Comptes à rebours Hubert Védrine

Résumé

Les comptes à rebours s'égrènent : menaces écologiques, explosion démographique avec les migrations qui en découlent et paraîssent immaîtrisables ; révolution numérique qui bouleverse l'organisation des sociétés et l'économie mondiale. Dans un contexte de désordre géopolitique. Hubert Védrine dresse un état des lieux lucide du temps présent : les Occidentaux ont perdu le monopole de la conduite des affaires d'un monde semi-chaotique, sans gouvernance globale et agité de soubresauts constants. Quelles sont les lignes de conflit à venir ? Comment les prévenir ? L'Union européenne et la France seront-elles à la hauteur de cette nouvelle donne géopolitique ? Pour répondre à ces questions, le détour par une analyse clairvoyante des bouleversements à l'oeuvre, de la conjonction de crises qu'ils provoquent et des scénarios de sortie possibles s'impose.C'est ce que propose Hubert Védrine dans ce nouvel essai, suivi de ses interventions publiques majeures entre 2013 et 2018. Après Face à l'hyperpuissance, Le Temps des chimères et Dans la mêlée mondiale, il met au jour, en responsable expérimenté, les contradictions et les enjeux de notre époque pour que nous prenions conscience des urgences.

Auteur :
Védrine, Hubert (1947-....)
Éditeur :
Paris, Fayard,
Genre :
Chronique
Langue :
français.
Note :
Réunit des textes, préfaces, interviews, articles, parus entre 2013 et 2018
Mots-clés :
Nom commun :
Relations internationales -- 2001-
Description du livre original :
1 vol. (350 p.) ; 22 cm
ISBN :
9782213709413.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Table des matières
  • Ouverture
    • Se défaire des chimères
    • Trois comptes à rebours
    • L’urgence écologique
    • L’explosion démographique
    • Le choc numérique
    • Pèserons-nous ?
    • Un leadership américain relatif
    • Les élites à l’épreuve des attentes populaires
    • Les tourments de l’Occident
    • Les défis de l’écologisation
    • Rattraper des décennies d’insouciance
    • Sortir du déni
    • La gouvernance mondiale
    • L’éveil de la puissance européenne
  • Textes
  • 2013
    • Lettre ouverte
      de Régis Debray à Hubert Védrine
      sur la place de la France dans l’OTAN
      • Une nation normalisée et renfrognée
      • L’« embêteuse du monde »
      • La « famille occidentale », une mystification
      • Affres et atouts mêlés de la virilité
    • Réponse de Hubert Védrine
      à Régis Debray
      sur la place de la France dans l’OTAN
    • Sur l’effondrement du bloc communiste
      • La chute du mur de Berlin était-elle inévitable ?
      • La réunification allemande était-elle inévitable ?
      • L’effondrement de l’URSS était-il inévitable ?
    • La situation en Syrie
    • L’Iran pourrait passer de pays étranglé
      à État pré-émergent
      • L’accord intérimaire de Genève sur le nucléaire marque-t-il le retour de l’Iran ?
      • Jusqu’où peut aller cette dynamique ?
      • Les pasdarans, qui contrôlent l’ossature économique du pays, pourraient être les premiers bénéficiaires d’un allégement des sanctions…
      • Venant d’où ?
      • N’y a-t-il pas aussi l’idée que l’Iran puisse être à long terme un partenaire fiable et remplacer l’Arabie saoudite ?
      • Cela va aussi dans le sens d’une participation de l’Iran à des négociations sur la Syrie ?
      • Barack Obama se montre-t-il finalement visionnaire en politique étrangère après avoir déçu ?
      • Cet accord ne marque-t-il pas aussi le grand retour de la Russie ?
      • La France est-elle prise à contre-pied par cette nouvelle donne ?
      • Quel rôle pour l’Europe ?
  • 2014
    • Tour d’horizon de l’actualité mondiale
      • Après le retrait d’Irak et, d’ici à la fin 2014, d’Afghanistan des troupes américaines, les États-Unis vont-ils se désintéresser du monde et se replier sur eux-mêmes ?
      • Le redéploiement des forces américaines vers l’Asie-Pacifique, notamment navales, signifie-t-il aussi un allègement des dispositifs militaires au Moyen-Orient ?
      • Quelles conséquences peut avoir la diminution de la dépendance énergétique des États-Unis à l’égard du Moyen-Orient avec la mise en exploitation des gaz de schiste et des autres hydrocarbures non conventionnels ?
      • La Chine est-elle au bord d’une implosion ? Le Parti communiste chinois prépare-t-il sa mue ?
