La docte ignorance Nicolas de Cues

Résumé

Achevée en 1440, La Docte Ignorance du cardinal Nicolas de Cues fait partie de ces livres qui ont profondément modifié le destin de la philosophie. Tirant les leçons à la fois de l'illimitation du monde et de l'éclatement de la chrétienté, il propose une singulière méthode de connaissance qui, par tout un jeu de coïncidences des opposés, de conjectures et d'approximations, défie les savoirs traditionnels et leurs certitudes démonstratives pour mieux penser l'infini et conjurer le scepticisme auquel il peut conduire. Conjuguant théologie, physique, métaphysique et mathématiques, l'ouvrage réussit à concilier la dignité de l'homme et l'univers infini de la nouvelle cosmologie. A partir de la tradition néoplatonicienne et de l'école mystique rhénane dont il s'est nourri, Nicolas de Cues, qui inspira des penseurs aussi différents que Giordano Bruno, Pascal et Leibniz, prend ainsi définitivement congé des vieilles métaphysiques de la création pour jeter les fondements de la modernité.

Auteur :
de Cues, Nicolas
Éditeur :
Paris, Flammarion,
Collection :
GF
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (268 p.)
ISBN :
9782080712769.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Mention légale
  • À propos de ce livre numérique :
  • Quatrième de couverture
  • Sommaire
  • Présentation.
    • Le prince de la paix.
    • La docte ignorance ou le savoir de l'infini.
    • Le temps des polémiques.
  • Histoire du texte.
  • Épître introductive.
  • Lettre de l'auteur à son maître, le cardinal Julien.
  • Livre premier.
    • Chapitre premier : en quoi savoir, c'est ignorer.
    • Chapitre 2. Éclaircissement préalable à ce qui suit.
    • Chapitre 3. Que la vérité précise est inconnaissable.
    • Chapitre 4. Le maximum absolu est pensé sur le mode de l'inconnaissable ; avec lui coïncide le minimum.
    • Chapitre 5. Le maximum est un.
    • Chapitre 6. Le maximum est la nécessité absolue.
    • Chapitre 7. De l'éternité trine et une.
    • Chapitre 8. De l'engendrement éternel.
    • Chapitre 9. De la procession éternelle de la liaison.
    • Chapitre 10. En quoi la compréhension de la trinité dans l'unité dépasse tout.
    • Chapitre 11. De l'importante contribution des mathématiques à la saisie de diverses notions divines.
    • Chapitre 12. Comment faire usage des signes mathématiques dans le cadre de ce que nous nous proposons.
    • Chapitre 13. Des propriétés de la ligne maximale et infinie.
    • Chapitre 14. Que la ligne infinie est un triangle.
    • Chapitre 15. Que ce type de triangle est un cercle et une sphère.
    • Chapitre 16. Comment, par transposition, le maximum se comporte à l'égard de toutes choses comme la ligne maximale à l'égard des lignes.
    • Chapitre 17. Enseignements très profonds que l'on peut tirer de ce principe.
    • Chapitre 18. Comment, en partant du même principe, nous sommes conduits à la compréhension de la participation à l'entité.
    • Chapitre 19. Transsomption du triangle infini à la trinité maximale.
    • Chapitre 20. A nouveau au sujet de la Trinité, et qu'il est impossible qu'il y ait une quaternité et plus encore dans les choses divines.
    • Chapitre 21. Transsomption du cercle infini à l'unité.
    • Chapitre 22. En quoi la providence de Dieu unit les contradictoires.
    • Chapitre 23. Transsomption de la sphère infinie à l'existence actuelle de Dieu.
    • Chapitre 24. Du nom de Dieu et de la théologie affirmative.
    • Chapitre 25. Les Gentils appelaient Dieu selon les divers aspects qu'il pouvait prendre aux yeux des créatures.
    • Chapitre 26. De la théologie négative.
  • LIVRE 2.
    • Prologue.
    • Chapitre premier. Corollaires préliminaires servant à prouver l'existence d'un univers unique et infini.
    • Chapitre 2. Que l'être de la créature dépend, de façon inintelligible, de l'être du Premier.
    • Chapitre 3. Comment le maximum enveloppe et développe toutes choses « incompréhensiblement ».
    • Chapitre 4. Comment l'univers, qui n'est qu'un maximum contracté, est pourtant l'analogue de l'absolu.
    • Chapitre 5. Tout en tout.
    • Chapitre 6. De l'enveloppement et des degrés de contraction de l'univers.
    • Chapitre 7. La trinité de l'univers.
    • Chapitre 8. De la possibilité ou de la matière de l'univers.
    • Chapitre 9. De l'âme ou forme de l'univers.
    • Chapitre 10. Du souffle universel.
    • Chapitre 11. Propos corollaires sur le mouvement.
    • Chapitre 12. Des conditions de la Terre.
    • Chapitre 13. De l'admirable art divin dans la création du monde et des éléments.
  • LIVRE 3.
    • Prologue.
    • Chapitre premier. Le maximum contracté en telle ou telle réalité particulière, tel qu'il ne peut en être de plus grand, ne peut être sans le [maximum] absolu.
    • Chapitre 2. Le maximum contracté est aussi absolu, à la fois créature et créateur
    • Chapitre 3. En quoi un tel maximum n'est vraiment possible que dans la nature de l'humanité
    • Chapitre 4. En quoi ce maximum est Jésus - béni soit-il ! - Dieu et homme
    • Chapitre 5. Comment le Christ, conçu par l'intermédiaire du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie
    • Chapitre 6. Le mystère de la mort de Jésus-Christ
    • Chapitre 7. Sur le mystère de la Résurrection
    • Chapitre 8. Le Christ, première moisson d'entre les dormants, est monté aux cieux
    • Chapitre 9. Le Christ juge des vivants et des morts
    • Chapitre 10. La sentence du juge
    • Chapitre 11. Les mystères de la foi
    • Chapitre 12. De l'Église
  • CHRONOLOGIE
  • BIBLIOGRAPHIE
    • Manuscrits
    • Éditions
    • Autres œuvres traduites en français
    • Études
  • Fin de la lecture de :

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