Résumé

1923. Après la disparition de Fernand, rien n'est plus pareil à la ferme du Bon-Ru. La jeune Léona se rebelle contre tous : le nouveau mari de sa mère, ses propres frères et sœur, Dieu aussi qui a laissé la guerre lui ravir les deux êtres qui lui étaient les plus chers, son père et son ami Benoît. Désespérée, Léona est décidée à en finir elle aussi. Mais une rencontre inopinée l'empêche de mettre à exécution son projet... Le hasard va-t-il enfin lui permettre de connaître le bonheur et l'amour ? 1923. Après la disparition de Fernand, rien n'est plus pareil à la ferme du Bon-Ru. Accablée par le remariage de sa mère à qui elle reproche de n'avoir pas eu le courage d'assumer son veuvage, la jeune Léona se rebelle. Contre Dieu, qui a laissé la guerre lui ravir les deux êtres qui lui étaient les plus chers - son père et son ami Benoît. Contre l'intrusion dans la ferme familiale de Paul, le nouvel époux d'Ida, et de son fils Camille. Contre ses propres frère et sueur, qui s'accommodent de la présence sous leur toit des " usurpateurs ". Désespérée, Léona est décidée à en finir elle aussi. Mais une rencontre inopinée l'empêche de mettre à exécution son projet... Le hasard va-t-il enfin lui permettre de connaître le bonheur ? Dans ce dernier volet de sa fresque Les Terres Meurtries, Daniel Bernier offre une peinture de la réalité rurale au lendemain de la Grande Guerre en même temps qu'une bouleversante histoire d'amour. 1904. A quelques lieues de Verdun, la petite Léona voit le jour à la ferme des Quatre-Chemins. Elle coule une enfance heureuse, participant aux activités de la ferme. Mais la Première Guerre mondiale met un terme à ces années de bonheur. Alors que Fernand, le père, vit l'enfer de Verdun, la ferme est réquisitionnée. Léona, son frère et ses deux sœurs se réfugient avec leur mère à Annonay. Avec ce deuxième volet de sa fresque paysanne, Daniel Bernier fait une émouvante peinture de la réalité rurale du début du XXe siècle.