Le Délicieux malheur français Denis Olivennes

Résumé

La France est devenue une association de détestation mutuelle, alors qu'il y aurait matière à se réjouir par rapport aux autres pays dans le monde. Pourquoi cette nation est-elle « un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer » comme le dit Sylvain Tesson ? C'est peut-être tout simplement la fin du modèle français. Les bien-pensants vont crier au blasphème. Mais comment expliquer que nous ayons les dépenses sociales du Danemark et le bonheur du Mexique ? Ce modèle permettait l'ascension des classes moyennes. Ce n'est plus le cas. Le système enrichit les « rentiers » et soutient les « assistés » mais il maltraite les Français moyens. Il y a désormais trois France qui ne se parlent plus. L'égalité était au centre de tout. Elle est compromise. Avec ses 300 niches fiscales, ses 40 régimes de retraite et ses 500 mécanismes d'assurance maladie, le système attise les jalousies et favorise une féroce bataille des lobbies.Le modèle français, c'était le sentiment puissant d'une identité culturelle commune. C'est fini. Place à la dictature des minorités rivales et des individus souverains.La bombe à fragmentation est enclenchée. On n'en sortira pas en bricolant. Il faut tout repenser.

Auteur  :
Olivennes, Denis (1960), Auteur du texte
Éditeur :
Paris, Albin Michel,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (256 p.) ; 23 cm
ISBN :
9782226443007.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • INTRODUCTION
    La mélodie du malheur
  • PREMIÈRE PARTIE L’AGONIE DU MODÈLE FRANÇAIS
    • 1 Fierté française
    • 2 Les individus contre la Nation
    • 3 La France est malade, mais de quoi ?
    • 4 Les trois France
      • Entre le marteau et l’enclume :
        la fin du rêve français
      • L’inégalité de l’égalité
      • Unité versus identité
  • DEUXIÈME PARTIE LA FRANCE VA BIEN,
    LES FRANÇAIS VIVENT MAL
    • La France est un paradis
      (si l’on en croit les statistiques)
    • 5 La France vit bien
      • Nous sommes en bonne santé
      • Nous sommes très éduqués
      • Nous sommes infiniment respectueux
        de l’environnement
    • 6 Les champions du monde du social
      • La première marche du podium social
      • La patrie des services publics
    • 7 La passion française de l’égalité
      • Nous avons moins de pauvres que les autres pays
      • Nous sommes « plus égaux » que les autres pays
      • La France fait payer les riches
      • La France fait payer le capital
      • La France fait payer les entreprises
    • 8 La France est un pays riche
      • Une richesse nationale
        parmi les plus élevées du monde
      • Un niveau de vie « tête de série »
      • La croissance continue de la richesse
      • Les Français vivent un enfer
        (si l’on prête attention à leur ressenti)
    • 9 Les ménages ont le moral
      dans les chaussettes
    • 10 Le bonheur n’est pas français
    • 11 La nostalgie est plus que jamais
      ce qu’elle était
    • 12 La méfiance de tous envers tout
    • 13 Les champions de l’incivisme
  • TROISIÈME PARTIE LA FRANCE
    NE TRAVAILLE PAS ASSEZ…
    MAIS, APPAREMMENT,
    ELLE S’EN ACCOMMODE
    • 14 La civilisation des loisirs
      • La croissance a décéléré
      • La croissance de la richesse par tête a décroché
      • Nous ne travaillons pas assez
        sur la durée de la vie active
      • Nous ne travaillons pas assez sur l’année
    • 15 La préférence française pour le chômage
      • Le chômage chez nous n’est pas un problème
        mais une solution
      • La triste exception française d’un chômage
        plus élevé qu’ailleurs
      • Accabler le néolibéralisme est ridicule
      • Alors d’où vient principalement notre excès de chômage par rapport aux autres pays ?
      • L’indemnisation amortit le choc du chômage
        dans l’opinion
      • Le chômage ne concerne en réalité
        qu’une toute petite partie de la population
      • Le coût trop élevé du travail non qualifié
  • QUATRIÈME PARTIE NOTRE ÉTAT-PROVIDENCE
    ÉCRASE LA SOCIÉTÉ
    • 16 Les adieux aux classes moyennes
      • Les « petites » classes moyennes
      • Le sacrifice des classes moyennes
      • Les oubliés de la redistribution
      • Un système de protection sociale assurantiel
      • Faire payer la France qui travaille
      • La dégradation des services publics
      • Entre l’arbre du patrimoine
        et l’écorce des allocations sociales
      • Menace sur l’emploi
    • 17 La fabrique de la défiance
      • La France jalouse
      • Les grands modèles sociaux
      • Le modèle conservateur français
      • Les professions réglementées
      • L’État-providence inégal
      • Les niches fiscales
      • L’étatisme français
  • CINQUIÈME PARTIE POUR UNE RÉVOLUTION
    DE L’ÉGALITÉ
    • 18 Travailler plus
      • Allonger la durée annuelle du travail
        et prolonger la durée de la vie active
      • Accroître le taux d’activité des jeunes et des femmes
      • Réduire significativement le chômage,
        notamment celui des travailleurs non qualifiés
    • 19 Redistribuer mieux
      • Fiscaliser les éléments de la protection sociale
        sans rapport avec le travail
      • Plafonnement des allocations
    • 20 Rétablir l’égalité fiscale et sociale
      • Unifier les régimes de retraite
      • Unifier l’assurance maladie
    • 21 Relancer l’ascenseur social
    • 22 Désétatiser la régulation
      • Décentralisation
      • Partenariat social
    • 23 Réanimer la République
      • Lutter contre la tyrannie des minorités
      • Une politique culturelle d’exception
  • Conclusion
  • ANNEXES
    • Annexes de la partie 1 La France est bien classée
    • Notre richesse s’accroît
    • Le revenu progresse pour tous
    • Notre richesse par habitant progresse
    • Nous sommes bien classés
      en termes de revenu par habitant
    • Nos inégalités sont contenues
    • Nos indicateurs de santé sont bons
    • Nous dépensons beaucoup
      pour l’éducation
    • Nous taxons le capital et les entreprises
    • Annexes de la partie 2 La confiance se dégrade
    • Nous ne sommes pas
      satisfaits de nos vies
    • Nous n’avons pas confiance
      dans nos institutions
      ni ne sommes civiques
    • Annexes de la partie 3 Notre chômage nous distingue
    • Notre croissance s’affaiblit
    • Un très haut niveau
      de dépenses chômage
    • Nous avons un problème
      de coût du travail non qualifié
    • Nous avons un marché du travail rigide
    • Nous ne travaillons pas assez
    • Nous avons plus
      de travailleurs non qualifiés
    • Annexes de la partie 4 La part des classes médianes
    • L’emploi des classes médianes
    • La composition du revenu
      des classes médianes
    • Les classes médianes ont décroché
    • L’effet de la redistribution
    • Le rôle des dépenses sociales
  • Remerciements

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