      • L’Europe sera-t-elle gouvernable dans un an dans la perspective de la montée des populismes, de la crise morale, politique et économique ?
      • L’euro est-il encore menacé ?
      • Après la destitution en Égypte le 3 juillet dernier du président islamiste Mohamed Morsi et les difficultés d’Ennahda en Tunisie, l’islam politique est-il voué à l’échec ?
      • Ukraine, Syrie… la Russie est-elle une menace ?
    • La Chine, la Russie et la France
      • La visite en France du président chinois Xi Jinping est-elle importante ?
      • Diriez-vous que l’Europe et d’abord la France ont besoin d’avoir une « politique russe » ?
      • Où en est le « couple » franco-allemand ?
      • Dans votre livre, La France au défi, vous portez sur l’état de la France – que certains décrivent comme « l’homme malade » de l’Europe – un regard acéré et sans concession. Qu’est-ce qui se passe ?
      • Comment en est-on arrivé là ?
      • Comment sortir de cette impasse psychologique ?
      • Un « nœud » psychologique ?
      • La France n’est pas le seul pays à regretter sa grandeur passée…
      • La réforme, compte tenu de la « faible compétitivité psychologique » que vous décrivez, est-elle possible en France ?
      • Où est la clef pour débloquer les verrous ?
      • Que préconisez-vous ?
      • Est-ce crédible ?
      • À quelles « réformes » pensez-vous ?
      • Comment y parvenir dans un pays aussi « clivé » ?
      • C’est la méthode Coué ?
    • Sur le débat européen
      • La campagne européenne ne captive pas les Français, l’abstention s’annonce massive. Pourquoi un tel dédain ?
      • Vous faites une claire distinction entre eurosceptiques et anti-européens…
      • Observez-vous un clivage entre l’ouest et l’est de l’Europe ?
      • Comment analysez-vous la poussée des populistes et des souverainistes ?
      • Comment faut-il le traiter, selon vous ?
      • Dans ce contexte, quelle serait votre stratégie si vous meniez campagne ?
      • Pour vous, cela n’a donc pas de sens de vouloir « réenchanter l’Europe »…
      • Vous pensez que le fédéralisme européen conduit à une impasse, mais, en même temps, vous écrivez qu’une majorité des opinions incline vers « une Grande Suisse de 500 millions d’habitants » ou vers un modèle allemand, soit « une Grande Suisse allemande ». Expliquez-nous…
      • Comment continuer à construire l’Europe à partir de là ?
      • En France, l’élargissement et l’Europe à vingt-huit sont souvent critiqués. Est-ce allé trop vite ?
      • Quels pays entreraient encore dans l’Union ?
      • Pensez-vous qu’il faut revenir à un noyau dur de six pays, comme le propose par exemple l’ancien ministre UMP Laurent Wauquiez ?
      • Les Suisses ont montré leur défiance le 9 février dernier en votant contre « l’immigration de masse ». La Commission a-t-elle eu raison de pratiquer des rétorsions immédiates en suspendant la participation de la Suisse aux programmes Erasmus+ et au programme de recherche Horizon 2020 ?
    • Repenser l’interventionnisme
      • Avec le recul, peut-on considérer que ces interventions ont atteint leurs objectifs, d’ailleurs variables ?
      • Ces opérations ont-elles été soutenues par les opinions ?
    • Europe et européisme
      • Que faire ?
  • 2015
    • Les musulmans de France
      peuvent jouer un rôle historique
    • Sur la francophonie
    • Sur l’immigration
      • Que faire pour cela ?
      • Comment concilier tout cela ?
      • Qu’attend-on ?
    • Intérêts et valeurs occidentales
      • Est-ce qu’il y a une diplomatie de gauche ?
      • Pourquoi ?
      • Oui, mais c’est en partie illusoire ou mensonger.
      • À quoi pensez-vous ?
      • Quelles sont les particularités de la politique étrangère française ?
      • D’où ce que vous disiez sur le « droit-de-l’hommisme » ?
      • Comme jugez-vous à cet égard les interventions décidées par le président Hollande et sa politique étrangère ?
      • Et de vendre des armes et notamment des Rafale à des pays qui ne sont guère exemplaires en matière de démocratie. C’est un commerce comme un autre ?
      • Vous appelez à un « nouveau réalisme » en politique extérieure, qu’est-ce que cela signifie ?
    • Sur l’ONU
      • Après 70 ans d’existence, quel bilan dressez-vous de l’ONU et de son action ?
      • Pourquoi ?
      • L’organisation est-elle bien gérée ?
      • Comment appréciez-vous l’efficacité du système ?
      • Les Nations unies ont-elles connu un âge d’or ?
