Famine au sud malbouffe au nord : comment le bio peut nous sauver Marc Dufumier

Résumé

« En 2050, les neuf milliards d'humains pourront se nourrir grâce à l'agriculture biologique. » Celui qui l'affirme n'est pas un doux rêveur : c'est l'un des spécialistes mondiaux des questions agricoles. Depuis quarante ans, l'agronome Marc Dufumier observe et écoute les paysans du Nord et du Sud, et il est parvenu à cette certitude : ils sont, avec les consommateurs, les premières victimes d'un système devenu fou, notre agriculture exagérément spécialisée, mécanisée et "chimisée". Au Sud, un milliard d'individus meurent encore aujourd'hui de faim et la malnutrition provoque des flux migratoires toujours plus massifs. Au Nord, la pollution des eaux ou l'érosion des sols menacent chaque jour un peu plus nos écosystèmes, et l'on retrouve dans presque tous nos aliments des doses de pesticides ou de résidus médicamenteux. Il est donc temps de changer de cap... à condition de savoir où aller. Pour la première fois, ce livre dresse un panorama complet, c'est-à- dire mondial, des désordres agricoles. Surtout, au-delà du constat, il montre qu'une alternative crédible est à l'oeuvre : l'agroécologie. Qualité des aliments, fixation des populations paysannes, respect de l'environnement et, contrairement aux idées reçues, garantie, voire amélioration, des rendements : le bio n'est pas un caprice de bobo ! C'est plus que jamais la voie de l'avenir.

Éditeur :
Nil,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (193 p.)
ISBN :
9782841115235.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Préambule
  • 1. Le grand dérèglement
    • Au Sud : le manque
    • Au Nord : le trop-plein
    • Le SOS des abeilles
  • 2. Nos agriculteurs sont-ils devenus fous ?
    • La politique agricole commune ou le cercle vicieux
    • Le diktat des hypermarchés et groupes agro-industriels ou la fin des paysans
    • La spécialisation des exploitations agricoles ou la logique du pire
    • La monoculture et les remembrements ou les aggravations de la logique du pire
    • La course à la productivité ou la victoire à la Pyrrhus
  • 3. Quand la tradition n’est pas synonyme d’archaïsme
    • L’expérience du terrain : le premier des atouts
    • L’agriculture sur abattis-brûlis
    • Le nomadisme pastoral
    • Les cultures associées
    • La riziculture inondée
  • 4. Quand la modernité n’est pas synonyme de progrès
    • Le piège de la « révolution verte »
    • La ruine verte
    • Le piège des systèmes extensifs
  • 5. Quand les campagnes se vident
    • La ruée vers les villes
    • La ruée vers les forêts
    • La ruée vers le Nord
  • 6. Le mirage des OGM
    • Le vrai bilan des OGM de première génération
    • Que faut-il espérer des futurs OGM de deuxième génération ?
    • OGM de deuxième génération intéressent aujourd’hui relativement peu les sociétés privées.
    • Arrêtons de nous focaliser sur l’« amélioration » génétique
  • 7. Cap sur l’agroécologie
    • Utiliser au mieux l’énergie solaire
    • L’agroforesterie
    • Des légumineuses en association et en rotation culturale
    • Associer les diverses activités agricoles
      • L’association agriculture-élevage
      • L’association agriculture-pisciculture-élevage
      • L’association polyculture-élevage diversifié
    • Réorienter la recherche agronomique
  • 8. Remettre le paysan au cœur du développement
    • Promouvoir les agricultures paysannes.
    • ... en provoquant une nouvelle réforme agraire
    • Assurer l’accès des paysans aux terres agricoles sur le long terme
    • Mettre fin au land grabbing
    • Équiper les campagnes
    • Réorienter l’aide publique au développement
    • Financer les agriculteurs
  • 9. Le libre-échange agricole, c’est le vol
    • Sac de riz malgache contre sac de riz de Louisiane
    • Contre le « libre »-échange : un vrai commerce équitable
  • 10. Quel avenir pour nos campagnes et nos agriculteurs ?
    • Arrêtons la course au productivisme : nous n’avons plus grand-chose à y gagner !
    • Rediversifions les systèmes de production : des porcs en Beauce et des céréales en Bretagne !
    • Diminuons notre dépendance aux importations agricoles : plus de luzerne et moins d’algues vertes !
    • Développons les labels et la filière bio : la restauration collective peut donner l’impulsion !
    • La nouvelle PAC de 2013 : une occasion historique à ne pas manquer !
      • Une politique de prix plutôt qu’une politique de subventions
      • Rémunérer directement les agriculteurs comme « jardiniers du paysage »
      • Un bonus-malus écologique sur les productions agricoles
  • Conclusion : En 2050, l’agriculture bio peut nourrir la planète
  • Glossaire
  • Pour en savoir plus

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