Le budget de l'Etat Maurice Baslé

Résumé

Le budget de l'Etat (environ 300 milliards d'euros) est un sujet politique, qui touche au droit, à l'économie et à la gestion des finances publiques, de dimension à la fois française et européenne. C'est un sujet qui divise : pour certains, les dépenses publiques sont nécessaires à la croissance et au bien-être, les citoyens (et les fonctionnaires) souhaitent un "bon" budget de l'Etat. Pour d'autres, c'est d'abord un acte qui organise les prélèvements par les impôts et ne contrôle pas assez les dépenses. Cet ouvrage donne un regard pluridisciplinaire sur le rôle du gouvernement et de Bercy, celui des élus au Parlement ainsi que sur le contrôle. Il offre un aperçu du nouveau management public de la performance et traite des questions d'actualité concernant les missions et leur pilotage, les dépenses, les impôts et leur justice, les déficits publics, la dette publique, la soutenabilité de la politique budgétaire et le réalisme du pacte européen de stabilité et de croissance.

Auteur :
Baslé, Maurice
Éditeur :
Paris, La Découverte,
Collection :
Repères
Genre :
Documentaire
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (127 p.)
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Introduction
  • I. Des fondements juridiques et politiques renouvelés en 2001 et 2008
    • Un cadre constitutionnel et des principes budgétaires en évolution depuis 1958
      • La Constitution de 1958 a consacré la primauté du pouvoir exécutif
      • L'ordonnance organique de 1959 était aussi résolument en faveur de l'exécutif
      • Les causes managériale, européenne et parlementaire de la nouvelle présentation budgétaire
    • Une nouvelle architecture budgétaire LOLF
      • Une évolution dans les principes budgétaires
      • Une révolution LOLF dans la présentation des recettes et surtout la présentation stratégique des charges budgétaires
      • Forces et faiblesses de l'arborescence stratégique des missions
    • Une participation parlementaire un peu plus étendue
      • La préparation du projet de loi de finances est toujours et d'abord gouvernementale et administrative
      • Le nouveau rôle du Parlement dans un cadre ne lui donne toujours pas l'initiative : saisie, délais, amendement, vote
    • L'exécution des lois de finances et le renforcement des contrôles (extraparlementaires)
      • Le contrôle de régularité et de sincérité par les comptables
      • Le contrôle financier réformé en 2006
      • Le rapport annuel de la Cour des comptes sur l'exécution des lois de finances et la certification des comptes
  • II. Une volonté de pilotage de la performance publique
    • Les producteurs de PAP et de RAP à la recherche de la performance publique
    • Les audits de performance du CIAP trop centrés sur les indicateurs
    • La création du Secrétariat général à la modernisation de l'action publique (SGMAP) en 2012 et la montée de l'évaluation des politiques publiques
    • La RGPP, une démarche pilotée par le plus haut niveau de l'exécutif et trop associée à la règle de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite
    • De vraies innovations évaluatives pour les lois et les investissements
  • III. Des choix très politiques des dépenses publiques de l'État central
    • Une faiblesse récurrente de l'investissement civil de l'État central relayé par les collectivités locales
    • Un investissement militaire maintenu
    • L'importance controversée des dépenses de personnel (121 milliards fin 2014) et de fonctionnement (53 milliards fin 2014) de l'État
      • Moins de fonctionnaires d'État ?
      • Des dépenses de fonctionnement contrôlées avec la règle du zéro euro de croissance en valeur nominale
      • Un modèle de service public à la française mis à l'épreuve
    • Des interventions économiques et sociales de l'État qui sont le signe d'un État inséré (70 milliards fin 2014)
    • La marée montante de la charge d'intérêt de la dette publique au titre 4 (45 milliards à fin décembre 2014)
    • Une maîtrise impossible ?
  • IV. Des choix toujours très controversés des recettes fiscales de l'État
    • Des ressources qui font débat autour de l'efficacité et de la justice sociales
    • Une controverse exacerbée en France lors des élections en 2007 et en 2012
    • Les impôts « indirects » ou sur la consommation : intéressants pour le rendement
      • La TVA française est un impôt à grand rendement
      • Le poids de la TVA est presque uniforme sur la consommation et régressif par rapport au revenu
      • Les autres impôts indirects spécifiques ont les mêmes qualités et les mêmes défauts que la TVA
    • Les impôts sur les revenus, les bénéfices et la fortune pour la redistribution
      • L'impôt de solidarité sur la fortune et les droits de succession posent des questions de rendement et de justice
    • Le maquis des recettes non fiscales et parafiscales
    • Le budget de l'État comme lieu de transit des prélèvements obligatoires redistribués à la Sécurité sociale, aux collectivités territoriales et à l'Union européenne
      • Les LFSS et la « fiscalisation » de la Sécurité sociale
      • « Centralisation » de la fiscalité locale et péréquation nationale
      • État et Union européenne
  • V. De la fatalité ou de l'utilité des déséquilibres budgétaires conjoncturels et structurels ?
    • Des soldes à mieux préciser
      • Soldes au-dessus et en dessous de la ligne, primaire, primaire de base
      • Soldes en comptabilité générale
      • Approche par la comptabilité nationale : capacités ou besoins de financement de l'État et des administrations publiques
    • Des soldes budgétaires en partie induits par la conjoncture
      • Les soldes budgétaires observés, ceux qui créent ou non un impact sur la croissance, sont le résultat de deux ensembles de facteurs
      • Élasticité des recettes, des dépenses et du solde budgétaire
      • Des multiplicateurs keynésiens forts ou affaiblis ?
    • Faut-il une règle d'or budgétaire nationale ou européenne ?
  • VI. De la dimension européenne de la dette publique et de la gouvernance économique
    • Un Trésor public français qui a perdu ses privilèges, mais une Agence France Trésor efficace
    • La dette publique en France et les exigences du pacte de stabilité et de croissance dans la zone euro
      • Les conditions d'une zone monétaire euro-optimale
      • Le traité de Maastricht et la création du pacte européen dans la zone euro
      • Les ratés dès la première mise en œuvre du pacte
    • La crise économique et financière après 2008, le pacte dépassé, la création de nouveaux instruments
      • Le pacte réécrit en 2005 toujours en échec, un nouveau pack en octobre 2011, un nouveau traité en 2012 pour une règle d'or budgétaire inscrite dans les Constitutions
      • La création du Fonds européen de stabilité financière en juin 2010
      • L'innovation du mécanisme européen de stabilité en juillet 2013 : enfin
  • Conclusion
  • Repères bibliographiques
    • Documents législatifs, rapports et ressources Internet
    • Ouvrages et articles

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