      • Avez-vous à l’esprit des interventions positives de l’ONU ?
      • Peut-on réformer l’ONU ? Faut-il toucher au droit de veto, donner accès au statut de membre permanent du Conseil de sécurité à de nouveaux pays ?
      • Vous avez écrit, en 2004, « une vraie réforme paraît aujourd’hui hors de portée ». Confirmez-vous ce diagnostic ?
      • Êtes-vous critique à propos du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) ?
    • Yitzhak Rabin
  • 2016
    • Sur l’ouvrage L’Ordre du monde,
      de Henry Kissinger
      • De plus en plus d’observateurs estiment que l’effondrement de l’ordre bipolaire a entraîné l’avènement d’un monde chaotique qui, outre le règne de l’anarchie, serait caractérisé par l’émergence de menaces protéiformes (terrorisme, cybercriminalité, guérillas). Partagez-vous ce sentiment ? Le monde qui se dessine est-il vraiment chaotique ?
      • Pour Henry Kissinger, en Syrie, « si l’ordre ne peut être établi par un consensus ou imposé par la force, il ne pourra qu’être le fruit, moyennant un prix désastreux et déshumanisant, de l’expérience du chaos ». Au regard des impossibilités politiques, le chaos est-il une fatalité ?
      • La structure de l’ordre mondial du XXIe siècle s’est en partie révélée déficiente, car l’État – unité formelle fondamentale de la vie internationale – a subi de nombreuses pressions (au Moyen-Orient, en Afrique et même en Europe), rendant ainsi l’anarchie inévitable. L’État-nation est-il toujours l’unité d’analyse pertinente des relations internationales ?
    • Débat avec Nicolas Hulot sur l’écologie
      • 175 pays viennent de signer l’accord de Paris. Et pourtant, Nicolas Hulot, vous dites que tout reste à faire ? Pourquoi ?
      • Même si leurs signatures les engagent, les États sont en effet laissés libres de déterminer les moyens de parvenir à ce que les températures ne s’élèvent pas de plus de 2 °C…
      • Hubert Védrine, vous expliquez dans votre livre que le concept de communauté internationale n’a jamais existé que dans les discours, aucun État n’arrivant au fond à se détacher de ses intérêts ou de ses égoïsmes nationaux. La prise de conscience sur le climat pourrait-elle changer la donne ?
      • Après les États, il faudra convaincre aussi les peuples de changer les modes de vie, de consommer moins d’énergie, de manger moins de viande… On en est encore loin !
      • Par exemple ?
      • Cela peut aussi passer par l’élaboration de nouveaux critères, comme un PIB écologique ?
      • Mais ce bon sens n’a jamais prévalu jusqu’à présent…
      • Une organisation mondiale, ce ne serait pas un « machin » de plus ?
      • La question climatique n’a-t-elle pas fini par occulter les autres urgences environnementales ?
      • La question écologique devient géopolitique…
      • Vous considérez, Nicolas Hulot, que le nucléaire appartient au passé, alors que cette énergie a beaucoup moins de conséquences sur le climat que les énergies fossiles…
      • L’écologique a longtemps été un impensé stratégique ou même intellectuel. Hubert Védrine, vous estimez que c’est parce qu’elle a longtemps été confisquée par des leaders maximalistes…
    • Retour au réel
      • L’Europe est rattrapée aujourd’hui par la menace d’un environnement dont elle avait désappris à s’intéresser. À l’est, les desseins de la Russie de Poutine inquiètent, au sud, la déstabilisation du Moyen-Orient nous atteint désormais directement, via le terrorisme et les migrations. L’Afrique est gagnée à son tour par le djihadisme et laisse entrevoir de graves problèmes pour l’avenir. Comment appréciez-vous cette situation ?
      • Après ce tour d’horizon, reprenons les problèmes un à un, en partant de ce qui apparaît comme la menace la plus immédiate, c’est-à-dire le terrorisme à l’enseigne islamique et de ce qu’il représente en tant que pointe émergée du chaos moyen-oriental.
      • La sortie de la crise syrienne est un élément très important du scénario dessiné. Au bout de cinq ans de guerre civile, peut-être va-t-on doucement vers une issue diplomatique. Mais la reconstruction de la Syrie va être un enjeu considérable, y compris pour l’exemplarité de l’entreprise auprès du reste du monde arabe. Comment l’aborder dans les moins mauvaises conditions ?
      • Il est au moins une zone où nous pouvons quelque chose, puisque nous y sommes présents militairement, c’est le Sahel, qui est une véritable bombe à retardement. L’entretien avec Serge Michailof que nous publions ci-contre à propos de son livre, Africanistan, donne une image inquiétante de la situation des pays sahéliens.
