombrer. »
    • « Aspire, bébé, sourit-elle, aspire. »
    • « … cet échange, qui n’a jamais eu lieu, s’effacera dans exactement sept minutes. »
    • « Le cache-cache avec la mort auquel il s’abandonne, il n’y pense même pas. »
    • « On ne se volatilise pas sans raison d’un cocon doré. »
    • « Les souvenirs affluent, cicatrices encore fraîches… »
    • « … seule la monstruosité me terrifie, comme éviscérer un homme en plein Paris et s’en débarrasser dans une poubelle. »
    • « Une geisha sous cocaïne. »
    • « Sein, Sang, Poussière… »
    • « On a déjà vu des hommes avouer avec du faux, et je me demande pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt. »
    • « … sous peine de retourner à la nage… »
    • « Un long hurlement viscéral, sourd, violent… »
    • « … son poing reste serré sur son cran d’arrêt… »
    • « … tous n’en deviennent pas des monstres pour autant… »
    • « Son pouls s’emballe et il s’en exaspère… »
    • « Peut-être parce que brillait dans son regard la douce méfiance des grands brûlés… »
    • « Je suis là. »
    • « … un cœur pourpre percé d’une flèche… »
    • « J’aimerais bien la mer. »
    • « Mettez-leur la pression. »
    • « Dès l’extinction des feux, entre deux rondes, je filais dans le gymnase et je soulevais de la fonte, tous les soirs. »
    • « Il y a eu hold-up affectif ? C’est ça ? »
  • II
    • « La pression, celle d’un étau, s’accentua… »
    • « … tout ça n’est qu’un mauvais rêve et on va se réveiller bien au chaud sous une couette, hein ? Comme avant. »
    • « Paris s’enflammait. »
    • « … suivi d’autres, en rafales. »
    • « … un oiseau rouge sang… »
    • « … et l’aube renouvelée, au doux parfum de liberté, les enivre. »
    • « Il y a longtemps que je ne crois plus aux fantômes. »
    • « Déserter les grands axes. »
    • « Écoutez, nous sommes à Paris, pas dans un polar d’outre-Atlantique… »
    • « … et imaginent leur futur. Parce qu’ils en auront un. »
    • « Quelque chose d’autre que certaines études britanniques révélant d’étranges corrélations entre ambidextrie et schizophrénie… »
    • « Désormais, ils se protégeront l’un l’autre. »
    • « … il courait après (…) un funambule sans visage. »
    • « J’en ai marre de sursauter à chaque patrouille de flics. »
    • « … ces oiseaux signent la mort. Mais pas n’importe laquelle. »
    • « À croire qu’il avait la mémoire dans la peau. »
    • « … mais pas sa désespérance, non, pas sa féroce désespérance. »
  • III
    • « … sans un regard pour ceux qui restaient. »
    • « … fiefs d’âmes damnées… »
    • « La vérité était le seul luxe qu’elle ne pouvait s’offrir. »
    • « De lourds bracelets d’or scintillent autour de ses poignets. Si Alex n’était pas là… »
    • « … semait la mort comme l’hiver les hellébores. La grâce en moins. »
    • « … des pâturages aux abattoirs. »
    • « … un alcaloïde de formule chimique C17H21NO4, plus connu sous le nom de cocaïne. »
    • « Sils-Maria. Le mot griffonné au crayon papier sur la page de garde du livre… »
    • « Ses jambes hâlées s’ancrent davantage encore sur l’écorce lisse du bouleau… »
    • « … comme la flamme hésitante d’une bougie rescapée de l’Apocalypse… »
    • « … cadenassées de silence… »
    • « Une femme qu’il chérissait plus que tout ? »
    • « … et la lune mourante, dressée à travers les vantaux de chêne. »
    • « Il ne veut pas voir, pas saisir. »
    • « Les portes de la capitale se couvrent peu à peu de tels graffs… »
    • « Il avait caressé Friedrich pour ne pas se jeter à l’eau… »
  • IV
    • « Au revoir, maman. »
    • « La lueur qui massacrait le regard de la jeune femme s’était envolée… »
    • « … notre bonheur est venu lentement, à pas de loup. »
    • « … et ne pas voir, aux murs, les clichés de la mer du Nord qui s’étaient mis à tanguer. »
    • « … dressé, brûlant et sans attache… »
  • Note aux lecteurs et remerciements

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