      • La résurgence de la réalité, c’est aussi la réapparition de la menace russe, qu’on croyait enterrée à tout jamais et qui fait maintenant objet de fantasmes alimentés par les souvenirs du passé. Sa mesure exacte est un élément-clef du diagnostic de la situation européenne.
      • Compte tenu de futures élections américaines, pouvez-vous dire un mot des États-Unis dans leurs rapports à l’Europe ?
      • Quelles sont les chances de voir la France et l’Europe adopter la ligne réaliste et rationnelle que vous avez essayé de dessiner sur différents fronts. Le changement d’attitude que la situation appelle relève-t-il de l’impossible ou peut-il se produire dans un délai raisonnable ?
      • Le paramètre supplémentaire qu’il faut introduire réside dans le sentiment de marginalisation, de déclassement, qui fait que le moral n’y est plus.
    • Sur l’avenir de l’Europe
      • I
      • II
    • Après le Brexit, sauver l’Europe !
    • Sur le droit-de-l’hommisme
    • Sur le colonialisme
    • Sur le multiculturalisme
    • Politiquement correct
    • La communauté internationale
  • 2017
    • Sur le Rwanda
      • Que s’est-il vraiment passé au Rwanda en 1994 ?
      • La cohabitation de 1993 change-t-elle la donne ?
      • La France pense alors que la question rwandaise est réglée ?
      • Tout change en 1994 ?
      • En quoi ?
      • Pourquoi a-t-on assisté à ce déchaînement contre la France ?
      • Vous parlez du rôle des médias ?
      • Qu’a-t-on reproché à Turquoise ?
      • Êtes-vous convaincu de la culpabilité de Kagamé dans l’attentat contre l’avion ?
      • Pourquoi ?
      • Quelle vérité faudrait-il rétablir dans ce dossier si complexe ?
    • L’installation de Donald Trump
      • L’installation de Donald Trump à la Maison-Blanche marque-t-elle la fin d’une prétention américaine au leadership mondial ?
      • La vision du monde de Trump, où les États-Unis n’ont pas vocation à intervenir partout, n’était-elle pas déjà celle d’Obama ?
      • Est-ce la fin de l’Occident comme entité unie et des relations transatlantiques ?
      • Mais l’intervention russe en Syrie n’est-elle pas une ingérence aussi ?
      • Retourne-t-on à un monde dominé par des zones d’influence ?
      • Va-t-on vers un monde à trois, dominé par les États-Unis, la Chine et la Russie, avec une Europe condamnée à jouer les utilités ?
      • La prise d’Alep et la prise en charge du règlement du conflit syrien par le trio Russie-Turquie-Iran ne sont-elles pas le symbole d’un nouvel ordre mondial ?
      • Qu’auraient dû faire les Occidentaux en Syrie ?
      • La France a été, dans l’affaire syrienne, la plus interventionniste. Pourquoi ?
      • Dans ce nouveau paysage mondial, l’Europe est hors jeu.
      • Comment relancer l’Europe ?
      • Qu’est-ce que l’arrivée de Trump va changer pour l’Europe ?
    • Tour d’horizon de la situation mondiale
      • Vous êtes né dans la Creuse. Cet ancrage provincial vous permet-il de mieux comprendre les sentiments de ce que l’on appelle la France profonde ou la France périphérique ?
      • Et si je vous dis que vous avez une autre facette, celle d’un intellectuel diplomate à la Kissinger…
      • Vous ne récusez pas le terme de géopolitique.
      • Quelle définition donneriez-vous de la géopolitique ?
      • Vous réservez le terme « puissance » aux États-nations ?
      • Aujourd’hui, beaucoup affirment que ces autres puissances sont devenues l’essentiel et que les États ne jouent plus de rôle.
      • L’opinion est-elle un acteur ou un enjeu ?
      • Comment gouverner alors ?
      • En évoquant la France et plus généralement l’Europe, vous avez écrit : « Nous n’avons plus les moyens de nos émotions. » Que voulez-vous dire ?
      • Lesquelles ?
      • Le discours de Dominique de Villepin tenu en 2003 à l’ONU contre la guerre en Irak en est-il une illustration ?
      • D’autres pathologies françaises ?
      • Pensez-vous que la France décline ?
      • Que devient le couple franco-allemand ?
      • Et les États-Unis ?
      • Cela va-t-il continuer avec Trump ?
      • Plus sous Hollande ?
      • À voir l’alternative telle que vous la posez, on devine votre préférence.
      • Et aujourd’hui ?
      • Peut-être obtenir que les Européens paient plus ?
      • Est-il isolationniste ?
      • L’élection de Trump va-t-elle fragiliser les néo-conservateurs français ?
      • Dans ce monde incertain, pensez-vous qu’il faut renforcer la France ou l’Europe ?
      • Que pensez-vous de ce qu’il est convenu d’appeler le populisme ?
    • Le Club et la réforme en France
    • Sur la bande-dessinée
    • La nouvelle « guerre froide »
      • Assiste-t-on à un retour de la guerre froide ?
      • Comment déchiffrer la personnalité de Donald Trump ? Est-il une source de danger supplémentaire ?
      • Les politique de Trump et d’Obama sont-elles si différentes ?
      • Si on regarde froidement la façon dont Trump opère, qu’est-ce que cela augure ?
      • Le face-à-face entre Trump et Poutine, deux individus égocentriques, peut-il représenter une menace particulière ? Comment se considèrent-ils l’un et l’autre ?
      • D’après lui, le protectionnisme serait utile à l’industrie américaine. Est-ce un leurre ?
      • Serait-ce un transfert de la lutte idéologique des années de la guerre froide sur un terrain économique ?
      • Comment évaluez-vous la menace nord-coréenne ?
      • Que pensez-vous du durcissement de la position de Trump sur l’Iran ?
      • Quelles seront les répercussions de cette alliance avec l’Iran ?
      • Que pensez-vous de la mise à l’index du Qatar par l’Arabie saoudite et la majeure partie des États de la péninsule Arabique. Quelles peuvent en être les conséquences ?
      • Après la reconquête des quartiers orientaux d’Alep par les Russes et les forces du régime syrien, vous aviez souligné que, pour la première fois, les Occidentaux étaient totalement absents dans une crise politique majeure au Moyen-Orient.
      • Comment sortir de l’impasse du conflit syrien ?
      • Voyez-vous d’autres menaces potentielles dans le monde ?
      • Vous êtes sévère envers le camp du messianisme et du « droit-de-l’hommisme », qui a d’après vous une grande part de responsabilité dans les convulsions actuelles.
      • Au fond, vous préconisez le retour du cynisme…
      • Les démocraties sont tributaires de l’opinion publique. Tocqueville y voyait une cause de leur fragilité.
      • Quelle est la vision d’Emmanuel Macron à l’international ?
      • Emmanuel Macron est un Européen convaincu, mais avec quelle vision ?
      • Emmanuel Macron ne considère-t-il pas plutôt que l’économie est la solution, dans sa vision européenne et dans sa conception de la géopolitique ?
      • Est-il gaullo-mitterrandien ?
      • À condition, selon vous, de mettre fin et à l’« occidentalisme » et aux « pathologies françaises » ?
    • Le macronisme est-il un européisme ?
      • Le macronisme est-il un européisme ?
      • L’Europe qui protège, n’est-ce pas un thème assez « védrinien » ?
      • Emmanuel Macron parle de souveraineté européenne. Qu’en pensez-vous ?
      • Comment la décliner en pratique ?
      • Emmanuel Macron est très pro-européen, mais, en même temps, enraciné dans une tradition monarchique très française...
      • Emmanuel Macron n’a cessé d’expliquer que nous ne pèserons en Europe, et notamment face à l’Allemagne, qu’à condition de nous réformer. Qu’en pensez-vous ?
      • Que pensez-vous de l’approche macronienne de la politique étrangère ?
  • 2018
    • Le gaullo-mitterrandisme
      • Ruptures et continuités
      • Ce serait une erreur d’analyser le néo-conservatisme à la française comme un « atlantisme » à l’ancienne.
      • La brutalité et l’unilatéralisme de Trump ne font pas du multilatéralisme une panacée.
      • Le sens de cette controverse
    • Francis Fukuyama
      • Comment avez-vous découvert La Fin de l’histoire et le Dernier Homme ? Vous souvenez-vous de votre première lecture ?
      • Dès sa parution en 1992, ce livre a connu un retentissement mondial : comment l’expliquez-vous ?
      • En 2007, vous écriviez, à rebours de Fukuyama, que l’Occident devait se mobiliser pour « continuer l’Histoire ». Qu’entendiez-vous par là ?
      • Dix ans plus tard, l’évolution géopolitique mondiale a-t-elle changé votre regard ?
      • Qui sont aujourd’hui, selon vous, les héritiers de Francis Fukuyama ?
      • Qu’aimeriez-vous dire à un lecteur qui découvrirait aujourd’hui ce livre pour la première fois ?
    • Certitudes et incertitudes
      • Quelques certitudes plus réconfortantes ?

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